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Le virus varicelle-zona infecte plus de 95 % des Nord-Américains. Son nom scientifique est herpes zoster. Ce virus reste dans le corps humain après l’infection, en dormance dans un ganglion nerveux à la racine d’un nerf sensitif, responsable entre autres de la transmission des informations de douleur.
Le réveil du virus herpes zoster zoster entraîne le zona. Des vésicules qui deviendront des croûtes apparaissent sur la peau. Cette éruption dure entre deux et quatre semaines. Elle est parfois précédée pendant quelques jours par une douleur sourde, des sensations de décharges électriques ou de brûlures le long du nerf affecté.
Une personne sur trois sera atteinte de zona au moins une fois à un moment de sa vie ; cette proportion augmente à près de 50 % chez les personnes de 85 ans et plus. Certaines personnes auront plus de dix épisodes dans leur vie.
Le déclin de l’immunité en lien avec l’âge est associé avec une augmentation du risque de zona. Toutes les situations menant à un affaiblissement du système immunitaire augmentent ce risque, notamment les cancers et leurs traitements, les médications de type agent biologique, comme le Rituxan ou l’Enbrel, et certaines infections chroniques comme l’infection à VIH.
Plusieurs problèmes médicaux chroniques peuvent aussi entraîner un risque accru de zona. C’est le cas du diabète.
En plus de l’âge, le diabète constitue un facteur de risque non seulement pour l’apparition d’un zona, mais aussi pour ses complications.
Le zona est le plus souvent localisé, touchant le territoire d’un seul nerf, ou dermatome. Il est ainsi toujours unilatéral, c’est-à-dire présent d’un seul côté du corps. Le thorax est souvent touché.
Les régions autour de l’œil ou de l’oreille peuvent entraîner de complications importantes. Une paralysie faciale est possible. Une douleur, persistant au site des lésions initiales et se poursuivant parfois sur plusieurs mois après leur guérison est appelée « névralgie post-herpétique ».
Le zona produit une réaction inflammatoire dans le corps qui sera associée à une augmentation du risque de maladie cardiovasculaire dans les mois qui suivront. Le zona ophtalmique augmente tout particulièrement le risque d’accident vasculaire cérébral.
En cas de zona autour de l’œil, il sera urgent de consulter pour prévenir certaines complications. Une médication antivirale pourra un peu limiter le nombre de lésions sur la peau, mais n’aura malheureusement pas d’incidence sur les risques de névralgie post-zona ou les autres complications.
Il est maintenant possible de prévenir efficacement le zona. Deux vaccins sont offerts au Canada. Le Comité d’immunisation du Québec recommande d’utiliser préférentiellement le vaccin le plus récent, le Shingrix.
Ce vaccin ne contient pas de virus vivant et est recommandé même pour les personnes dont le système immunitaire est très affaibli. D’ailleurs, en raison de leur risque élevé de zona, le vaccin, recommandé pour tous les 50 ans, est recommandé dès 18 ans pour les personnes immunodéprimées.
Le vaccin Shingrix se donne en deux doses devant être espacées de deux à douze mois. Le vaccin vivant, le Zostavax II, moins efficace et offrant une protection de courte durée, peut être utilisé, mais uniquement pour les personnes ayant un bon système immunitaire.
Actuellement, les vaccins contre le zona sont aux frais des patients. Vous pouvez vous procurer ce vaccin auprès des pharmaciens et des cliniques santé-voyage.
Si vous n’avez pas encore complété votre vaccination contre la COVID-19, sachez qu’il est recommandé de ne recevoir aucun autre vaccin (incluant le vaccin contre le zona) 14 jours avant et 28 jours après chaque dose de vaccin contre la COVID-19.
Source : Dominique Tessier, M.D., CCFP, FCFP, médecin de famille, CHUM, Groupe Santé Voyage et clinique médicale urbaine du Quartier Latin. Revue Plein Soleil. Été 2021, p62
15 octobre 2021
288e jour de l’année
On célèbre aujourd’hui…
LA JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA CANNE BLANCHE
LA JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA FEMME RURALE.
LA JOURNÉE MONDIALE DU LAVAGE DES MAINS
Une année de plus sur le chemin de la vie pour…
Michelle Courval
Bon anniversaire !
On jase là…
Suggestion pour le ministre de la Santé, Christian Dubé
Pour tout le personnel soignant du Québec qui refusent toujours la double vaccination : obligation d’un test COVID trois fois par semaine à 100 $ chacun.
Si la personne est déclarée positive à la COVID, sans hospitalisation : suspension sans salaire, jusqu’au moment de reprendre le travail avec deux doses reçues.
Si elle doit être hospitalisée aux soins intensifs, 1000 $ par semaine d’hospitalisation et suspension sans salaire jusqu’à son retour au travail.
Bien sûr, totalement aux frais de l’employé et retenu sur sa paye, dès la première occasion.
Pensée et citation du jour
Un imprimeur est un homme qui ne manque pas de caractère et qui cherche à faire bonne impression.
Serge Mirjean
Ça s’est passé un 15 octobre…
(1793) Première ascension d’un ballon.
(1912) Première traversée du Canada en voiture.
(1996) Le barrage, le réservoir et la centrale souterraine de LG-2 porteront désormais le nom de Robert Bourassa. Motion adoptée unanimement par l’Assemblée nationale du Québec, en hommage à l’ancien premier ministre du Québec.
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