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Pour apprivoiser notre anxiété, une approche d’autocompassion est de rigueur. Et on l’applique avec bienveillance. Oui, le mot est en vogue, et pour cause : la bienveillance nous enjoint à mettre de côté notre sens autocritique trop pointu, notre tendance aux jugements rapides et le ton acerbe de notre discours intérieur. Voici quelques stratégies à privilégier :
1- On évite de classer nos émotions.
On sort du carcan positif-négatif. Nos émotions sont toutes légitimes. On tente de comprendre ce qu’elles nous transmettent comme messages, sans les juger.
2- On ne mélange pas les torchons et les serviettes.
Attention de ne pas tout associer à l’anxiété. Quand on en souffre, on tend à lui attribuer toutes nos sensations et nos soucis sans prendre le temps d’y réfléchir. Ça devient un réflexe. Il se peut qu’on soit plus en colère ou plus fatiguée qu’anxieuse.
3- On s’ancre dans le présent.
Posons-nous la question : « Dans les deux heures qui viennent, puis-je faire quelque chose pour changer la situation ? » Si la réponse est non, on prend conscience du fait que la panique n’aidera personne, ni nous ni les autres.
« On ne peut pas contrôler nos réactions physiques ou nos pensées, mais on peut choisir la manière dont on accueille ces signaux. Et il faut le faire avec ouverture et compassion. C’est bien assez souffrant de vivre avec l’anxiété, on n’a pas à en rajouter », estime la psychologue Amélie Seidah.
4- Nos pensées ne sont pas des faits.
On s’entraîne à détourner nos pensées envahissantes et paralysantes vers d’autres avenues. Si l’on se dit : « Je suis certaine que ce souper de famille sera une catastrophe », on se met dans des dispositions pour que ce soit effectivement le cas. Si c’est ce qui nous vient en tête, on essaie de formuler d’autres possibilités plus encourageantes, telles que : « L’ambiance sera détendue », « Je peux m’asseoir avec ma belle-sœur pour me sentir bien », etc.
5- On joue au « jeu du patron ».
Se met-on beaucoup de pression ? Se donne-t-on des objectifs que même Wonder Woman n’arriverait pas à atteindre ? Comme patronne, est-ce qu’on trouverait réaliste de demander ça à nos employés ? Si la réponse est non, on baisse nos exigences d’un cran.
6- On évacue la peur.
« Si je n’avais pas peur de me tromper/d’avoir l’air originale/de prendre la parole, qu’est-ce que je ferais ? » On énumère toutes les possibilités. On va jusqu’au bout de chacune de nos idées. On a tendance à imaginer le pire des scénarios ? Accueillons-le, mais essayons ensuite d’imaginer le meilleur, celui où tout irait super bien ! Envisager différentes options peut nous donner envie de les explorer.
7- On surveille le ton de notre discours intérieur.
Si l’on avait à réconforter une personne que l’on aime beaucoup, que lui dirait-on et comment ferions-nous ? On doit avoir le même élan affectueux envers nous-même qu’envers une personne qui nous est chère. Inutile de rajouter une couche de souffrance en se jugeant, en se blâmant ou en étant dure avec soi.
8- On se téléporte au paradis.
On sent la panique s’installer ? On ferme les yeux et on visualise une image qui nous apaise (un lieu aimé, un voyage rêvé, etc.). On entraîne notre esprit à se propulser ailleurs pendant quelques secondes. Parfois, c’est suffisant pour se calmer er ramener les idées qui partent en vrille. On crée une galerie de photos dans notre téléphone pour nous inspirer.
9- On s’expose de façon graduelle.
Si parler devant nos collègues fait grimper notre anxiété, plutôt que de tout faire pour éviter que ça arrive, on fonce, mais tout doucement : « Je vais prendre la parole au moins une fois, cette semaine. » On ne vise pas l’impossible pour notre première tentative. « En s’imposant de petits défis, on évite de s’endurcir dans nos croyances anxieuses », explique Ariane Hébert. « C’est en osant l’inconfort à petites doses que la confiance se bâtit », ajoute Amélie Seidah.
10- On répertorie nos stratégies gagnantes.
Chaque fois qu’on réussit à surmonter notre anxiété, on l’écrit dans un petit carnet ou dans notre téléphone. « En m’y rendant dès l’ouverture, j’ai réussi à faire l’épicerie toute seule ». « Prendre cinq inspirations dans une cabine des toilettes du bureau m’a aidée à me calmer », etc.
11- On demande de l’aide.
Il se peut qu’une stratégie ayant fonctionné une journée soit un échec le lendemain. Si toutes nos tentatives sont infructueuses, on appelle une personne significative, un organisme d’aide ou encore un professionnel de la santé.
Source : Ariane Hébert, Revue Coup de Pouce, octobre 2022, p50
254e jour de l’année
Dimanche, 11 septembre 2022
On se rappelle aujourd’hui…
LA 21e COMMÉMORATION DES ATTENTATS TERRORISTES CONTRE LE WORLD TRADE CENTER À NEW YORK.
À la douce mémoire des...
2958 innocentes victimes des attentats du World Trade Center.
Une année de plus sur le chemin de la vie pour…
Claudio De Castris – Michel Magny
Bon anniversaire !
Pensée et citation du jour
Dans quelque domaine que ce soit, la perfection est enfin atteinte non pas lorsqu’il n’y a plus rien à ajouter mais lorsqu’il n’y a plus rien à enlever.
Antoine de Saint-Exupéry
Ça s’est passé un 11 septembre…
(2001) Attentats terroristes à New York. Les tours jumelles du World Trade Center s’effondrent. 2977 personnes y trouvent la mort, y compris les 19 terroristes.
(2004) L’ouragan Ivan, de catégorie 4, frappe la Jamaïque.
(2006) « La Larme » (Teardrop) est un monument symbole contre le terrorisme érigé par la Russie et remis aux États Unis en mémoire des attentats du 11 septembre 2001 et du 26 février 1993 commis au World Trade Center. Vladimir Putin, Président de la Russie l’a fait parvenir aux Etats Unis et Bill Clinton l’a inauguré. Le mémorial est situé a Bayonne Harbor, New Jersey.
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