Les gouvernements fabulent avec la technologie; une mission périlleuse dans un labyrinthe incompréhensible

La Une

On vient de le vivre avec la « SAAQcliq » à Québec et plus longtemps encore avec le système Phénix qui bouffent des milliards de dollars depuis 2016. Tant à Québec qu’à Ottawa, c’est un fiasco monumental.

Un des problèmes compliqués et incompréhensibles, c’est l’inscription à ces services par le citoyen ordinaire, dont certains n’ont pas d’ordinateur, je pense aux aînés en particulier, à ces sites extrêmement complexes pour absolument rien. Ils fabulent tous avec une manie d’hyper sécurité à ne plus comprendre.

Si j’étais milliardaires et influent, les vérifications de sécurité n’existeraient même pas et les portes gouvernementales me seraient ouvertes toutes grandes avec un bon café chaud dès mon arrivée, sans oublier le tapis rouge et le ministre avec une solide poignée de main.

Mais pour le simple citoyen voleur et abuseur, selon eux, nous avons tous un visage d’escroc et les gouvernements multiplient les couches de sécurité au cas où ! Il ne faut pas devenir fou avec ça, mais ils n’ont rien compris.

Ils possèdent notre nom et toutes nos coordonnées depuis notre naissance et te demandent encore sur tous les formulaires, la même maudite information.

SAAQclic.ca

Un bordel très mal organisé qui a nécessité et nécessite encore de longues files d’attente aux différents points de services. J’ai réussi à me connecter et m’inscrire après avoir donné une foule de renseignements sur quelques pages, dont certains ne serviront probablement jamais, parce que leur système sera dépassé, au moment de s’en servir.

Partout, présentement, c’est la double vérification qui est à la mode. Mais pour ceux qui ne sont pas technologues, qui n’ont ni cellulaire, ordinateur ou tablette, c’est comme si on leur coupait les deux bras. Ce sont eux qui doivent faire la file. Comment veux-tu entrer un code à six chiffres quand tu n’as pas l’outil technologique pour le faire ?

Au moment d’inscrire ma conjointe, ça se complique. Après avoir rempli tous les nombreux formulaires en ligne, vérifié les données, revérifié une seconde fois, puis re-revérifié une troisième fois, TOUS LES RENSEIGNEMENTS EXACTS, voilà que je suis verrouillé ! Le sang me monte à la tête. Au bout de trois heures, je suis un peu calmé et je compose le numéro de téléphone suggéré.

Après 25 minutes à poireauter et écouter des messages insignifiants, une voix humaine agréable me répond. Après lui avoir expliqué mon problème, elle trouve l’erreur : les noms de famille de ma conjointe sont différents de sa care d’assurance maladie. Vous savez, à mon époque, quand tu prenais épouse, elle adoptait le nom de famille du mari. Comme cette carte est directement reliée au permis de conduire, le système est complètement déréglé. Les deux noms de famille ne sont pas disposés de la même façon.

Wow ! Ça c’est majeur ! C’est comme cela depuis 50 ans ! Les programmeurs n’ont pas prévu cette donnée. Évidemment, ils sont probablement nés après que madame Payette eue remis aux femmes la possibilité de conserver leur nom à la naissance, une fois mariées

Rien à faire ! Nous devons nous présenter à la SAAQ pour régulariser la situation. Ils vont lui émettre un permis temporaire sur papier avant d’en recevoir un tout neuf et conforme.

Réalisez-vous toute l’énergie requise pour une bagatelle ? Pas question de me présenter dans une SAAQ avant l’été, le temps que les files s’estompent.

MON DOSSIER À L’ARC (Agence du revenu du Canada)

Encore un autre bordel. D’abord, ma conjointe et moi sommes inscrit depuis des années sur l’ancienne plateforme. Pour pouvoir produire nos déclarations d’impôts en ligne, nous devons y accéder pour recevoir notre code d’accès, qui est censé être sur notre dernier avis de cotisation (2021). Moi je l’ai, mais ma conjointe non ! Son avis de cotisation n’est pas le même que le miens… pour la même année ! Faut le faire !

Alors j’arrive en ligne, inscrit mon identifiant et mon mot de passe. ERREUR, ça ne fonctionne plus ! La plateforme a été remplacée et nous devons nous réinscrire. Pas question de prendre les mêmes paramètres parce qu’ils les possèdent déjà. Vous êtes mêlés, hein ? Moi aussi !

Alors, je recommence le processus. Quinze minutes de pitonnage. Toujours pour la maudite sécurité, on m’impose de répondre à exactement 8 questions à déploiement du genre « Quel était votre personnalité mémorable ? », puis « Pourquoi ? » et « Qu’est-ce qui vous fait penser à cette personne ? »

Vous voyez le genre ? Et ça continue pour d’autres questions sur un autre quinze minutes. Tu as aussi l’option d’imprimer tes réponses pour t’en souvenir. Et tout ça pour recevoir un nouveau mot de passe parce que tu avais oublié l’ancien. Ce qui me semble possible puisque tu ne le visite pas trois fois par semaine.

Finalement, rien à faire, je suis bloqué ! Pour obtenir de l’aide, je dois composer un numéro de téléphone. Je m’exécute !

Avant d’aboutir, on me passe différents messages d’introduction durant 6 minutes (j’ai minuté) pour arriver au bon endroit. L’enregistrement m’informe que le temps d’attente est supérieur à une heure.

J’ai raccroché… en tab… !

Et nous sommes en pleine période d’impôts… !

Pourtant, depuis des années, les gouvernements nous envoyaient un code, par la poste ou en ligne, et on pouvait transmettre FACILEMENT et RAPIDEMENT nos déclarations.

Je ne pense pas qu’on se modernise. Comme je dis souvent; « On empironne au lieu de s’emmieuter ». On préfère donner des milliards à des entreprises technologiques qui, des années plus tard, facturent dix fois plus le prix initial pour un système déjà dépassé.

Quand je vous dis que c’est plus rapide de déplacer le Mont Royal avec une cuillère à soupe que de faire bouger un gouvernement, on en a la preuve encore une fois !

Je vais envoyer mes déclarations d’impôts par courrier cette année, comme au bon vieux temps, avec du papier qui aura nécessité la coupe d’un arbre.

Et vive la technologie gouvernementale !


80e jour de l’année

Mardi, 21 mars 2023

Du 19 au 25 mars


On célèbre aujourd’hui…

LA FÊTE NATIONALE DE LA NAMIBIE

LA JOURNÉE INTERNATIONALE POUR L’ÉLIMINATION DE LA DISCRIMINATION RACIALE

LA JOURNÉE MONDIALE DE LA POÉSIE

LA JOURNÉE MONDIALE DE LA TRISOMIE 21


On jase là…

C’est vraiment incompréhensible de voir le gouvernement Legault, promouvoir la loi 96 sur la langue française au Québec, puis financer la formation universitaire des étudiants canadiens et internationaux, inscrits dans des établissements anglophones. Quand va-t-on cesser ce genre de financement envers des personnes qui profitent de la naïveté de nos dirigeants. Il me semble que c’est simple; on ne prend pas l’argent d’une main et défendre notre langue sans cesse écorchée, pour le donner de l’autre main à ceux qui en profitent et nous ignorent.


Pensée et citation du jour

Agir c’est vivre, perdre son temps c’est mourir.

Proverbe italien


Ça s’est passé un 21 mars…

(1955) La ville de Nicolet est le théâtre du pire incendie de son histoire, alors que le feu rase 35 immeubles, détruisant la presque totalité du centre commercial. En plus des restaurants et des boutiques qui sont la proie des flammes, des logements sont détruits, jetant à la rue 75 familles.

(1972) La thalidomide était un médicament vendu durant les années 50 et 60 comme hypnogène et chez les femmes enceintes comme antiémétique pour combattre les nausées matinales et d’autres symptômes. La thalidomide est retirée du marché devant l’évidence des malformations congénitales qu’elle cause.

(1991) Décès de Léo Fender, 81 ans. C’est en 1948 que son premier instrument, la Broadcaster, a commencé à être produit en série; suivait trois ans plus tard la première basse électrique, la Precision. En 1954 naîtra la Stratocaster, qui deviendra la favorite de Buddy Holly et de Jimi Hendrix notamment. La compagnie Fender a été vendue à CBS pour 13 millions de dollars en 1965.


Merci de votre fidélité. – Passez une excellente journée !

2 commentaires sur “Les gouvernements fabulent avec la technologie; une mission périlleuse dans un labyrinthe incompréhensible

  1. Effectivement, le médicament a été commercialisé en 1956. La date de 1972 indique l’année ou il a été retiré du marché, à cause de ses conséquences désastreuses dont les malformations congénitales.

    J’aime

Vous en pensez quoi ?

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

%d blogueurs aiment cette page :