Ruses et tactiques

La Une

C’est connu, des criminels s’en tirent souvent à bon compte devant la justice, sans compter les procès avortés pour des peccadilles administratives et subterfuges bizarres.

Combien de causes se seraient soldées par des sentences d’incarcération si, par exemple, l’arrêt Jordan n’avait pas existé ? Il y a tellement de ramifications dans certaines enquêtes criminelles, que des bandits s’en sauvent et quittent le palais de justice le sourire fendu jusqu’aux oreilles.

L’HISTOIRE

Je dirais que le résultat est plus important que la façon de faire. Je prends pour exemple l’histoire de cet agent-enquêteur du SPVM, Guillaume Joly-Tessier, qui est maintenant persona non grata, au palais de justice de Montréal, parce qu’il aurait usé de ruses et de tactiques, pour coincer un tueur à gage notoire, Frédérick Silva, en cavale.

Pour faire une histoire courte, s’étant vu refusé de signer le document par la juge Josée De Carufel, l’agent de police a usurpé la signature d’une juge de paix, sans son consentement, et apposé l’estampe d’une juge sur un faux mandat bricolé, dans le but de coincer Silva. En conséquence, le faux mandat a servi à contraindre un témoin à collaborer à l’enquête.

Et cela a marché ! Silva purge une sentence à vie.

Personnellement, je comprends que c’est illégal, mais je ne suis pas contre une tactique semblable. Si on veut que justice soit rendue dans un crime, il faut mettre toutes les chances de notre côté. Frédérick Silva figurait sur la liste des 10 criminels les plus recherchés du Québec et il fallait l’arrêter.

Pour faire une analogie, prenons les films sur les justiciers. C’est de la fiction mais dans celle-ci il y a tout de même un fond de vérité. En regardant ces films, le cinéphile approuve la façon de faire justice alors que le système s’enfarge dans les fleurs du tapis. Combattre la racaille, parce que la police doit mettre des gants blancs pour faire condamner des truands.

On veut toujours que la police en fasse plus, sans lui donner les outils.

IL Y A PIRE

Un moment donné, la fin justifie les moyens et j’avoue très franchement qu’à la lecture de cette histoire, rapportée dans le journal, j’ai souris. Et contrairement à d’autres, j’ai trouvé ce policier astucieux. Quelle bonne idée ! Il n’a tué ni blessé personne, n’a même pas utilisé son arme. Il a été imaginatif. Son geste a permis de mettre derrière les barreaux un dangereux criminel.

Évidemment, les hautes instances judiciaires ont demandé qu’une enquête soit déclenchée sur les agissements de ce policier, en qui ils n’ont plus confiance, tout en informant qu’ils refuseront dorénavant ses dénonciations.

Je ne vois pas de quoi en faire tout un plat. Et si l’estampe avait été laissée là, à la vue, négligemment ? Quelqu’un y a pensé ?

Qui ne dit mot, consent !

Grosse enquête !

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156^e jour de l’année

Dimanche, 5 juin 2022

On célèbre aujourd’hui…

LA JOURNÉE MONDIALE DE L’ENVIRONNEMENT

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À la douce mémoire de…

ANDRÉE LACHAPELLE 1939-2020, comédienne et actrice québécoise.

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Une année de plus sur le chemin de la vie pour…

Hélène (Rosie) Migneault

Bon anniversaire !

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Comportement de la langue française au Québec…

Raison sociale : REPAS WECOOK (Repas prêt-à-manger)

Anglicisme : BOSS (patron, supérieur)

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On jase là…

T’as beau avoir le meilleur joueur étoile en Connor McDavid, ce n’est pas garant pour atteindre les grands honneurs et parader avec la Coupe à Edmonton. Pas devant une machine comme l’Avalanche du Colorado.

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Pensée et citation du jour

(1956) Les téléspectateurs ont la chance de voir tous les déhanchements d’Elvis Presley lors de son interprétation de Hound Dog au Milton Berle Show, ce qui ne manquera pas de susciter des protestations; par la suite, les caméras ne montreront le King qu’à partir de la taille en montant.

(1981) Le Dr. Michael Gottlieb publie un article sur cinq patients atteints de pneumonies particulièrement graves. Il s’agissait de cinq hommes, jeunes (aux alentours de 30 ans), homosexuels, ayant consommé de la drogue. Dans un autre article paru le mois suivant, c’était maintenant 30 cas de jeunes homosexuels qui étaient atteints d’une forme de cancer de la peau. Ce n’est plus tard que ce fléau s’appellera sida.

(2009) Au Mexique, 38 enfants sont morts brûlés ou asphyxiés dans l’incendie d’une garderie au Mexique. Dans la garderie, il y avait 142 enfants. Quarante-et-un autres sont hospitalisés. Les enfants étaient en train de faire la sieste quand l’incendie s’est déclaré vers 15H (locale). La majeure partie des enfants décédés – âgés de trois mois à deux ans – ont péri par asphyxie. Quant à l’origine du drame, l’hypothèse d’un incendie dans un magasin de pneus voisin n’est pas écartée.

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Merci de votre assiduité. – Passez une excellente journée !