La panne… à un bien mauvais moment

La Une

On ne peut pas tout prévoir, sauf quand ça arrive.

Avant hier soir, rien au programme. C’est le hockey à la télé; Colorado contre Tampa Bay. Je m’installe confortablement au salon devant la 65 pouces et dans mon Elran inclinable, jambes en l’air évidemment, au cas où je tomberais dans les limbes.

Pendant ce temps, Louise regarde ses émissions sur la télé de la chambre. Bref, une belle soirée tranquille et sans histoire comme on les apprécie de temps en temps.

Les joueurs s’échauffent sur la glace en attendant l’hymne national américain. Je suis fébrile un peu parce que j’ai prédit la coupe Stanley à l’Avalanche. Une victoire les propulserait à un seul gain du Nirvana !

Avant que l’hymne national ne soit chanté, tout s’arrête ! La panne électrique ! Plus de télé, seuls une petite chandelle et le palmier du salon éclairés grâce à des piles répandent une lueur. Bah ! Il fait encore entre chien et loup à l’extérieur et ça ne durera probablement pas longtemps.

On pensait bien !

À trois reprises, le courant est revenu une fraction de seconde pour finalement nous plonger dans le noir.

Nos cellulaires et tablettes se déchargent rapidement. Ils en sont à 35 %. Ça devrait revenir. Attendons.

On sort une lampe de poche et un fanal à piles pour s’éclairer. Dehors, la nuit est tombée et ça fait une demi-heure que nous sommes dans le noir. Le corridor de l’immeuble est dans l’obscurité. Une chance que personne n’ait utilisé l’ascenseur.

J’entre dans une pièce et j’allume l’interrupteur. Évidemment, pas de lumière. C’est fou comme dans ces moments on utilise machinalement un bouton ou un interrupteur, tout ce qui fonctionne à l’électricité. Bizarre.

Avec ce qui me reste de pile, je me connecte au site d’Hydro Québec, pour constater que nous sommes 775 dans le noir. La raison : bris d’équipement. Ils prévoient rétablir le courant vers 23h.

Bon alors on fait quoi ? Louise maugrée parce qu’elle manquera ses émissions. Moi, je reste sur le site de la LNH pour au moins obtenir le pointage en cours. 1-0 Tampa. Puis 1-1…

Louise, à l’aide du fanal, lit quelques pages de son livre pendant que je retourne à mon fauteuil. Je m’endors sporadiquement. C’est le silence mais j’aimerais mieux le hockey. Pas le choix. La panne est ciblée. Un petit secteur parce qu’au coin, les feux de circulation fonctionnent.

2-1 Tampa, puis 2-2…

La soirée passe et le 23 heures arrive. Toujours rien. Louise décide d’aller au lit. Bonne idée ! Moi je veille.

Oups… c’est la prolongation à Tampa. J’ai l’impression de manquer toute une partie. J’imagine ! Puis, à 12:02, Nazem Kadri, brise l’égalité et le Colorado l’emporte. Ils mènent 3-1 dans la série. Je souris. Ma prédiction tend à se confirmer.

Finalement, à 1h12 du matin, la lumière fut ! Bonne nouvelle, je vais pouvoir dormir. Mais avant, l’ajustement des horloges s’impose… la cuisinière, le micro-ondes, sans oublier de fermer ce qui était resté ouvert. Je regarde dehors, c’est plus « vivant », même si les voisins dorment.

La normalité énergétique reprend son cours.

Pourquoi cette panne finalement. Pas de pluie, pas d’orage, un peu de vent, température confortable. Mystère parce qu’Hydro dit que c’est un bris d’équipement.

Le post mortem est qu’il me faudra acheter quelques bougies et un allumeur de barbecue, pour la prochaine panne de courant. C’est dans ces moments-là qu’on prend conscience de ce qui nous manque.

Voilà ! Prochain duel, ce soir au Colorado !


175e jour de l’année

Vendredi, 24 juin 2022

On célèbre aujourd’hui…

LA SAINT-JEAN-BAPTISTE

LA FÊTE NATIONALE DU QUÉBEC


Une année de plus sur le chemin de la vie pour…

Ronald Lavigne

Bon anniversaire !


Comportement de la langue française au Québec…

Raison sociale : TINKTUBE (construction et assemblage en tubes)

Anglicisme : GAME-CHANGER (changer la donne)


On jase là…

Je viens à l’instant de vérifier la date d’expiration de nos passeports Louise et moi. C’est pour juillet 2026. Ouf ! Il me reste encore 4 ans. J’espère que la crise sera résorbée, que l’ami Justin aura levé les feutres et qu’il restera encore des chaises de plage en magasin.


Pensée et citation du jour

Vive le Québec ! Et vive le Québec… libre !

Général Charles De Gaulle


Ça s’est passé un 24 juin…

(1638) Première fête de la Saint-Jean-Baptiste. Les habitants de la Nouvelle-France célèbrent pour la première fois la fête de la Saint-Jean. D’abord, il y avait la fête religieuse suivie comme en France, par des coups de canon et des feux de joie car la Saint-Jean correspondait aussi au solstice d’été.

(1968) Le lundi de la Matraque fut une émeute à la veille d’une élection fédérale lors du défilé de la Saint-Jean-Baptiste, le 24 juin 1968 à Montréal. Dans des estrades d’honneur se trouvaient, entre autres Pierre Elliott Trudeau, le maire Jean Drapeau et d’autres dignitaires. Les mouvements nationalistes se joignent à la parade et arrivés devant l’estrade, crient : « Trudeau traître, Trudeau vendu, à bas Trudeau ». En peu de temps, l’émeute éclate. Toutes sortes d’objets sont lancées dans les gradins. La police intervient massivement en frappant tout ce qui bouge : homme, femme, enfant. Il y eut 125 blessés.

(2008) Des dizaines de milliers de personnes étaient présentes au coin des rues Sherbrooke et Fullum, mardi, à Montréal, pour le départ du défilé de la Saint-Jean-Baptiste soulignant la Fête nationale du Québec. En plus des chars allégoriques, des danseurs, des statues format géant des personnalités marquantes du Québec et des drapeaux fleurdelisés, la chef du Parti québécois, Pauline Marois, et le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, étaient sur place. Pour l’occasion, Mme Marois a mis la politique de côté, le temps d’un après-midi. En plus de qualifier le défilé 2008 de « spécial » en raison des fêtes du 400e anniversaire de Québec, elle a rappelé sa fierté d’être Québécoise.


Merci de votre assiduité. – Passez une excellente journée !

2 commentaires sur “La panne… à un bien mauvais moment

  1. Bonjour, Normand et Louise,

    Bravo pour tes prévisions sportives!

    Panne d’électricité: Dans ces circonstances, nous utilisons un radio transistor à batteries qui nous a été donné par mon frère parce que nous lui avions prêtée notre roulotte 16 pieds Appalaches ainsi que notre auto Beaumont 1968 pour leur voyage de noces, le 23 Juin 1973. Lui m’avait prêté son Duster 340, Transmission Hurst, 1971.

    C’était d’ailleurs leur 49e anniversaires de mariage hier. Un beau souvenir qu’il me plaît à vous partager.

    Gilles et Lise

    J’aime

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