Brin d’histoire : Il y a 52 ans, le traître voulait à tout prix, tuer une mouche avec un canon

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UN 16 OCTOBRE LE PLUS SOMBRE DE NOTRE HISTOIRE

Le traître, c’est Pierre Elliott Trudeau. Comme Ponce Pilate, c’est ce Montréalais qui a voulu nous anéantir et nous mettre au pas sur-le-champ, pendant la crise d’octobre 1970.

LE GESTE ANTI-DÉMOCRATIQUE

À 4h du matin, ce jour-là, à la demande de Robert Bourassa, le Premier ministre du Canada, Pierre Elliott Trudeau, proclame l’état d’insurrection appréhendé. C’est alors la Loi des mesures de Guerre en temps de paix (War Measures Act) à travers le Canada.

Le Québec est en état de siège. Au réveil, les Montréalais aperçoivent des militaires aux points névralgiques de leur ville; c’est l’application de la Loi des mesures de guerre, promulguée par le parlement fédéral au cours de la nuit.

L’armée installe ses 8 000 militaires pour assurer la protection des quartiers riches et des édifices gouvernementaux.

ARRESTATIONS SANS MANDATS

Pierre Elliott Trudeau, qui voulait absolument « éliminer le cancer », fit perquisitionner plusieurs centaines de foyers. S’ensuivront l’interpellation et l’arrestation de 457 citoyens considérés suspects (comédiens, chanteurs, poètes, écrivains, journalistes, syndicalistes, etc.), surtout des indépendantistes.

Environ 400 seront relâchés sans qu’aucune accusation n’ait été retenue contre eux.

Ces arrestations effectuées sans mandat de perquisition, firent dire à Gérard Pelletier alors ministre du cabinet Trudeau : « la Loi des mesures de guerre revenait à tuer une mouche avec un canon ». Il est donc évident que le fédéral a voulu engendrer la peur autour du mouvement nationaliste au Québec.

Certains policiers et membres de la GRC, ont fait augmenter le nombre de suspects potentiels pour amplifier la situation de crise au Québec. Cela faisait donc croire à la population du Québec que la province débordait de terroristes.

SOUVENIR

En 2010, à Montréal, la Société Saint-Jean-Baptiste a dévoilé devant ses locaux, situés rue Sherbrooke Est, un monument commémoratif qui porte les noms de centaines de Québécois qui ont été incarcérés pendant la crise d’Octobre. Il s’agit d’une sculpture réalisée par l’artiste Marcel Barbeau, l’un des signataires du Refus global.

Lors de son dévoilement et devant une centaine de personnes portant des drapeaux du Québec et des Patriotes, le député bloquiste Serge Ménard et l’ancien premier ministre du Québec Bernard Landry ont rappelé que les crimes commis par les membres du FLQ ne sont pas excusables. Toutefois, ils ont souligné que la promulgation de la Loi sur les mesures de guerre par le gouvernement fédéral de Pierre Eliott Trudeau était indigne d’une démocratie.


289e jour de l’année

Dimanche, 16 octobre 2022

On célèbre aujourd’hui…

LA JOURNÉE MONDIALE DES MISSIONS

LA JOURNÉE MONDIALE DE L’ALIMENTATION


Une année de plus sur le chemin de la vie pour…

Gérard LangloisThérèse Lessard

Bon anniversaire !


On jase là…

Mention honorable aux Capitals de Washington qui affrontaient nos Glorieux hier soir. Au moment des hymnes nationaux, le chanteur a entonné en français, puis en anglais, l’hymne national du Canada. Une très belle marque de respect, envers nos Canadiens de Montréal… une équipe du Québec.


Pensée et citation du jour

Notre vie est ce qu’en font nos pensées.

Marcus Aurelius


Ça s’est passé un 16 octobre…

(1902) Alphonse Bertillon, chef du service photographique de la préfecture de police de Paris, réalise que les empreintes digitales sont propres et uniques à chaque personne et qu’elles peuvent ainsi servir à trouver le coupable. Première utilisation de la comparaison des empreintes digitales pour identifier un criminel par Alphonse Bertillon, d’où le mot bertillonnage.

(1946) À la fin de la guerre le monde découvre officiellement et avec effroi la réalité : six millions de Juifs, du seul fait de leur naissance, ont péri dans les chambres à gaz, de même que des tziganes et des homosexuels. L’Europe et le monde sont atterrés. La nature humaine est-elle donc capable de telles atrocités ? Qui sont les responsables ? Par le procès de Nuremberg on veut juger et châtier les principaux dirigeants du IIIe Reich responsables de ces crimes de guerre. Le verdict est rendu : 12 sont condamnés à mort par pendaison, trois à la prison à vie, quatre à des peines de 10 à 20 ans; trois sont acquittés.

(1963) Déclenchement d’une grève des infirmières à l’hôpital Sainte-Justine. Il s’agit d’un des premiers arrêts de travail dans le milieu hospitalier au Québec. Fait particulier à l’époque, les grévistes sont exclusivement des femmes (235 infirmières) qui réclament un rôle accru dans l’organisation des soins de santé. Cette grève « illégale », qui durera 30 jours, aura un impact considérable sur l’organisation du mouvement syndical dans le réseau de la santé.


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