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Ce n’est pas seulement moi qui le dis, mais également Jean-François Plante-Tan, titulaire d’une maîtrise en gestion de HEC Montréal et fondateur de Pour l’amour du français, qui publiait une lettre ouverte dans les pages du d’opinions du Journal de Montréal du 4 décembre dernier, et que je vous propose aujourd’hui.
TROIS SUGGESTIONS AFIN DE PROMOUVOIR ET PROTÉGER LE FRANÇAIS
Beaucoup de bonnes idées sont proposées pour promouvoir et soutenir l’usage de la langue française dans nos organisations.
Toutefois, il me semble y avoir trois enjeux qui ne reçoivent pas assez d’attention de la part de nos organisations. Je propose trois chantiers additionnels.
L’USAGE DU FRANÇAIS EN RÉUNION
En réunion, il est pratique courante de se tourner vers la langue anglaise dès qu’il n’y a qu’un seul employé qui ne comprend pas suffisamment le français. Cela n’est pas efficace, car nous demandons à cinq, dix et parfois plus d’employés de s’adapter à une personne.
L’inverse est tout à fait faisable. Pour ce faire, il faut soutenir les gestionnaires à assumer la langue française comme langue de réunion. Pour les anglophones apprenant le français, c’est une occasion en or de faire une immersion totale et d’apprendre rapidement la langue française.
Pour la saisir, il faut à la fois un effort des gestionnaires pour les rassurer, un programme de francisation pour qu’ils s’améliorent et surtout de l’encouragement et la validation de leurs efforts par les collègues.
SOUTENIR LES ANGLOPHONES UNILINGUES À ASSUMER LEUR ACCENT
Selon mon expérience, il y a de grandes barrières psychologiques et culturelles pour un anglophone qui apprend le français. Le soutenir signifie valoriser son intérêt, ses efforts et surtout d’accepter son accent. Mes amis anglophones unilingues me disent que c’est surtout leur propre accent qui les dérange, car ils pensent que ce n’est pas le bon ou ils craignent qu’on ne le comprenne pas.
Or, les Québécois sont habitués à entendre une grande variété d’accents. Il faut donc rassurer nos amis anglophones francophiles : Il est correct d’avoir un accent, nous sommes contents de les entendre parler français et faire des fautes est normal.
ENSEIGNER CORRECTEMENT LA GRAMMAIRE POUR ÉVITER L’IMPOSITION DE L’ÉCRITURE « INCLUSIVE »
L’écriture « inclusive » s’impose dans nos organisations, complique l’usage de la langue française et génère de nouveaux enjeux de gestion somme tout évitables. Je dis qu’elle s’impose, car les gestionnaires et les employés ne connaissent pas suffisamment la grammaire et ne savent pas comment répondre au manichéisme de « l’inclusivité ».
En effet, l’écriture « inclusive » fait le procès aux gens qui ne l’adoptent pas : « Si tu ne le fais pas, tu es sexiste, puisque tu utilises une langue (supposément) sexiste ». Cela n’est pas une manière de fonctionner en démocratie et en organisation.
Pour correctement enseigner la grammaire, il faut rappeler que le genre grammatical n’a pas le lien avec le sexe biologique. Il faut rappeler que le masculin (et non les hommes) prend la forme du neutre en présence du féminin (et non les femmes).
Il faut se rappeler qu’il n’est pas nécessaire de faire la différence sexuelle entre les hommes et les femmes à chaque tournure de phrase. Il faut rappeler que la seule fois où c’est nécessaire, c’est lorsque le propos l’exige (comme lors des comparaisons). Il est important d’utiliser un français normatif afin de maintenir le français comme lieu commun et s’assurer qu’il demeure accessible et transmissible au plus grand nombre possible.
340e jour de l’année
Mardi, 6 décembre 2022
On célèbre aujourd’hui…
LA JOURNÉE NATIONALE DE COMMÉMORATION ET D’ACTION CONTRE LA VIOLENCE FAITE AUX FEMMES
LA FÊTE DE SAINT-NICHOLAS
À la douce mémoire de…
JOHNNY HALLYDAY 1943-2017, Chanteur, compositeur et acteur français.
Une année de plus sur le chemin de la vie pour…
Pierre Despatie
Bon anniversaire !
On jase là…
On annonce une augmentation de 1000 $ en 2023 pour l’épicerie annuelle d’une famille de 4 personnes. Ça n’arrête pas du tout d’augmenter à une vitesse vertigineuse. Alors la question à 1000 $… Qui, dans la chaîne alimentaire, met tous ces beaux dollars dans ses poches ?
Pensée et citation du jour
Quand on est allé si loin qu’on ne peut pas faire un pas de plus, on a seulement fait la moitié de ce qu’on est capable de faire.
Proverbe hollandais
Ça s’est passé un 6 décembre…
(1900) À Lévis, Alphonse Desjardins, sa femme Dorimène Roy et une centaine de concitoyens fondent la première caisse populaire. Alphonse Desjardins (1854-1920), de Lévis, Québec, fut contrarié lorsqu’il constata le mauvais traitement qu’infligeaient les banques à leurs clients; et pas seulement ceux dont la solvabilité était douteuse. De plus, il se rendit compte du mal qu’avait la classe ouvrière pour joindre les deux bouts.
En 1897, lorsqu’il prit connaissance des prêts usuraires, il décida de revendiquer les droits des petits salariés en disant aux empereurs de la haute banque que trop, c’est trop ! La famille d’Alphonse Desjardins était pauvre; il avait donc un bon motif pour combattre l’usure, améliorer les conditions de vie de la classe ouvrière et accorder une certaine libération économique aux Canadiens-Français.
(1989) Marc Lépine (né Gamil Gharbi) entra dans l’École Polytechnique de Montréal, affiliée à l’Université de Montréal, à Montréal (Québec). Il pénétra dans un local où était donné un cours de génie, sépara les hommes des femmes sous la menace d’un fusil, se mit à crier à quel point il haïssait les féministes et commença à tirer sur les femmes. Il continua sa tuerie ailleurs dans l’édifice. Il tua 14 femmes – 13 étudiantes et une secrétaire – avant de se suicider. Il laissa une note expliquant qu’il blâmait le féminisme pour les échecs de sa vie, dont sa non-admission au programme de génie, bien que les femmes ne constituaient alors que 20 pour cent des étudiants en voie de devenir ingénieur.
(2015) Guy Turcotte a été déclaré coupable des meurtres non prémédités de ses deux enfants, au terme de son second procès. Les jurés avaient l’air grave quand ils sont entrés dans la salle d’audience. Ils ont rendu leur décision peu après midi, au septième jour de leurs délibérations.
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