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La Une
J’écoute tout ce qui se dit ou s’écrit sur la Santé au Québec ; le manque d’infirmières, le temps supplémentaire obligatoire, le transfert des compétences vers le privé, le délestage, les syndicats, bref il y a péril en la demeure. Un vrai bordel. Des sables mouvants dont on n’arrive pas à se sortir.
LES INFIRMIÈRES
Ce n’est pas un simple travail, c’est une vocation. Ne devient pas infirmière qui veut. Il faut les qualités inhérentes à la fonction. On nous dit qu’il en manque 4000 et qu’il faut trois ans pour en former une seule. Ces personnes sont-elles toutes prêtes à s’occuper de malades, de les soigner, de vivre des situations difficiles. Non ! Plusieurs abandonnent parce qu’ils ne possèdent pas cette vocation.
La maladie ne choisit pas ses moments pour frapper et le personnel en soins de santé n’y peut rien et il faut des soldats pour intervenir et un de ces moyens est justement le temps supplémentaire obligatoire.
Ces vocations impliquent le surpassement parce que ce personnel est tout aussi indispensable qu’un médecin, d’un chirurgien. Ils sont aux premières lignes. Il faut être fait fort et dévoué à l’extrême pour exercer.
Comme les policiers, les pompiers, les médecins et tous ceux qui doivent répondre aux urgences doivent accepter les heures interminables et stressantes sinon, ils ne sont pas dans le bon domaine.
Se déplacer vers le privé, ne règle pas le problème à la base. Il faut former des infirmières. Il faut stimuler les jeunes à joindre les rangs de ce personnel soignant.
LE GOUVERNEMENT
Le gouvernement aura beau installer toutes sortes de réformes, si personne ne veut occuper ces postes, il ne pourra rien faire. Il faut promouvoir les emplois en santé, ajouter des mesures incitatives, cibler des stages sur le terrain durant leur formation. Montrer le vrai travail au quotidien, le dévouement et l’immense satisfaction que procure ces relations humaines.
Le délestage est un autre pavé dans la marre. Il n’est pas normal d’attendre plusieurs mois avant sa chirurgie. La souffrance est transférée vers les malades. La pandémie a amplifié une situation qui existait déjà depuis des lunes.
Je ne sais pas si le privé est subventionné par l’État, mais si c’est le cas, ça devrait cesser. Au privé, le citoyen paie, favorisant les mieux nantis. Au prix que chaque Québécois débourse annuellement pour notre régime universel d’assurance maladie, il devrait bénéficier de tous ces budgets en priorité.
LES SYNDICATS
La tour de Babel ! Un paquet de syndicats tellement gros, qu’il est impossible de tous les nommer. Par contre, ils revendiquent ! Et c’est très bien ainsi puisqu’ils remplissent leur rôle.
Cependant, quand on les écoute sur toutes les tribunes, ils sont incapables de trouver des solutions. Ils n’en ont pas ! On les voit sans toutes leurs publicités dans les médias. Du chialage pour ci, pour ça, et leurs revendications sont tellement techniques que monsieur tout le monde en perd son latin sans rien n’y comprendre.
Le citoyen, ce qu’il veut lorsqu’il est cloué sur un lit d’hôpital, ce sont des soins de qualité, de la compassion, de la compréhension et de l’attention.
Les syndicats de la Santé devraient revoir leurs publicités en valorisant le travail de leurs membres. Ils crient haut et fort le manque de personnel mais jamais, on ne voit promouvoir la vocation d’infirmières, leurs implications, les avantages et des incitations envers les jeunes à embrasser cette voie.
DES CHANGEMENTS DURABLES
Il faut arrêter les tentatives de réformes que s’échangent les formations politiques dès qu’elles sont au pouvoir. C’est toujours un éternel recommencement et ça ne fait qu’empirer la situation. Qui en souffre au bout de la ligne ? Le malade ! Celui qui n’a rien demandé et qui paie sans obtenir d’être soigné rapidement et à la hauteur de ce qu’il donne de sa poche.
S’il y a une personne qui mérite toute notre admiration, c’est le présent ministre de la Santé, Christian Dubé. Très rarement, on a vu un homme, un ministre, dédié entièrement à son travail. Il est méthodique, clair, engagé, calme, en plus d’être un excellent vulgarisateur pour bien faire passer ses messages, expliquer des situations, un peu beaucoup comme le faisait feu René Lévesque. Mais sans être un surhomme, il a toute mon admiration pour son travail inlassable malgré cette pandémie.
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