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La Une
Les bouleversements de notre système sont à la veille de prendre effet et au final, j’ai bien hâte de voir si le gouvernement va accoucher d’une souris. Même si j’ai confiance en le ministre Christian Dubé, l’opinion éclairée de tiers ne doit pas être négligée. Mardi dernier, dans les pages du Journal de Montréal, le docteur Yves Lamontagne, ex-président du Collège des médecins du Québec, dans une lettre ouverte, livrait son analyse de notre système de santé versus celui de la Suède. C’est ce texte que je vous propose aujourd’hui.
Quand on se compare on se console, mais là, quand on se compare, on se désole !
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SYSTÈME DE SANTÉ : DAVID CONTRE GOLIATH
Les dépenses en santé augmentent d’année en année. Si rien n’est fait, de 43 % du budget total du gouvernement aujourd’hui, ce pourcentage sera de 68 % dans les années 2030, principalement à cause du vieillissement de la population. Aucun pays ne pourra suivre cette progression.
Comparons maintenant la bureaucratie de notre système de santé avec celle de la Suède.
Au Québec, pour une population de 8 millions d’habitants, le personnel non soignant totalise plus de 100 000 employés, alors que, pour une population de 9,4 millions d’habitants, la Suède en compte 36 500.
Le nombre de fonctionnaires à notre ministère de la Santé est de plus de 2000, soit près de 500 cadres, professionnels et fonctionnaires directement au ministère de la Santé et 1600 à la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ). La Suède, elle, s’organise avec 260 fonctionnaires, dont 4 postes de ministres, 20 postes politiques et 236 fonctionnaires. Grande différence.
Que devons-nous retenir de tout cela ?
LOURDEUR DE LA STRUCTURE
Churchill a déjà dit : « On structure nos structures at après elles nous structurent ».
Depuis des années, au lieu d’avoir de l’initiative et de prendre des décisions, nous formons des structures auxquelles il faudra des mois, sinon des années, pour livrer leurs mièvres rapports. Complètement improductif !
C’est pourtant de cette façon que fonctionne le système depuis des années, et ce, aux frais des contribuables, Ce manque d’initiative et de leadership déteint sur tout le reste de la vie économique : diminution de la productivité, cloisonnement des tâches, embauche de personnel supplémentaire, incapacité de licencier un employé improductif et promotion selon l’ancienneté, sans pouvoir tenir compte des habiletés du travailleur.
Avec cette inertie, on a tué le leadership, l’initiative et la créativité du personnel. En nous comparant à d’autres, nous tirons de l’arrière parce que notre législation du travail n’est pas adapté à la réalité, parce que nous cherchons des solutions de facilité, parce que nos conventions collectives et nos règlements bureaucratiques paralysent l’initiative et encourageant le faible rendement, et parce que nous cherchons à préserver des emplois au lieu d’essayer d’en créer de nouveaux.
VENT DE CHANGEMENT
Déjà, en 1993, les analystes Osborne et Gaebler rapportaient : « Les systèmes publics actuels gaspillent la créativité, les talents et l’énergie. Ce n’est pas en dépensant plus ou en dépensant moins, en devenant public ou privé, qu’on va régler les problèmes, c’est en réinventant les fonctions ».
Devant le gouffre vers lequel nous nous dirigeons, nous devons cesser cet immobiliste, changer nos mentalités, être plus progressistes et oser le changement. Le ministre Dubé réussira-t-il à ramener le bateau à sa pleine vitesse ? Il s’agit de David (M, Dubé) contre Goliath (FMSQ, syndicats).
Il n’y aura pas de guerre mondiale (Dr Barrette) mais sûrement un orage électrique qui, je l’espère, sera passager. Tout doit être entrepris pour diminuer la bureaucratie, augmenter le financement du système de santé et surtout améliorer les soins aux patients.
On ne fait pas d’omelette sans casser des œufs.
96e jour de l’année
Jeudi, 6 avril 2023
Une année de plus sur le chemin de la vie pour…
Sylvie Desormeaux
Bon anniversaire !
Pensée et citation du jour
Ce qui vaut la peine d’être fait vaut la peine d’être bien fait.
Nicolas Poussin
Ça s’est passé un 6 avril…
(1896) Ouverture des premiers jeux olympiques modernes à Athènes. Seuls les hommes pouvaient participer. A l’initiative du baron français Pierre de Coubertin, les premiers Jeux olympiques sont organisés à Athènes en mémoire de la tradition antique. Quatorze pays y sont représentés pour un total de 285 athlètes.
(1972) Le maire Jean Drapeau présente aux Montréalais et aux Canadiens les esquisses d’un stade olympique de 55 M $, d’une capacité de 50 000 sièges pour le baseball et le football, portée à 70 000 pour la durée des Jeux olympiques, utilisable 12 mois par année grâce à une membrane en plastique suspendue à un mât aux lignes futuristes.
(1992) La guerre de Bosnie-Herzégovine (appelée guerre de Bosnie) est une guerre entre les peuples Serbes, Croates et Bosniaques ayant eu lieu sur le territoire de la Bosnie-Herzégovine et ayant impliqué principalement la Yougoslavie (RFS Yougoslavie puis RF Yougoslavie), la Serbie, la Croatie et les différentes entités de l’actuelle Bosnie-Herzégovine. Elle débuta le 6 avril 1992 lorsque l’armée populaire yougoslave attaqua la Bosnie-Herzégovine, qui venait de déclarer son indépendance le 1er mars. La guerre s’est achevée par les Accords de Dayton le 14 décembre 1995.
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