Bienvenue dans mon univers ! Vous êtes ici chez vous.
La Une
À écouter les personnes en autorité, les victimes sont vraiment les laissés pour compte lorsqu’ils tombent sous les balles de malades mentaux.
UVALDE, TEXAS
Au lieu de reconnaître la prolifération des armes de combat aux États-Unis et d’imposer un contrôle plus strict, les autorités prônent plutôt d’armer encore plus de personnes; professeurs, surveillants, anciens combattants et pourquoi pas monsieur tout-le-monde pour se défendre.
Vous voyez ça, des tirs croisés entre individus armés qui ne sont pas tous des tireurs d’élite. Ça fera plus de mort en amplifiant le problème. Des carnages insensés !
Malheureusement, je perçois très peu de compassion envers les 21 personnes, dont 19 enfants qui ont payé de leur vie, le geste délibéré d’un adolescent de 18 ans, amoureux fou des armes. On n’en n’a presque pas parlé, une fois leur identité dévoilée.
Comme pour tourner le fer dans la plaie, à Houston, dans ce même État, la National Rifle Association (NRA) tenait son congrès, soutenant ardemment la nécessité d’armer l’Amérique.
Encore là, absence totale de compassion et de respect pour les victimes. On est là pour vendre.
– Monsieur, venez voir notre dernier fusil d’assaut qui peut tirer 100 balles en quelques secondes. Une arme de destruction massive pour vous protéger des bandits, ou provoquer une tuerie. Vous avez 18 ans ? Alors il est à vous pour la modique somme de 500 $, et sans autre exigence. Dieu vous protège. Dites-moi jeune homme, êtes-vous sobre ?
– Évidemment monsieur. Je suis trop jeune.
– C’est vrai, excusez-moi. Voilà votre paquet !
Donald Trump n’a rien trouvé de mieux à dire que pour éviter ce genre de massacre, il fallait s’armer. Le même imbécile qui encourageait d’investir le Capitole et qui est toujours borné à affirmer s’être fait voler la dernière élection présidentielle. On peut parler de maladie mentale dans son cas.
Porter une arme à sa ceinture est perçu comme une tendance, une protection supplémentaire pour les Américains devant une menace potentielle. Une surdose de testostérone.
FAR-WEST
Vous vous souvenez des films western américains et leurs chasseurs de primes ? Ils sillonnaient le pays à la recherche de truands et de criminels recherchés par la justice, morts ou vifs. Lorsque la proie était en vue, ils la tiraient puis montait la dépouille sur le dos d’un cheval pour la livrer aux autorités et empocher la récompense.
C’était une fiction qui rejoindra la réalité d’aujourd’hui, avec les arguments des pro-armes. L’époque du far-west revie.
Quelques jours encore et on ne parlera plus des victimes, jusqu’au prochain massacre. Parce qu’il y en aura d’autres.
LA COUR SUPRÊME DU CANADA
Très décevant de rendre anticonstitutionnelle le cumul des peines pour les meurtres multiples. On a beau dire, on a beau faire, ça m’irrite au plus haut point quand le juge en chef Richard Wagner et ses acolytes magistrats, unanimement, affirment que les assassins ont droit à une seconde chance. Qu’un tueur de masse puisse réintégrer la société au terme d’une longue période d’incarcération.
Encore là, on fait quoi des victimes ? La deuxième chance, eux, ils ne l’auront pas ! Ils ne sont pas responsables de leur mort, mais celui qui leur aura enlevé leur vie le pourra.
Une autre absence totale de compassion envers les victimes.
Moi, des décisions de la sorte, de cette confrérie de toges hautement perchées, m’écœure littéralement. Encore plus, quand cette décision est aussi rétroactive et sera appliqué aux assassins qui ont déjà reçu des sentences cumulatives de plus de 25 ans.
Allez raconter cela aux proches des victimes qui ont perdu un être cher alors que son meurtrier aura coûté 2,9 millions $ à la société libre, pour lui permettre de vivre jusqu’au moment d’avoir la chance de réintégrer la société.
On a vraiment une société de plus en plus bizarre quand un assassin reçoit plus d’attention qu’une victime à qui il a enlevé la vie.
149e jour de l’année
Dimanche, 29 mai 2022
PROJECTEURS SUR…
On célèbre aujourd’hui…
LA JOURNÉE INTERNATIONALE DES CASQUES BLEUS DES NATIONS UNIES
Comportement de la langue française au Québec…
Raison sociale : WISE BY NATURE (Fabricant de smoothies secs).
Anglicismes : PITCH (Arguments de vente).
On jase là…
Dès l’adoption du projet de loi 96, les antagonistes se sont déclarés prêt à la contester coûte que coûte. Il y a seulement au Québec que ces choses-là arrivent. L’exemple qui me vient en tête c’est en Alberta, alors que le premier ministre de l’endroit refusait de servir les francophones en français. Son raisonnement ? Les francophones de l’Alberta sont bilingues donc ça se passera en anglais !
Pour moi, un immigrant au Québec ne devrait pas se qualifier et être accepté à moins qu’il ne parle déjà le français. Pas 1 mois, 6 mois, un an pour apprendre. Sans aucun délai ! Une simple question de respect envers la terre d’accueil.
Pensée et citation du jour
Je ne connais pas la clé du succès, mais je sais que la clé de l’échec, c’est d’essayer de plaire à tout le monde.
Bill Cosby
Ça s’est passé un 29 mai…
(1914) L’Empress of Ireland était un paquebot de la Canadian Pacific Railway Company. Son naufrage dans l’estuaire du fleuve Saint-Laurent le 29 mai 1914 fit 1012 victimes parmi les 1477 personnes embarquées.
(1942) White Christmas est une chanson de Noël écrite au début des années 40 par le compositeur américain Irving Berlin. Crosby chanta White Christmas la première fois en décembre 1941, à l’occasion de son émission de radio « The Kraft Music Hall », sur les ondes de NBC. Bing Crosby enregistra une première version le 29 mai 1942 avec le John Scott Trotter Orchestra et les Ken Darby Singers dans les studios de Decca. La chanson fut incluse dans le film « Holiday Inn » (1942).
Le 3 octobre 1942, la chanson entrait dans les palmarès. Le 31 octobre elle était #1. Vers la fin de la guerre, « White Christmas » est devenu le simple le plus vendu de tous les temps, battant tous les records. Revenant à plusieurs reprises dans les palmarès, elle en a atteint de nouveau le sommet en 1945 et 1947. Une nouvelle version fut enregistrée le 19 mars 1947 avec les mêmes accompagnateurs, la bande originale de 1942 ayant été endommagée. C’est la version la plus récente que l’on peut entendre aujourd’hui. On estime les ventes du simple à plus de 50 millions d’exemplaires.
(2007) L’ex-juge Bernard Grenier n’a pu déterminer la provenance de l’argent qui a permis d’organiser le grand rassemblement fédéraliste tenu à Montréal trois jours avant le référendum du 30 octobre 1995. Des fédéralistes ont dépensé illégalement plus d’un demi-million de dollars lors du référendum de 1995 et le Parti libéral du Québec a manqué de vigilance à cet égard; telles sont les principales conclusions à laquelle en arrive l’ex-juge Bernard Grenier dans un rapport explosif rendu public par le Directeur général des élections (DGE), Marcel Blanchet.
Merci de votre assiduité. – Passez une excellente journée !