On peut bien rêver…

La Une

Malheureusement, ce n’est pas près de se produire au Québec. Pourtant, quand on parle d’un remède de cheval, c’est exactement ce dont on veut parler.

Vous devez bien vous demander de quoi je parle exactement ? J’adore les Italiens ! Parce qu’ils ont des couilles, pas comme les nôtres. Elles sont dures et déterminées.

Avez-vous lu le papier de Sophie Durocher dans le Journal de Montréal d’hier ? J’ai presque eu un orgasme devant la détermination qu’a pris le gouvernement italien pour protéger SA langue. Imaginez si une telle position était prise par le gouvernement de notre pays, le Québec…

À tout événement, je partage avec vous cet article-bonbon !

***

PÉNALISONS L’ANGLAIS !

Un gouvernement propose de pénaliser l’utilisation de l’anglais.

Il considère que l’anglais « rabaisse » et « dégrade » la langue nationale commune.

Il condamne « l’anglomanie », et les amendes pour les contrevenants peuvent aller de 5000 $ à 147 000 $.

Non, ce n’est pas dans le vilain Québec que sévit ce méchant gouvernement, c’est en Italie ! Oui Monsieur, si Signore !

ONLY IN ITALY

Quand j’ai lu cette nouvelle relayée par CNN, j’avoue que je suis tombée en bas de ma chaise (puisque depuis la pub du faucon pèlerin je ne dis plus « flabbergastée »).

Selon ce projet de loi, quiconque occupe un emploi dans la fonction publique doit avoir une connaissance orale et écrite et une maîtrise de l’italien.

On interdit également l’utilisation de l’anglais dans les documents officiels, ce qui comprend les acronymes et les titres des emplois dans les compagnies qui font affaire en Italie (PDG au lieu de CEO, par exemple).

Des compagnies étrangères seraient forcées d’avoir des versions italiennes de tous les règlements internes et de tous les contrats d’emplois.

Toujours selon CNN : « Le premier article de la loi garantit que, même dans les départements où on fait affaire avec des non-italophones, l’italien soit la langue d’usage. L’article 2 stipule que l’italien serait obligatoire pour la promotion et l’utilisation des services et des biens publics, partout sur le territoire national ».

Regardez ce que stipule le projet de loi : « Ce n’est pas juste une question de mode, parce que les modes passent. Mais l’anglomanie à des répercussions sur la société dans son ensemble ».

Si les Italien se sentent menacés par l’anglais et qu’ils sentent le besoin de protéger leur langue nationale, vont-ils être accusés d’intolérants, trop nationalistes et repliés sur eux-mêmes ?

Vont-ils se faire dire qu’ils doivent être plus bilingues, que c’est chill, cool, d’avoir la vibe, man et que la défense de sa langue nationale est dépassée, ringarde, has been

UNE LANGUE À ASSEMBLER

Parlant d’« anglomanie », en voulez-vous une bonne ?

Samedi après-midi, dans un IKEA, le préposé à la caisse m’a accueillie avec un « Suivant, Next ! » puis un « Bonjour, Hi ! ».

Quand je lui ai rappelé, poliment et gentiment, que le français était la seule et unique langue officielle du Québec, il m’a répliqué sur un ton cassant que « c’est ce genre de chialage qui fait qu’il y a autant de Quebec-hating ».

Demander de respecter la loi, se tenir debout et répéter une évidence, ça attise la haine… de nous-mêmes !

Vous vous souvenez, en 2020, quand Le Journal avait présenté tout un dossier sur le « Bonjour, Hi » une vendeuse de Victoria’s Secret avait raconté que « certains de ses collègues préféraient s’adresser aux clients en anglais, par crainte de représailles ».

« On est au centre-ville. Souvent, lorsqu’on accueille des clients en français, certains le prennent personnel et on se fait crier après », avait-elle expliqué à mes collègues.

Au IKEA, samedi, j’ai demandé à parler au gérant. Quand j’ai rappelé à celui-ci que même l’Assemblée nationale avait adopté à l’unanimité une motion qui invitait les commerçants à saluer leur clientèle avec uniquement le mot « Bonjour », il m’a répondu sèchement qu’on était une province bilingue.

Et ce gars-là est un francophone !

N’en déplaise aux Suédois, et pour faire comme les Italiens, je vais continuer à me battre pour ma langue nationale : le français !


94e jour de l’année

Mardi, 4 avril 2023


À la douce mémoire de…

MAURICE DUROCHER 1941-2005 – Officier retraité du service de la police de Longueuil.


Une année de plus sur le chemin de la vie pour…

Lise Leblanc

Bon anniversaire !


On jase là…

Hier, débutait la nouvelle émission SURVIVOR Québec sur la chaîne Noovo. Pourquoi ne l’a-t-on pas appelé SURVIVANT-QUÉBEC ou RESCAPÉ-QUÉBEC ? Encore un pied de nez à la langue française. Pourtant, on l’a fait avec DU TALENT À REVENDRE…


Pensée et citation du jour

Puissent tous les hommes se souvenir qu’ils sont frères.

Voltaire


Ça s’est passé un 4 mars…

(1897) La compagnie Campbell’s invente la soupe condensée en éliminant l’eau de la canette. Ceci permettait d’économiser sur l’emballage, le transport et l’entreposage. Les variétés de soupes Campbell’s ne sont pas toutes apparues à la même date. La soupe aux tomates remonte en 1897 alors que la soupe au poulet est inventée en 1934. La société Joseph Campbell remporte la Médaille d’or de l’excellence à l’Exposition de Paris en 1900. Depuis ce jour, le médaillon apparaît sur les étiquettes de soupe Campbell.

(1949) Dans le contexte de la Guerre froide, plusieurs pays occidentaux, dont le Canada, se regroupent pour former une alliance stratégique qui porte le nom d’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN). Cette alliance militaire marque une étape décisive dans la « guerre froide ».

Les autres pays membres de cette nouvelle organisation sont la Belgique, le Danemark, les États-Unis, la France, la Grande-Bretagne, l’Islande, l’Italie, le Luxembourg, la Norvège, les Pays-Bas et le Portugal. L’adhésion du Canada à l’OTAN aura plusieurs conséquences, notamment celle d’amener le stationnement de soldats canadiens en pays étranger en période de paix. Cette décision amène également le gouvernement à accroître de façon importante le budget qu’il consacre à la défense.

(1971) La tempête du siècle a été une dépression qui a touché le Sud du Québec, les provinces maritimes et le Nord-Est des États-Unis. Elle a laissé entre 43 et 54 cm de neige à Montréal, avec des rafales de 108 à 110 km/h. Elle a causé 30 morts, dont 17 à Montréal, et des pannes d’électricité. Elle a paralysé la ville pendant plusieurs jours et a nécessité l’aide des motoneigistes. Elle a été surnommée la tempête du siècle, même si elle n’a pas battu le record d’accumulation de neige. Selon un chercheur, elle se reproduira avec certitude.


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