La sécurité routière : est-ce vraiment une priorité gouvernementale ?

La Une

Les publicités percutantes où on voit des automobilistes imprudents provoquer des accidents sur nos routes sont d’actualité depuis plusieurs années. Le gouvernement ne lésine pas sur les messages. Mais est-ce suffisant ? Je crois que la cible n’est pas la bonne.

Qu’est-ce que nos gouvernements font de l’état des routes qui ne cessent de se détériorer ? On peut très facilement se comparer à Beyrouth, en temps de guerre, tant nos suspensions et directions sont sursollicitées.

Que dire également du rapiéçage. Les travailleurs ne sont même pas capables de remplir un trou et de le terminer au niveau. Au lieu des trous, les bosses les remplacent. Fissures, ornières, trous profonds, on voit ça sur des autoroutes, où la vitesse dépasse facilement 100 km/h, multipliant le risque d’accidents.

Dans les publicités, on demande aux conducteurs d’être prudents, de bien regarder et d’évaluer le danger envers tous les usagers de la route ; motos, bicyclettes, planches à roulettes, camions, autobus… Bref, il nous faut des yeux tout le tour de la tête.

Bien sûr le facteur humain y est pour beaucoup quand on conduit un véhicule mais l’État a aussi une grande part de responsabilité en sécurisant les routes avec de l’éclairage accru et des lignes de voies réfléchissantes sur les autoroutes. Il suffit de circuler chez l’Oncle Sam pour apprécier toute la différence à cet égard.

Et ne me parlez pas du climat ! On est habitué et rien n’est impossible !

L’autre soir, nous revenions d’une visite familiale à St-Constant, sur la Rive-Sud de Montréal. Il faisait nuit et une pluie légère tombait. Des conditions idéales pour se tuer ! Il faisait tellement noir que c’était difficile de bien voir la route sur ce chemin de campagne. Arrivé sur l’autoroute, aucunes lignes de délimitation des voies de circulation où les imprudents et téméraires s’en donnaient quand même à cœur joie pour doubler tout ce qui avait de lumières rouges derrière un véhicule.

Si je ne peux voir des lignes, il en va de même pour eux. Non ?

Rouler sur ces routes était carrément dangereux. Croyez-moi, j’avais vraiment hâte d’arriver à la maison. Le dernier kilomètre était un peu plus sécuritaire avec l’éclairage mais les lignes… on ne les voit plus, même en ville.

Alors avant de prévenir les automobilistes de leur comportement et de les inviter à la prudence. Il faudrait au minimum, refaire le lignage très tôt au printemps partout. Revoir l’éclairage. Et imaginer conduire sous la pluie par une nuit sombre.

Depuis des années, je me pose certaines questions sur l’entretient de nos routes. En voici quelques-unes :

Pourquoi faut-il refaire le traçage chaque année ? Parce qu’ils ne durent que le temps des roses.

Est-ce qu’il existe une peinture plus performante, plus durable ? Probablement, mais c’est trop cher, même au prix de vies humaines.

Est-ce qu’on pourrait mettre de la peinture réfléchissante, à défaut de doter nos autoroutes de réflecteurs sur les tracés ?

Pourtant, lorsqu’on s’apprête à tracer les lignes sur un nouveau pavage, on voit des petits réflecteurs qui indiquent temporairement les voies. On les voit très bien. Donc, c’est possible !

Le Québec est riche de son hydroélectricité, alors pourquoi ne pas éclairer adéquatement nos autoroutes ?

Imaginez ; pas de lignes, pas d’éclairage et une pluie pour arroser tout ça. Un cocktail dangereux tout autant que l’alcool même si on est sobre.

Quand on parle de sécurité routière ça implique tous les intervenants et pas seulement les conducteurs. L’État a sa large part de responsabilités sur le bilan routier québécois et elle doit définitivement améliorer son réseau en profondeur.

Et ces remarques s’appliquent également aux municipalités.


144e jour de l’année

Mercredi, 24 mai 2023

Une année de plus sur le chemin de la vie pour…

Louis RivardRonald Héroux

Bon anniversaire !


Pensée et citation du jour

L’homme ne peut trouver retraite plus calme et plus tranquille qu’en son âme.

Marc-Aurèle


Ça s’est passé un 24 mai…

(1918) La Loi ayant pour objet de conférer le droit de vote aux femmes est une victoire importante pour les suffragettes. La loi accorde le droit de vote à toutes les femmes de race blanche. Il est important de noter que les femmes de descendance asiatique et autochtone sont laissées pour compte.

(1945) Le gouvernement unioniste de Maurice Duplessis établit un fonds de 12 millions de dollars afin de favoriser la création et le développement de coopératives d’électricité. L’application de la loi est confiée à l’Office de l’électrification rurale. Entre 1945 et 1955, le nombre de fermes qui bénéficient d’un service d’électricité passera de 19 à 90 %.

(2008) La gouverneure générale, Michaëlle Jean, était présente à la cérémonie qui soulignait la réouverture partielle du Collège militaire de Saint-Jean, 13 ans après sa fermeture. Le Collège de Saint-Jean a offert à partir du mois de septembre 2008 un nouveau programme d’études collégiales de deux ans à 225 étudiants du secondaire ; son budget et ses effectifs étudiants équivaudront toutefois à la moitié de ce qu’ils étaient en 1995. De plus, les militaires devront encore se tourner vers le Collège militaire royal de Kingston ou un établissement civil au moment de poursuivre leur formation universitaire.


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