Un judicieux conseil

La Une

En parcourant le dernier numéro de mon « Camping caravaning », j’ai découvert un article de Paul Laquerre me rappelant une pratique répandue aux États-Unis envers les touristes canadiens ; choisir sa devise. Je vous partage cet article qui pourra vous être utile.

***

CHOISIR LA BONNE DEVISE À LA CAISSE

Pendant la période estivale, plusieurs caravaniers profiteront de leurs vacances pour se rendre sur la côte est des États-Unis et se tremper les pieds dans l’eau. Moins habitués aux mœurs commerciales que les caravaniers qui passent plusieurs mois dans le Sud chaque année, certains vacanciers pourraient se retrouver avec une facture plus élevée que prévu pour des achats faits outre-frontière. Une grande vigilance s’impose donc.

Grâce à la magie des communications modernes, de grandes chaînes de magasins à rayons telles Macy’s peuvent, lorsqu’on présente une carte de crédit pour régler ses achats, détecter sur le champ que cette carte est soutenue par une institution financière canadienne. Le terminal offre alors au client deux choix pour régler le montant de la facture : en dollars américains ou en dollars canadiens.

Peu habitué à une telle demande, un touriste pourrait cliquer automatiquement sur le bouton Canadian currency. Pensant économiser en évitant les frais afférents au taux de change et aux frais bancaires liés à la transaction, il aura tendance à choisir un règlement en devise canadienne.

Dans une telle situation, la tentation de préférer un paiement dans notre monnaie est grande et devient presque un réflexe, surtout quand transiger en anglais s’avère stressant.

Qu’on se le tienne pour dit, si l’on vous offre de payer en dollars canadiens ou en dollars de l’Oncle Sam, il faut toujours opter pour la devise américaine. Puisque votre achat sera fait dans un magasin américain, votre facture sera automatiquement ajustée en taux de change du jour, auquel s’ajouteront des frais de change (± 2 %) facturés per l’émetteur de la carte, peu importe votre choix de devise.

Jusqu’ici, on peut croire que choisir une monnaie ou l’autre aboutit au même résultat, mais non. Il existe une différence importante qui n’apparaît pas à l’écran sur lequel on confirme le règlement de l’achat et celle-ci pénalise celui qui a préféré de payer en dollars canadiens. Alors qu’il pensait s’en tirer à meilleur compte, il aura en fait déboursé un montant plus élevé.

Ce qui n’apparaît pas à l’écran du terminal, ce sont des frais de nature administrative de quelques points de pourcentage facturés par le marchand. Bien sûr, ces frais sont mentionnés sur le reçu remis à la caisse, mais comme peu de gens décortiquent les reçus de caisse, plusieurs ne savent pas qu’ils ont payé trop cher pour rien.

À titre d’exemple un achat de 82,42 U$ qu’on désire payer en dollars canadiens reviendra à 120,05 $ CA, soit un taux de conversion de 1,456521 $ CA. En revanche, si l’achat est effectué en dollars américains, le montant converti sur votre carte de crédit sera de 116,73 $ CA, soit une économie de 3,32 $CA. Et on parle ici d’un achat de 80 U$. Imaginez si vos deux semaines de vacances vous coûtent 3000 U$.

Ne soyez pas les dindons de la farce.


137e jour de l’année

Mercredi, 17 mai 2023

On célèbre aujourd’hui…

LA JOURNÉE MONDIALE CONTRE L’HOMOPHOBIE

LA JOURNÉE MONDIALE DES TÉLÉCOMMUNICATIONS ET DE LA SOCIÉTÉ DE L’INFORMATION


À la douce mémoire de…

MONIQUE MERCURE 1930-2020 – Comédienne québécoise.


Pensée et citation du jour

Dans le silence de la solitude, on n’entend plus que l’essentiel.

Carly


Ça s’est passé un 17 mai…

(1950) Le pape Pie XII nomme le cardinal Léger archevêque de Montréal le 25 mars 1950. Un mois plus tard, le 26 avril, il est ordonné évêque à Rome, le jour de son 46e anniversaire de naissance. Le soir du 17 mai suivant, Mgr Paul-Émile Léger est intronisé archevêque de Montréal, dans la basilique-cathédrale par le délégué apostolique au Canada, Mgr Ildebrando Antoniutti.

(1957) Les 7 000 travailleurs de l’Aluminium Co., affiliés à la Confédération des travailleurs catholiques du Canada (CTCC), entreprennent une grève pour améliorer les conditions de travail dans les salles de cuves. Au terme de cette grève qui se terminera quatre mois plus tard, le 18 septembre, les travailleurs obtiendront un salaire de base de 1,68 $ l’heure et une convention collective qui servira de modèle pour l’ensemble des travailleurs de l’aluminium au Québec.

(2001) Les membres du Conseil d’administration de la Société de transports de la Communauté urbaine de Montréal (STCUM) ont adopté une résolution visant à changer le nom de la station Île-Sainte-Hélène par celui de Jean-Drapeau. Ce choix est judicieux si l’on considère que le métro et l’Expo67 sur l’île Sainte-Hélène font partie de son oeuvre.


Merci de votre fidélité. – Passez une excellente journée !

Vous en pensez quoi ?

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

%d blogueurs aiment cette page :