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La Une
On définit la coordination par un agencement logique des parties d’un tout en vue d’obtenir un résultat déterminé. Plusieurs ne s’en soucient pas.
Et après, on se demande pourquoi rien ne fonctionne. On a oublié de se coordonner. C’est aussi simple que ça.
RENCONTRES INTERNATIONALES
Je vous donnerai deux exemples :
Le premier, c’est La COP15. Une conférence sur la biodiversité des pays membres de l’ONU. Vingt jours en décembre, plusieurs rues, boulevards et artères achalandées vont être fermés, dans le secteur du Palais des congrès de Montréal, en vue d’assurer une protection des chefs d’États qui y prendront part. Vous imaginez ce que ça demande côté planification.
L’envers de la médaille est que depuis lundi, c’est le bordel pour essayer d’entrer et de sortir de Montréal avec les rénovations au pont-tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine qui vont durer 3 ans… qu’on nous promet !
Ce manque de coordination avec la Ville amènera son lot de problèmes supplémentaires avec le magasinage des Fêtes et surtout une bonne bordée de neige qui vient toujours nous surprendre en novembre et décembre. Vous voyez le portrait ? Le moment est très mal choisi.
Ce sont les gens d’ici, qui devront se sacrifier pour des hautes personnalités de passage.
Alors la question est pourquoi ce problème supplémentaire ? On n’aurait pas pu le faire ailleurs, où à un autre moment ? Montréal fait définitivement tout pour se faire haïr.
LA SANTÉ
Le second, la santé au Québec. On a plein de raisons et d’exemples qui font de ce labyrinthe le parfait exemple d’un manque total de coordination. Le ministre Dubé, avec la meilleure volonté du monde, aura beaucoup de difficulté à juste approcher « la bête ».
Dans le Journal de Montréal d’hier, on nous présentait des tableaux de la situation des urgences à l’hôpital Cité de la santé de Laval, le CISSS de la Côte Nord et le CISSS des Laurentides. Aucun ne se ressemblait. Ils avaient tous des modèles différents avec des détails et données différentes.
Si c’était coordonné, on aurait pu voir les mêmes données, les mêmes résultats dans le même format. On a l’impression que tout ça est fait maison, local.
Vous vous souvenez de la pandémie ? Chaque jour, on nous présentait la situation globale des cas de COVID, des hospitalisations et des décès à travers toute la province. On avait droit aussi à l’évolution des personnes vaccinées par groupe d’âges.
Qu’on parle de l’urgence à Gatineau, Québec, Montréal, Laval, Granby, Sherbrooke, pour ne nommer que celles-là, n’est-on pas capable de coordonner toutes les données pour nous dresser un portrait plus clair que maintenant ?
C’est ça de la coordination ! Selon moi, c’est LE problème majeur en santé au Québec.
307e jour de l’année
Jeudi, 3 novembre 2022
On célèbre aujourd’hui…
LA FÊTE NATIONALE DE L’INDÉPENDANCE DU PANAMA
LE JOUR DE LA CULTURE AU JAPON
LES FÊTES NATIONALES EN DOMINIQUE ET EN MICRONÉSIE
Une année de plus sur le chemin de la vie pour…
Julie Dumont
Bon anniversaire !
On jase là…
« Le gouvernement Legault est prêt à aller rapidement avec le dépôt d’un projet de loi sur la question du serment au roi Charles III à l’Assemblée nationale », a déclaré M. Jolin-Barrette à la sortie d’une rencontre avec ses homologues de l’opposition… Serait-ce enfin un pas dans la bonne direction ?
Pensée et citation du jour
Le grand art de la vie est la sensation de sentir que nous existons, même dans la douleur !
Lord Byron
Ça s’est passé un 3 novembre…
(1981) Le mardi 3 novembre 1981, l’agent Michel Vincent et son collègue Serge Gagnon, tous deux du Service de police de Longueuil, répondaient à un appel pour un vol à main armée dans une succursale de la Banque Nationale du Canada, située sur la rue De Lyon, à Longueuil. À leur arrivée sur les lieux, trois suspects ont ouvert le feu en leur direction. L’Agent Vincent fut atteint mortellement et son partenaire, l’agent Gagnon, fut grièvement blessé. Le policier Michel Vincent comptait trois années d’expérience au sein du Service de police de Longueuil. Âgé de 26 ans, il laissa dans le deuil sa femme et leurs deux enfants.
(1992) La Société canadienne de l’hémophilie rend public deux documents selon lesquels des centaines d’hémophiles ont été contaminés au Canada entre 1984 et 1987 en utilisant des produits sanguins infectés par le virus du sida.
(2015) Plus de 70 écoles et cégeps aux quatre coins du Québec ont été frappées par des appels à la bombe, ce qui a poussé certaines d’entre elles à évacuer les élèves et le personnel.
Merci de votre fidélité. – Passez une excellente journée !