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La Une
C’est fou comme les dépendances sont présentes dans nos vies. La cigarette, la boisson, la bouffe, le jeu et le téléphone cellulaire… celui-ci étant le pire ou le mieux selon les points de vue !
Vous ne trouvez pas que la vie d’aujourd’hui file à cent à l’heure ? Qu’on ne prend à peu près pas le temps de s’arrêter ? À la moindre occasion, on fouille dans nos poches et on agrippe l’objet qui nous permet de parler au monde.
Des amis physiques, on en a de moins en moins. Cependant, les virtuels ne se comptent plus.
Je me rappelle, au début des années 70, l’arrivée du cellulaire à 3000 $, immense comme les gros téléphones de l’armée et qui allait révolutionner le monde. Puis, rapidement, il s’est raffiné en s’installant exclusivement dans une voiture.
Dès lors, il fallait trouver une autre utilité parce qu’on ne vit pas dans sa voiture et que les fournisseurs de services manquaient de profits. Il fallait que ce bidule puisse servir tout le temps et rapidement en plus de s’insérer dans une poche.
On a alors vu apparaître les téléphones pliables, les numériques comme de petits ordinateurs de plus en plus puissants. Ils pouvaient même prendre des photos d’excellente qualité au point où la multinationale Kodak a cessé d’exister. Ce n’est pas rien.
De plus en plus sophistiqués et performants, les nouveaux modèles poussent comme des champignons, comme leurs prix. Un téléphone à 1500 $ aujourd’hui, c’est devenu la norme. Beaucoup ont abandonné l’ordinateur pour n’utiliser que le téléphone cellulaire et la tablette.
CONSTAT
Pour bien étaler la dépendance, voici quelques situations observées furtivement.
Alors que j’attendais ma commande dans un restaurant pour emporter, j’étais assis et regardais curieusement autour de moi. Il y avait trois personnes qui attendaient, chacun avec son cellulaire à la main. Une nouvelle cliente arrive, passe sa commande puis instinctivement et machinalement, met la main sur son cellulaire pour fureter.
Une autre fois à l’épicerie, une consommatrice, tout en faisant ses emplètes, circule dans les allées avec son téléphone, en grande conversation vidéo. On peut entendre aisément les échanges.
Dans le stationnement d’un grand magasin, une dame aide son chauffeur à reculer de son stationnement. Pendant qu’elle assiste le conducteur, elle continue de converser en vidéo avec un interlocuteur.
Je pourrais vous en écrire pendant deux jours. Personnellement, quand j’attends quelque part, je laisse mon téléphone dans son étui et je me bidonne à observer les gens à user abondamment de leur dépendance.
J’ai déjà vu une adolescente m’avouer qu’elle envoyait et recevait 4000 textos par mois. Ça use de longs ongles ça !
Le cellulaire est un objet nuisible dans le sens qu’on ne prend plus du temps pour soi, pour relaxer, prendre une pause. On doit avoir un contact. C’est l’exercice des pouces qui s’exécute. Il ne faut pas se surprendre de l’écriture quelquefois incompréhensible des échanges.
Si, au moins, ça profitait à notre culture générale. On ne connait même pas les grandes personnalités de ce monde sauf pour les artistes.
Faut-il s’étonner qu’à certains endroits, on affiche de fermer les cellulaires. Une conversation personnelle se doit d’être intime alors pourquoi l’étaler au grand jour et devant tout le monde. C’est carrément dérangeant.
Le seul côté positif d’un cellulaire, mis à part de rejoindre les services d’urgence, est que sa dépendance n’a pas ou peu d’effet néfaste pour la santé. À moins qu’on trouve une pathologie qui le deviendrait.
164e jour de l’année
Lundi, 13 juin 2022
Une année de plus sur le chemin de la vie pour…
Renée Lise Desmarteaux
Bon anniversaire !
Comportement de la langue française au Québec…
Raison sociale : DEEPSIGHT (Formation en réalité augmentée)
Anglicisme : PROSPECT (espoir sportif)
On jase là…
Tout de même assez stupéfiant de voir les jeunes travailleurs imposer leur horaire sous prétexte qu’ils ont une vie, des activités, et ne sont pas disponibles si ça dérange leur routine sociale. Tantôt, ils deviendront des adultes, des chefs d’entreprises, des employeurs. Que feront-ils quand ils seront face à une pénurie de main d’œuvre ? L’élastique va les frapper en plein visage.
Pensée et citation du jour
Le succès est là pour ceux qui n’ont pas peur de le cueillir.
Monique Corriveau
Ça s’est passé un 13 juin…
(1952) Une conflagration, détruit plus de 70 maisons dans le village de Saint-Urbain, dans Charlevoix. L’incendie d’une grande partie du village détruit 52 maisons et jetant 70 familles à la rue. 350 personnes se retrouvent sans foyer.
(1982) Le Grand Prix de formule 1 du Canada qui se déroule sur le circuit Gilles-Villeneuve est marqué par une tragédie : le décès du pilote italien Ricardo Paletti. Dès le départ la voiture conduite par le pilote français Didier Pironi cale. Derrière la Osella du pilote italien Ricardo Paletti, parti en bout de piste, la frappe de plein fouet. Il est tué sur le coup.
(2001) Timothy McVeigh est reconnu coupable de l’attentat au camion piégé d’Oklahoma City qui avait fait 168 morts le 19 avril 1995 et est condamné à la peine capitale. Il fut exécuté par injection le 11 juin 2001 à la prison fédérale de Terre Haute dans l’Indiana.
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