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Enfin, les Canadiens de Montréal se sont qualifiés pour les séries éliminatoires de la Ligue nationale de hockey, avec cette défaite en prolongation de lundi dernier contre les Oilers d’Edmonton, mais qui a fourni quand même le point nécessaire à cet objectif.
Avec tous les confinements d’urgence que la COVID-19 a provoqué chez certaines équipes et un rythme de parties éreintant et sans précédent, c’est avec un retard de 8 jours que ce tournoi printanier s’amorcera.
Que feront nos Glorieux, décimés par les blessures depuis déjà quelques semaines ? On a beau dire que les joueurs blessés seront de retour mais il leur faut tout de même une certaine période avant de revenir et être opérationnel à 100 %.
J’ai un doute sur le chemin qu’ils parcourront dans la première confrontation avec les Maple Leafs de Toronto. Je ne veux pas être prophète de malheur mais la saison en dents de scie qu’ils ont connu n’augure rien de bon.
LA TRADITION BRISÉE
Autre point, ils ont brisé la tradition vieille de 111 ans, en jouant le dernier affrontement sans la présence d’un seul joueur francophone. Alex Belzile aurait pu jouer, lundi dernier. Mais, au fil des ans, l’idéologie de l’équipe s’est transformée. La disparition des joueurs francophone frappe l’imaginaire. Pourtant, plusieurs brillent dans d’autres équipes à travers la ligue et c’est malheureux. Il faut définitivement privilégier la LHJMQ pour créer la relève.
Pourquoi ne pas les choisir même s’ils sont disponibles plus loin dans les rondes de repêchage ? Les francos sont imprégnés du chandail mythique bleu blanc rouge depuis leur tendre enfance. Tous s’entendent pour dire que c’est le nirvana envié par un Québécois.
Les Canadiens ont toujours gagné leurs 24 coupes Stanley avec au moins 6 francophones dans leur équipe, allant même à en compter le triple. Et, fait étrange, le peu d’intérêt démontré envers les joueurs francophones, sont un bon indice des insuccès de l’équipe et principalement en séries éliminatoires.
Les deux dernières conquêtes du précieux trophée, celles de 1986 et 1993, ont été réalisées avec respectivement 10 et 15 joueurs francophones dans l’équipe. On devrait s’inspiré des Alouettes avec 24 joueurs québécois et le FC Montréal qui en compte 11 sur 30.
Le prestigieux flambeau a toujours été porté très haut par des hockeyeurs de chez nous. Les traditions doivent perdurer pour cette équipe fondatrice de la LNH. Une équipe qui jouait avec ses tripes et son cœur. Une fierté pour le Québec. Les fantômes du défunt Forum en ont été témoins.
TOUT EST POSSIBLE
Peuvent-ils causer une surprise ? Tout est possible en série, mais il faut être objectif malgré tout. Une « machine » à compter des buts, comme Matthews et McDavid, n’est pas encore dans nos rangs et depuis les Lafleur, Shutt et Lemaire, on attend toujours le Messie.
Caufield ? Faut lui donner le temps, il est encore jeune mais c’est prometteur. Le dossard 22, qu’a porté Steve Shutt, lui permettra peut-être de devenir aussi prolifique.
Bonne chance à nos Glorieux.