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La Une
En feuilletant les journaux de fin de semaine, je me suis demandé ce qui arrivait à cette société pour faire les pires conneries qui dérangent notre petite personne.
J’en arrive toujours à cette maladie du « je, me, moi ». Évidemment je généralise parce que comme l’adage le dit, les gens heureux n’ont pas d’histoire, mais avec toutes les réactions des gens, depuis cette pandémie, les mauvais comportements se sont accentués. Pourquoi ? Ah, j’oubliais, la pandémie… elle a dérangé bien des cervelles d’oiseaux.
LES VOYAGES
L’irritation est palpable de ce temps-là dans les aéroports. Ici à Montréal c’est le bordel et comme partout ailleurs dans le monde, la pénurie de personnel fait des ravages. Mais les voyageurs sont aussi à blâmer avec leurs agissements égocentriques.
On l’a vue, les agentes de bords encaissent les menaces, insultes, jusqu’aux agressions physiques, dans les avions et pour lesquelles ils ne sont responsables de rien. Les petits lapins n’ont rien compris à la situation qui vient bouleverser leur petit quotidien personnel. Ils veulent partit, s’enfuir, visiter leurs proches. Wow les moteurs, on respire par les trous de nez. Inacceptable !
Même constat du côté des compagnies aérienne. Incompétence des gestionnaires, et fort de leur expérience, ils auraient dû prévoir cette situation. Pas grave, ils vont trouver moyen d’empocher quelques bonis de « performance ». Pendant qu’ils se font discrets, les agents de bord encaissent les agressions verbales et physiques des petits lapins exaspérés.
Mes questions : le monde est viré fou. La pandémie les a empêchés de voyager et voilà qu’ils sont lâchés lousses et veulent parcourir le monde a tous prix. Pourquoi ont-ils tous décidé de partir en voyage en même temps ? Ils n’auraient pas pu attendre ? Se donner le temps que la situation se résorbe… Non ! C’est là-là ! La famille, ça fait des années qu’ils ne l’ont pas vu, donc ça presse !
Imaginez si demain on demandait aux Montréalais de quitter la ville devant un danger menaçant… Ce serait définitivement la ruée vers les moyens de transport. Et c’est normal. C’est exactement la même chose au niveau de l’achalandage, mais il n’y a pas péril en la demeure. Tout le monde voit les bulletins de nouvelles, mais je-me-moi veut absolument partir.
Et tout ça à cause de la pandémie… pu capable !
Un gros coup de baguette au gouvernement de l’ami Justin et son service de passeport. Leur inaction à renouveler les passeports en temps de pandémie malgré tout, aurait permis d’éviter l’engorgement actuel. Un gouvernement c’est élu pour gouverner. Dans ce dossier, ils se sont traîné les pieds. Des incompétents comme dans une république de bananes.
LA PÉNURIE DE LOGEMENTS
Là aussi c’est la folie furieuse. Il manque 600 logements pour le 1er juillet. On vient de l’apprendre, en plein jour de déménagement. Tu parles d’une coïncidence ! Pourtant, ça fait des lunes que les déménagements se font le 1er juillet de chaque année.
Je comprends la hausse des loyers, comme irritant, mais il y a des questions sans réponses qui me chicotent et pour lesquelles je n’ai pas entendu de réponse à travers tous les reportages :
Pourquoi les gens déménagent ? Ils ont été évincés, ont eu une forte augmentation de loyer, veulent changer d’air, n’en peuvent plus, était-ce essentiel ? Puis, ont-ils décidé de ne pas renouveler leur bail, pour ensuite chercher un nouvel appartement, ou le contraire ?
Le prix d’un appartement, ça fait des lunes que ça augmente. Ils sont hors de prix sauf pour les propriétaires qui encaissent sans scrupules.
Non, vraiment, je regarde ça et j’en ris, même si ce n’est pas drôle. C’est pathétique d’en être rendu là, en 2022, avec toute la technologie qui nous entoure.
Comment on a fait ? Facile, on n’a rien fait !
187e jour de l’année
On célèbre aujourd’hui…
LA JOURNÉE INTERNATIONALE DU BAISER
À la douce mémoire de…
ENRICO MORRICONE 1928-2020, Maestro italien auteur des bandes originales des films western-spaghettis.
On jase là…
Le juge Matthieu Poliquin (il aurait dû se prénommer Clément) a accordé l’absolution conditionnelle à l’ingénieur Simon Houle pour un crime sexuel dont c’était une récidive. Moi j’appelle ça une faveur. Le monsieur, qui était en liberté pendant les procédures a pu terminer ses études, éviter un casier judiciaire pour lui permettre de voyager pour son travail. C’est pas beau ça ? Il ne manque que le 6/49. Quel message on envoi aux victimes ? Heureusement, la Couronne portera la cause en appel.
Pensée et citation du jour
On ne trouve guère un grand esprit qui n’ait un grain de folie.
Sénèque
Ça s’est passé un 6 juillet…
(1917) Le projet de loi qui doit établir le service militaire obligatoire au Canada est adopté en deuxième lecture aux Communes. Le gouvernement fédéral vote la conscription. Elle prendra force de loi le 29 août 1917. Les francophones sont très majoritairement contre la participation à la guerre ; les anglophones sont très majoritairement en faveur.
(1942) Le convoi QS-15 (Québec-Sidney) est attaqué par l’U-132 du capitaine Ernst Vogelsang et voit trois de ses 12 navires coulés en moins de 30 minutes. Deux sont des navires britanniques (le Dinaric et le Hainaut) et l’autre est grec (l’Anastassios Pateras).
Le sous-marin fut chassé par le navire d’escorte, le dragueur de mines de classe Bangor, NCSM Drummondville mené par le lieutenant J.P. Fraser qui lança une série d’attaques à la grenade sous-marine. Quatre chasseurs Curtiss Kittyhawk du 130e Escadron basé à Mont-Joli se lancèrent à la recherche du U-boot. Le commandant d’aviation J.A.J. Chevrier qui dirigeait cette mission n’en revint jamais, son appareil fut porté disparu.
(2013) C’est un train fantôme qui a dévasté Lac-Mégantic, en Estrie, cette nuit. Le convoi de pétrole brut s’est mis en mouvement tout seul, pendant un changement de quart de travail, à Nantes, juste à l’ouest de la municipalité touchée.
Plus de 11 heures après l’événement, le centre-ville brûle toujours et, selon RDI, une soixantaine de personnes manquent à l’appel. Le train s’est arrêté à Nantes pour un changement de quart, a expliqué Joe McGonigle, vice-président marketing de la Montreal Maine & Atlantic Railway, à La Presse. Le chef de train (engineer) a mis les freins, selon ce qu’il dit, et a quitté pour son hôtel à Lac-Mégantic.
Le plan était que le train devait rester immobile pendant quelques heures en attendant le changement de quart. Le train s’est emballé, dit-il. Les wagons se sont détachés et ils ont déraillé. Il semble que les freins étaient bien serrés sur les locomotives, dit-il. On a retrouvé les locomotives, plus haut, à un demi-mile (800 mètres). Selon M. McGonigle, le train comportait cinq locomotives et 77 wagons transportant du pétrole léger en provenance du gisement Bakken, au Dakota du Nord.
Le bilan des victimes s’établit à 47 morts dont 40 ont été formellement identifiées. L’identification a été particulièrement difficile car, selon les pompiers, la température a pu atteindre 3 000°C au centre du brasier.
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