S’excuser ou reconnaître ?

La Une

Le Journal de Montréal rapportait dans son édition d’hier, la rencontre historique des Autochtones du Canada avec le Pape François au Vatican.

Ça fait déjà un bon moment que j’en entends parler. Que les Autochtones exigent des excuses de l’Église pour les torts causés par elle, notamment dans les récentes découvertes de sépultures non-identifiées, le scandale des pensionnats d’enfants.

Je ne nie pas les faits mais de là à s’excuser, je ne vois pas ce que ça changerait à la situation. Comment peut-on s’excuser officiellement de ce qu’on n’a pas fait personnellement ? La reconnaissance des faits serait beaucoup plus juste.

Le Pape François n’est pas responsable de ce qu’on a découvert. Les responsables sont morts.

Comme le définit Le Petit Robert, l’excuse est une raison alléguée pour se défendre d’une accusation, d’un reproche, pour expliquer ou atténuer une faute. Celui qui pose le geste doit s’excuser en son nom personnel.

Par exemple; votre adolescent en agresse verbalement un autre en dépassant les bornes, le traitant de tous les noms, l’insultant sur sa race, son orientation sexuelle ou autre, y allant de quolibets, frisant aussi la diffamation. Allez-vous vous excuser pour lui ? En revanche vous pouvez reconnaitre les faits et exiger que votre ado s’excuse. Parce que c’est lui l’agresseur. C’est lui, le responsable. Vous n’avez pas à vous excuser à sa place

Quand on s’excuse, on s’implique personnellement, on exprime un manquement, un geste déplacé, déraisonné et qui peut dépasser nos pensées, contrairement à la reconnaissance d’un événement qui implique une communauté. On reconnaît une faute grave au nom d’une institution comme l’Église. Là est toute la différence. C’est aussi reconnaître des torts, des abus, causés par d’autres et dans un contexte spécifique.

J’approuve la démarche des Autochtones envers l’Église. Ce qui s’est passé jadis est condamnable mais les responsables ne sont pas identifiés ou sont décédés. C’est pourquoi je pense que la « reconnaissance » des faits et de ces atrocités, servirait la communauté autochtone, beaucoup plus que des « excuses ».

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92^e jour de l’année

Samedi, 2 avril 2022

On célèbre aujourd’hui…

LA JOURNÉE MONDIALE DE L’AUTISME

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À la douce mémoire de…

JACQUES THERRIEN 1940-2015, ex-saisonnier hivernal à Pioneer Village.

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Une journée de plus sur le chemin de la vie pour…

Dimitri Rodrigue

Bon anniversaire !

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On jase là…

Avez-vous visionné la performance musicale de quelques acteurs de la quotidienne District 31 ? Allez faire un tour sur Facebook. Ça fait un malheur. C’est du bonbon !

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Pensée et citation du jour

N’insulte pas le crocodile avant d’avoir traversé la rivière.

Proverbe africain

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Ça s’est passé un 2 avril…

(1968) Création de la première loterie au Québec; la loterie volontaire du Maire de Montréal, Jean Drapeau.

(2005) Le pape Jean-Paul II (de son vrai nom Karol Wojtyla) s’éteint à 84 ans, après 26 ans de pontificat. Il était rongé par la maladie depuis plusieurs années, et avait subi plusieurs opérations. Plus de 60 000 personnes se sont rassemblées place Saint-Pierre à Rome à l’annonce de son décès. On retiendra de son pontificat (le 3ème plus long de l’histoire) ses nombreux pèlerinages (104 pays visités), la lutte contre le communisme et le nazisme, le rapprochement entre les religions, et son attachement aux valeurs traditionnelles.

(2011) Pour l’ensemble de son oeuvre, qui va de « Je danse dans ma tête » à « Notre-Dame de Paris », le grand parolier Luc Plamondon a été intronisé samedi au Panthéon des auteurs et compositeurs canadiens.

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