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La Une
Commémoration d’un des plus dramatique naufrage, en 1912, dans l’Atlantique nord. Revivons ses dernières heures, il y a 111 ans…
DIMANCHE 14 AVRIL 1912 : ATLANTIQUE NORD
EN ROUTE POUR NEW YORK
Ce matin-là il n’y a pas d’inspection du navire comme les autres jours, et l’on célèbre le service religieux entre 10h30 et 11h avec l’orchestre du bord. La température extérieure chute sensiblement, ce qui dissuade bon nombre de passagers de faire un tour sur les ponts, préférant la douce chaleur du navire.
Les deux opérateurs radio quant à eux ne chôment pas, en plus des messages des passagers, il y a des messages d’alertes.
9h00 Les opérateurs-radio reçurent un message du Caronia, en route vers Liverpool : « À commandant Titanic – Vapeurs en route vers l’ouest signalent icebergs, « growlers » et champs de glace… » Ce message a été directement remis au commandant Smith, il l’afficha à la passerelle après l’avoir lu.
11h40, un autre message arrive du Noordamµ, informant le navire de « beaucoup de glace dans ce secteur »
13h42 : Message de l’Athinai relayé par le Baltic communiqué.
18h00 : Harold Bride recevra un message signalant trois gros icebergs à quelques milles au sud-ouest. Bride accuse réception et porte immédiatement le message à la passerelle.
19h30, le navire reçoit un nouvel avertissement en provenance du California : « Trois gros icebergs légèrement au sud de notre position ». Le capitaine Smith ne reçut jamais ce message car il était l’invité d’honneur du dîner et personne ne voulut le déranger.
Peu après 21h30, Phillips est interrompu par un message du Mesaba adressé au Titanic et à tous les navires se trouvant à proximité signalant la présence de glaces et une banquise très épaisse, un grand nombre de gros icebergs ainsi que des champs de glace. Phillips accuse réception du message. Ce dernier demande confirmation à Phillips que ce message a bien été transmis à la passerelle de commandement. Il n’obtient aucune réponse.
L’avertissement du Mesaba indique un énorme et large champ de glace vers lequel le Titanic semble se diriger à vive allure. Phillips n’apportera pas ce message à la passerelle de commandement. C’était pourtant le message le plus important qu’il ait reçu de la soirée.
LE CHOC
23h30, le Titanic croise à 20 nœuds. Dans le nid-de-pie, les veilleurs scrutent toujours l’océan, l’horizon se voile un peu devant eux. Quelques minutes plus tard, Fleet aperçoit une masse sombre, ce ne peut être qu’une seule chose. Scrutant l’horizon, il aperçoit l’iceberg à environ 460 mètres et d’une hauteur de 17 à 18 mètres. Immédiatement, il sonne trois coups de cloche, il prévient Murdoch par téléphone et le renseigne : « Iceberg droit devant ! » Murdoch acquiesce et ordonne : « Machines arrière toute » et « La barre à tribord toute » et fait fermer les portes étanches.
Le paquebot ne réagit pas puis commence à virer de bord. Il semble que l’iceberg pourra être évité de justesse. Murdoch donne alors l’ordre de renverser la barre à bâbord afin que l’arrière puisse également éviter l’obstacle.
23h40, au moment où l’iceberg commence à défiler le long de la coque, compte tenu de la vitesse du navire, le choc est inévitable et un bruit de déchirure se fait alors entendre : le géant semble effleurer le rocher de glace mais l’iceberg éventre l’avant du Titanic et l’eau commence à envahir les cinq premiers compartiments avant. La coque est déchirée sur une soixantaine de mètres permettant ainsi à l’eau de s’engouffrer dans le paquebot. La proue frotte aussi contre l’iceberg, ce qui fait tomber des blocs de glace sur l’entrepont et le gaillard avant.
Le choc fut à peine perceptible par les passagers. Le choc est aussitôt interprété par les passagers. Certains pensent à une collision avec une goélette, d’autres à la perte d’une hélice ou de l’ancre.
23h50, la salle du courrier du navire, à sept mètres au-dessous de la ligne de flottaison, est inondée. Les membres d’équipage tentant de sauver les sacs, puis de fuir, furent sans doute les premières victimes du naufrage : sept tonnes d’eau à la seconde s’engouffrent dans le navire.
Après une brève inspection dans les fonds, l’ingénieur Andrews ne peut cacher sa surprise et est aussitôt sans illusion : le navire peut survivre avec deux compartiments envahis, voire trois, mais nullement avec cinq ou six : le Titanic n’en a plus que pour une heure ou deux avant de sombrer…
L’ÉVACUATION
À 0h05, le commandant fait enlever les tauds des embarcations et rappeler l’équipage. À 0h15, le premier appel de détresse est envoyé en signal CQD par TSF sur la longueur d’onde des 600 mètres. À 0h25, l’ordre est donné de faire monter les femmes et les enfants en premier dans les canots de sauvetage. À 0h45, le premier canot est affalé avec 28 passagers contre 65 possibles et le signal CQD est transformé en SOS.
Les officiers s’occupent de faire monter les femmes et les enfants en priorité dans les canots, et les première et deuxième classes, étant plus près des canots, y ont plus facilement accès. Mais la capacité des canots n’est que de 1178 personnes au total et il y a environ 2200 personnes à secourir.
Les canots quittent le Titanic à intervalle régulier, et sont pour la plupart à moitié vides. À bâbord, le second officier Charles Lightoller et le capitaine Edward Smith ne font monter que des femmes et des enfants, alors qu’à tribord le premier officier William Murdoch complète souvent les places vides avec des hommes. Seuls deux des vingt canots partiront à pleine charge.
2h05, le canot pliable D est le dernier mis à la mer avec succès contenant 24 personnes à son bord contre 47 possibles. À intervalles réguliers, jusqu’à 1h40, des fusées de détresse sont envoyées. Il en est de même pour les SOS qui sont envoyés jusqu’à 2h17, heure à laquelle l’eau atteint la cabine radio. Les deux canots restants après 2h5, les canots pliables A et B, situés sur le toit du quartier, sont descendus sur le pont des embarcations mais les officiers ne disposant pas de suffisamment de temps, ils partent à la dérive quand l’eau envahit l’avant du pont et des nageurs s’y installent. Environ quarante personnes se trouvant sur ces dernières chaloupes seront récupérés par d’autres canots.
2h17, l’orchestre s’arrête de jouer juste avant la chute de la cheminée selon la plupart des témoignages. D’autres, comme Archibald Gracie, ont cependant déclaré que les musiciens ont cessé de jouer plus tôt dans la soirée. Peu après, la grande verrière se brise en entraînant la destruction du Grand Escalier et donnant accès à l’eau à toutes les pièces de l’avant.
À 2h18, les lumières du Titanic clignotent une dernière fois puis s’éteignent. Un instant plus tard, le paquebot se brise en deux. Alors que la partie avant coule, la partie arrière flotte pendant quelques instants et se remplit d’eau lentement jusqu’à ce qu’elle sombre à 2h20. La température de l’eau est alors de −2 °C. Aux alentours de 3 h, le canot numéro 14 commandé par le cinquième officier Harold Lowe arrive sur les lieux du naufrage après avoir vidé ses passagers dans d’autres canots.
Arrivant trop tard, il ne tire de l’eau que quatre hommes, dont l’un meurt à bord du canot. Plus tard, à 3h30, les passagers des canots aperçoivent les feux du Carpathia. À 5h30, le Californian prévenu par le Frankfurt arrive sur les lieux du désastre. Le dernier canot est récupéré à 8h30, le deuxième officier Charles Lightoller est le dernier à monter à bord. Le capitaine Arthur Rostron du Carpathia met ensuite le cap sur New York à 10h50.
TRISTE BILAN
Le naufrage du Titanic fit environ 1500 morts, le nombre variant entre 1491 et 1513 victimes. Il y a donc environ 700 rescapés. Les membres d’équipage sont les plus touchés puisque 76 % d’entre eux sont morts. 75 % des troisièmes classes ont également trouvé la mort.
D’une façon plus générale, la principale différence se situe entre les hommes et les femmes. Seules 25 % des femmes sont mortes dans le naufrage contre 82 % des passagers masculins. Proportionnellement, les enfants sont davantage victimes que les femmes, 53 des 109 enfants à bord ayant péri, soit 48,6 % d’entre eux. Le nombre plus important d’hommes morts s’explique par le fait que la règle « les femmes et les enfants d’abord » a prévalu, contrairement à la majorité des catastrophes maritimes.
Source : Wikipédia
104e jour de l’année
Vendredi, 14 avril 2023
À la douce mémoire de…
MICHEL LOUVAIN 1937-2021 – Animateur et chanteur de charme québécois.
Pensée et citation du jour
Hélas ! Est-ce une loi sur notre pauvre terre, que toujours deux voisins auront entre eux la guerre.
François Andrieux
Ça s’est passé un 14 avril…
(1865) À Washington, Abraham Lincoln se rend avec sa femme et deux amis au théâtre Ford. Un obscur acteur, John Wilkes Booth, fanatique sudiste entre dans sa loge, lui tire un coup de pistolet dans la tête puis bondit sur la scène en s’écriant : « Le Sud est vengé. » Lincoln meurt le lendemain matin, tandis que Wilkes est exécuté quelques jours plus tard.
Lincoln venait d’être réélu, n’avait cessé de proclamer son désir d’une paix sans vengeance. Il avait dû faire face aux nécessités de la guerre civile avec un véritable déchirement. Le plus urgent à ses yeux n’était pas tant l’abolition de l’esclavage que la sauvegarde de l’Union. Les circonstances l’ont obligé à aller bien au-delà de ses positions qui étaient les siennes en 1860, mais il a toujours montré une grande modération à l’égard de ses adversaires sudistes.
(1969) Une foule de 29 184 spectateurs entassés dans les estrades du parc Jarry assiste au premier match local de l’histoire des Expos de Montréal. La première rencontre de l’histoire du baseball majeur disputée à l’extérieur des États-Unis se termine par une victoire de 8-7 des Expos sur les Cards de St. Louis.
(2002) La bataille se faisait autour de deux noms : Saguenay et Chicoutimi. Le sentiment anti-Chicoutimi dans les arrondissements de La Baie et Jonquière a été assez profond pour permettre aux tenants de Saguenay de remporter la victoire par un fil. La nouvelle ville de Saguenay, créée par le décret 841-2001 du Gouvernement du Québec, regroupe sept anciennes villes : Chicoutimi, Jonquière, La Baie, Laterrière, Shipshaw, Lac Kénogami et une portion du territoire de Canton Tremblay.
Merci de votre fidélité. – Passez une excellente journée !
Merci pour ce résumé sur le Titanic
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