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La Une
À voir aller l’ami Justin, c’est impossible de ne pas remarquer beaucoup de similitudes avec son père. C’est assez humiliant de voir que ceux qui ont le plus méprisés le Québec, furent très souvent des bons vieux Québécois. Je parle des Trudeau père, Chrétien et Trudeau fils.
Hier matin, Mathieu Bock-Côté a écrit un papier très révélateur dans le Journal de Montréal d’hier, du rouleau compresseur linguistique que l’ami Justin veut passer sur le Québec. C’est le texte que je vous propose aujourd’hui.
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LA NOYADE S’ACCÉLÈRE
François Legault rêvait d’un mandat de quatre ans, consacré exclusivement, sinon principalement à l’économie. Certes, il savait que la question identitaire le rattraperait, lorsque les lois 21 et 96 seraient contestées devant la Cour suprême. Mais il croyait avoir quelques années devant lui. Il s’est trompé.
Moins d’un mois après son élection, elle lui explose au visage, à la suite de la décision d’Ottawa de recevoir 500 000 immigrés par année.
Ne soyons pas surpris : cela fait quelques années déjà que les élites canadiennes rêvent à ce scénario, dans l’espoir de faire du Canada un pays de cent millions d’habitants à la fin du siècle.
DÉMOGRAPHIE
Ces 500 000 immigrés par année correspondent à la vision que le Canada a de lui-même, soit un pays postnational sans identité commune, sinon la Charte des droits et un bilinguisme de façade où domine la langue anglaise.
La thèse des deux peuples fondateurs, auxquels certains Québécois se rattachent encore, est depuis longtemps, au Canada anglais, remisée au grenier des idées mortes.
Le Canada n’a finalement comme identité que son culte du multiculturalisme, qu’il présente comme une célébration de la diversité, ce qui peut même l’amener à célébrer le niqab. Il est engagé dans une expérience idéologique inédite.
Pour les Québécois, la situation est radicalement différente.
Le Québec est une nation, et n’a d’avenir que dans la mesure où la majorité historique francophone qui le compose conserve une nette prépondérance démographique.
C’est seulement ainsi qu’elle peut parvenir à franciser les immigrés.
Sa position est déjà compromise. Les seuils actuels, qui sont de 50 000 (sans tenir compte de l’immigration « temporaire » et illégale), entraînent déjà une régression radicale du français.
Si le Canada augmente ses seuils comme prévu, la régression linguistique et démographique passera à la vitesse grand V.
Ces seuils de 500 000 par année sont délirants et annoncent une noyade démographique pour les francophones selon l’expression de René Lévesque.
Nos capacités d’intégration et de francisation ne sont pas infinies.
Dans le cadre canadien, le Québec est pris dans un piège fatal.
Soit il augmente ses seuils, pour suivre le rythme du reste du pays, et éviter sa perte de poids politique. Mais alors, il consent sur le mode suicidaire à une extinction de son caractère francophone.
Soit il refuse l’augmentation des seuils, mais il est condamné alors à la marginalisation politique.
FÉDÉRALISTES
Au Québec même, le poids des francophones a commencé à baisser ai point où un parti comme le PLQ peut devenir l’opposition officielle en ayant moins de 10 % du vote chez les francophones.
L’autonomisme de François Legault frappe un mur. Il n’a aucun moyen d’entraver ce mouvement.
Bien des fédéralistes devront se poser la question.
À quel moment jugeront-ils que la situation du Québec est désormais intenable démographiquement dans la fédération ?
S’ils n’ont même pas le courage de se la poser, c’est qu’ils consentent déjà à notre disparition.
308e jour de l’année
Vendredi, 4 novembre 2022
Une année de plus sur le chemin de la vie pour…
Francine Lefrançois
Bon anniversaire !
Pensée et citation du jour
L’amour a son instinct, il sait trouver le chemin du cœur.
Honoré De Balzac
Ça s’est passé un 4 novembre…
(1919) La première station de radio commerciale au Canada est licenciée. Nommée XWA (maintenant CFCF, Montréal), elle est établie par Marconi. Selon différentes sources, on la considère comme la première station de radio licenciée au monde.
(1953) Le premier téléroman créé au Québec prend l’antenne à la télévision de Radio-Canada; La famille Plouffe, d’après le premier roman de Roger Lemelin, Les Plouffe, met en vedette Paul Guèvremont, Amanda Alarie, Denise Pelletier, Jean Duceppe, Jean-Louis Roux, Emile Genest, Pierre Valcour et Rolland Bédard.
(1992) La Société canadienne de la Croix-Rouge reconnaît dans un communiqué que des facteurs de coagulation non traités par la chaleur ont été laissés en circulation pendant plusieurs mois en 1984 et en 1985, alors qu’elle savait que ceux-ci étaient dangereux. Résultat : des hémophiles canadiens, ignorant les dangers qu’ils couraient, se sont injecté des facteurs de coagulation contaminés par le virus du sida et sont devenus eux-mêmes séropositifs. On estime qu’environ 1 000 des 2 300 hémophiles canadiens ont contracté le VIH, le virus du sida. Au Québec, la proportion est la même, soit 220 des 500 hémophiles.
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