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Cette semaine on apprenait la fermeture, avant la fin de 2017, de la Biscuiterie Christie de Montréal, faisant de fait 454 travailleurs en perte d’emploi. Des emplois rémunérés en moyenne à 25$ l’heure. Évidemment, il ne faut pas être devin pour se rendre compte que la multinationale Mondelēz International veux transférer la production de cette usine dans un endroit à faible coût.
Notre ministre de l’Économie, de la Science et de l’Innovation, Dominique Anglade, a déjà lancé la serviette; selon elle, la décision de la compagnie est finale et irrévocable. Elle est loin d’être combative et n’est pas à la hauteur de son mandat.
Curieusement, le nouveau président des États-Unis, Donald Trump, lorsque cette même compagnie menaçait de quitter les USA, a adopté la ligne dure en invoquant des conséquences financières pour cette compagnie, le cas échéant. Ils ont fait volte-face. Et curieusement, Michel Girard, dans les pages financières du journal de Montréal de ce matin, en parle en détail. Alors je vous fait partager son opinion, qui est aussi la mienne, en vous reproduisant son article intégralement.
« Christie » que ça va mal!
Que c’est désolant de voir le gouvernement Couillard baisser les bras devant la décision de Mondelēz de fermer les portes de son usine «Biscuits Christie» à Montréal et de mettre ainsi à pied ses 454 travailleurs d’ici la fin de 2017.
Mondēlez International (anciennement Kraft Foods) est une multinationale américaine qui fabrique, entre autres, les populaires marques de biscuits Christie, Oréo et LU. À la suite de l’annonce de la fermeture de l’usine montréalaise, la ministre de l’Économie, de la Science et de l’Innovation, Dominique Anglade, a laissé entendre qu’il n’y avait pratiquement rien à faire avec les dirigeants de Mondēlez Canada, leur décision étant, semble-t-il, finale.
Le syndicat des employés de l’usine montréalaise de biscuits trouve que le gouvernement Couillard manque de combativité pour sauver leurs 454 emplois. Le syndicat a raison sur un point majeur: c’est bien beau vouloir créer 250 000 emplois en cinq ans, mais sauver les emplois existants devrait rester la priorité du gouvernement Couillard.
AU PAYS DE TRUMP
Deux poids, deux décisions. Alors que le gouvernement Couillard avoue son impuissance devant la décision de la multinationale Mondēlez de fermer son usine montréalaise, le nouveau président élu des États-Unis, Donald Trump, a réussi, lui, à faire réfléchir la multinationale américaine avant de continuer à délocaliser des usines à l’extérieur des États-Unis. Sa méthode? M. Trump a tout simplement lancé un message sans équivoque à Mondēlez et autres entreprises qui veulent quitter les États-Unis pour produire ailleurs à plus bas prix: il y aura des conséquences. Financières, s’entend.
Avec Trump au pouvoir, ce sera le retour du Made in America. Et gare aux entreprises américaines qui vont délocaliser leurs usines! Chez-nous, au Québec, on reste trop souvent passif devant la délocalisation d’emplois. Qu’a fait Québec pour empêcher les projets de Bombardier de transférer ailleurs une panoplie d’emplois? Qu’a-t-il fait pour éviter qu’Air Canada transfère ailleurs des emplois d’entretien de ses avions? Malheureusement pas grand-chose!
CHIFFRES TROMPEURS
En l’espace d’un an, le taux de chômage au Québec a baissé de 1,3 point de pourcentage, passant ainsi de 7,5 à seulement 6,2%. C’est le plus bas taux depuis 1976, l’année des Jeux olympiques de Montréal. C’est très bien. Mais ne nous emballons pas trop vite avec ce taux de chômage à 6,2%. Pourquoi? Parce qu’une portion importante de la baisse enregistrée en novembre (-0,6 point de point de pourcentage) est attribuable à la diminution de la population active, laquelle comprend les travailleurs et les personnes cherchant un emploi.
Par ailleurs, en un an, il s’est créé au Québec 80 600 emplois. Bravo! Mais de ce nombre imposant, seulement 28 600 emplois à temps plein ont été créés, soit le tiers. Autre constat pas piqué des vers: presque la moitié des emplois créés au cours des 12 derniers mois proviennent du secteur… public, soit 39 100 emplois. Vive l’impôt!
Pleinement d’accord avec toi. Reste maintenant le boycot des produits, c’est de notre ressort.
À la r’voyure ….
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Entièrement d’accord avec toi. C’est maintenant à nous de boycotter ses produits. C’est de notre ressort.
Bon séjour au pays de Trump et à la r’voyure….
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J’aimerais savoir une chose. Dans la baisse du chômage, combien est attribuable au fait que les personnes qui on collecté le max de semaines (42 je crois) tombe sur le BS.
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