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Le ministre Simon Jolin-Barrette vient à peine de déposer son projet de loi 96 qui modifie et renforce la loi 101, que la levée de bouclier se fait sentir. Assurément, les anglophones seront contre mais ceux qui me déçoivent le plus, ce sont certains francophones. Ce sont ces derniers qui nous mettent les bâtons dans les roues.
Le Québec doit être français et il faut obtenir tous les outils pour y parvenir. Pensez-vous que les autres provinces canadiennes se battent pour conserver leur langue anglaise ? Non ! Alors pourquoi ne devrait-on pas faire la même chose pour le français, ici, au Québec.
Si les étudiants francophones veulent à tout prix étudier en anglais, il reste encore 10 autres provinces pour le faire et 50 États au sud. Il y a des milliers de Québécois qui ont pris cette décision, alors qu’ils fassent de même.
Richard Martineau, dans son article d’hier du Journal de Montréal, donne son avis sur la question. Une opinion que je partage à 110 %.
PROTECTION DU FRANÇAIS : FINI, MONSIEUR GENTIL !
C’est aujourd’hui que le ministre Simon Jolin-Barrette va présenter sa réforme de la loi 101.
Mon souhait : que le Québec cesse d’avoir honte de défendre vigoureusement sa langue officielle, le français.
Comme le chantait Alice Cooper, « No more mister Nice Guy ! »
Fini, monsieur gentil !
Il est parti, monsieur Gentil !
Je vous présente maintenant monsieur C’est-en-français-que-ça-se-passe-si-t’es-pas-content-bonsoir.
ATTENTION, LES LAPINS !
Ah, je sais, nous sommes en pleine période WOKE. Ce n’est pas bien vu, aujourd’hui, de se montrer ferme.
C’est méchant.
Il faut être doux, compréhensif, accueillant jusqu’à l’effacement.
« Tu ne veux pas parler français ? No problem, I’ll switch to your language, I’m a good guy, a swell guy, one hell of an amazing guy ! I’ll even learn hindi or mandarin if it makes you feel ok… »
C’est maintenant considéré comme raciste d’imposer sa langue. Xénophobe, intolérant.
Et les gens qui vivent ici depuis des années et qui ne sont même pas capables de me dire « Merci » ou « Bonjour » dans ma langue, ils sont quoi, eux ?
Généreux ? Curieux ? Ouverts aux autres ?
Pourquoi le succès de l’intégration repose toujours sur les épaules de la société d’accueil, jamais sur celle des nouveaux arrivants ?
Il me semble que c’est une responsabilité partagée, non ?
Je m’excuse auprès des petits lapins qui se roulent en boule et deviennent rouges comme des homards dès qu’un Québécois francophone exige d’être servi dans sa langue chez lui.
Mais il n’y a qu’une seule et unique façon de protéger le français au Québec.
Rendre la vie plus difficile aux gens qui refusent de parler notre langue.
DES CÔNES ORANGE PARTOUT
C’est simple.
Si quelqu’un qui ne parle pas français n’éprouve aucun problème à s’éduquer, à recevoir des services du gouvernement, à décrocher des contrats publics et à trouver du boulot au Québec ; bref, si quelqu’un peut passer toute sa vie sans parler un maudit mot de français, pourquoi se forcerait-il à apprendre notre langue ?
Quelle serait sa motivation ?
Tu apprends une langue parce que l’apprentissage de cette langue te donne des avantages et te rend la vie plus facile.
À Montréal, un unilingue anglophone a plus de chances de se trouver un boulot qu’un unilingue francophone !
Vous trouvez ça normal, vous ?
Vous pensez que c’est comme ça à Toronto ? À Calgary ? À Vancouver ?
Pour diriger les immigrants vers le français, il faut utiliser la stratégie que Valérie Plante utilise pour encourager les automobilistes à utiliser le transport en commun : multiplier les obstacles, fermer des rues et mettre des cônes orange partout.
Utiliser la manière forte et rendre la vie plus compliquée aux gens qui se foutent de notre langue.
Dire haut et fort : « Ici, c’est en français que ça se passe. Tu ne veux pas parler français ? Ça ne t’intéresse pas ? Va ailleurs. »
UN PETIT ÎLOT
Ma solution est draconienne ?
Oui. Vous en voyez d’autres, vous ?
Le Québec est un petit îlot perdu dans un océan anglophone.
N’ayons pas peur de prendre les mesures qui s’imposent pour protéger notre langue et assurer sa pérennité.
Nous n’avons pas à nous excuser d’être qui nous sommes.