Mort lente confirmée

La Une

Journée triste pour la langue française partout au Canada et spécialement au Québec, en prenant connaissance des dernières statistiques du recensement 2021 de Statistique Canada.

Depuis le temps qu’on se tue à répéter notre déclin, le monde s’en balance. Pour les anglophones, ça ne pose pas de problème puisqu’ils nagent dans une mer d’anglos. L’Amérique au grand complet est anglaise.

La bourgade québécoise, contrairement au pays d’Astérix, a cessé de se battre. Les vieux comme moi, tentent de garder le fort mais il nous reste moins de temps que la jeunesse qui pousse. Pour eux, nous sommes dépassés.

Les statistiques ne trompent pas. Alors qu’on nous affirme que le français n’est pas en danger au Québec, c’est le contraire qu’on observe à travers des chiffres. Le français comme langue parlée à l’extérieur du Québec, a dégringolé de près de 50 % depuis 1971. Et quand on sait que tout se déroule rapidement sur la planète, le point de non-retour est déjà atteint.

Ce qui m’attriste aussi c’est cette tendance que je remarque depuis fort longtemps; le choix de la langue parlée pour les bilingues c’est définitivement l’anglais qui s’impose.

Quand je lis dans le journal que sur le déclin du français au Québec, « Une dame répond pour sa part qu’elle n’est pas tant inquiète de la situation. Qu’elle est bilingue et ça ne la dérange pas qu’il y ait d’autres langues. Elle pense que c’est bien et que ça nous ouvre des portes dans la vie. Elle ajoute qu’à la maison elle parle surtout anglais ».

C’est ça le drame. Dès que tu es bilingue, ton univers devient anglophone. Le français est balayé du revers de la main. Ça devient une langue indigène. Tout est concentré sur la langue anglaise.

Même notre gouvernement, avec sa loi 96, lui a enlevé son dentier pour qu’elle ne morde pas trop. L’affichage unilingue anglais continue de pulluler l’environnement montréalais, sans réprimande et les employeurs préconisent l’anglais comme langue de travail. Unilingue anglophone, tu peux travailler. Unilingue francophone, pas intéressé. Encore là, sans conséquence des autorités.

Même l’Office de la langue française ne parle pas trop fort. Définitivement, le seul moyen de s’en sortir, c’est l’indépendance. Il faudra s’en rappeler le 3 octobre.

Maître chez nous !


231e jour de l’année

Vendredi, 19 août 2022

On célèbre aujourd’hui…

LA JOURNÉE DE LA PHOTOGRAPHIE


Une année de plus sur le chemin de la vie pour…

Alexandre RaymondYves Morency

Bon anniversaire !


On jase là…

Le déclenchement de la période électorale n’est pas encore annoncé que déjà, ça devient ennuyeux d’entendre nos politiciens trouver subitement des solutions à tous nos problèmes. Ils vont se saigner pour en remettre un peu plus aux CONtribuables. Mieux vaut en rire qu’en pleurer parce qu’on va tomber rapidement en dépression. S’il fallait que tous les politiciens menteurs se déguisent en grenouille, le marais en serait rempli. Vivement le 3 octobre, qu’on passe à autre chose.


Pensée et citation du jour

Le respect de la personne humaine se fonde sur son caractère irremplaçable.

Blaise Pascal


Ça s’est passé un 19 août…

(1969) Claude Raymond est échangé aux Expos de Montréal. Les Braves, déménagés à Atlanta, font son acquisition de Houston le 15 juin 1967. À sa première apparition au parc Jarry à Montréal en 1969 comme porte-couleurs des Braves, il reçoit une ovation monstre de la part des partisans des Expos. Les espoirs des partisans sont comblés le 19 août 1969 lorsque Claude Raymond devient le premier Québécois et Canadien à porter l’uniforme des Expos et occuper le poste de lanceur droitier. Le fameux numéro 16 sera l’as releveur de l’équipe pendant trois saisons, s’illustrant particulièrement en 1970 avec 23 victoires protégées, éclipsant ainsi sa propre marque de 19 en carrière inscrite avec les Astros en 1966.

(2005) Les démolisseurs s’attaquent aux commerces qui masquaient depuis 78 ans la façade de l’église Saint James, rue Sainte-Catherine Ouest à Montréal. Les Montréalais seront ainsi à même de redécouvrir la beauté de ce temple érigé en 1889, classé monument historique canadien et édifice religieux à valeur patrimoniale du Québec. Au moment de sa construction, l’église devenait avec ses 2 000 places le plus grand temple méthodiste au Canada.

(2008) Alexandre Despatie a encore une fois montré qu’il pouvait exceller dans les rendez-vous importants alors qu’il a récolté la médaille d’argent à l’épreuve du tremplin de trois mètres.


Merci de votre assiduité. – Passez une excellente journée !

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