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La Une
Je vous propose aujourd’hui le témoignage de Caroline Cyr, enseignante, à l’école secondaire Marcellin-Champagnat, sur le stress vécu par les étudiants du secondaire, publié dans La Presse + d’hier, et qui donne des résultats. Elle invite le gouvernement Legault son plan B.
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Toujours passionnée de l’enseignement après 29 ans, je suis triste de constater combien nos élèves souffrent et sont de moins en moins outillés pour faire face à un monstre que nous combattons depuis des milliers d’années : le stress. Et si la réponse passait par un cours innovateur qui mettrait de la lumière sur ce monstre qui fait de plus en plus partie de nos vies.
Est-ce que les jeunes d’aujourd’hui sont plus sensibles au stress qu’il y a de cela 30 ans ? Je le constate chaque jour et les études pullulent de partout : on ne cesse de crier haut et fort combien nos jeunes vivent de l’anxiété. C’est bien d’en parler, de décrire combien notre société est exigeante et met la performance au premier rang de ses valeurs. Mais parle-t-on des solutions ? Parle-t-on des outils de base à offrir à nos générations futures ? Qu’offre-t-on de concret à notre relève ?
Œuvrant dans un milieu où les initiatives sont encouragées, j’ai proposé à ma direction d’école un cours optionnel en troisième secondaire, le cours Plan B gestion du stress, anxiété et angoisse.
La réponse fut rapide et positive. Mes formations personnelles et ma certification en pleine conscience m’ont motivée à créer ce cours sur mesure, répondant à une urgence !
Les jeunes aiment comprendre, aiment apprendre et quand ils sentent que ce qu’on leur propose peut les aider, l’attention est là, bien vivante et réelle. Ils écoutent avec avidité, les yeux tout grands ouverts, ils se sentent interpellés de tous bords, tous côtés.
Comprendre le stress
Apprendre combien le stress est un allié, de quoi il est formé pour chaque humain, à quel moment il devient notre ennemi et par-dessus tout, quelles sont les solutions pour le combattre ou le fuir. Les solutions sont si importantes et si oubliées. En plus de recevoir de la théorie, mes élèves mettent en pratique ces solutions, déterminent lesquelles leur conviennent le mieux. Nous abordons aussi les mythes du bonheur et lisons Le piège du bonheur du Dr Russ Harris, la version illustrée, parfaite pour le secondaire. Nous apprenons combien les émotions peuvent être régulées, combien les émotions peuvent être des bombes prêtes à éclater.
Le cours s’est amélioré au fil des années et après six ans, j’améliore encore le cours et son corpus. Rien n’égale la satisfaction que je lis dans les yeux de mes élèves. Nous voyons les principes de la confiance en soi et ses destructeurs ; la puissance de la respiration ; l’alimentation et le cerveau ; l’importance du sommeil et de l’activité physique et j’en passe.
Alors que les prescriptions d’antidépresseurs ne cessent d’augmenter, ne devrions-nous pas être proactifs et soutenir nos éducateurs et éducatrices spécialisés, nos travailleurs sociaux, nos professeurs à bout de souffle devant tant d’adolescents qui crient leur souffrance et leur difficulté à s’adapter ?
Notre école a poursuivi son élan et maintenant nous offrons la formation « Dé-stresse et progresse » créée par Sonia Lupien (une sommité dans la recherche sur le stress humain), à tous les élèves de la première secondaire, une petite formation de cinq heures que l’on peut donner à tous les élèves de nos écoles. À la suite de ce programme, les élèves approfondissent cette formation avec Plan B en troisième secondaire.
J’aime profondément les jeunes, comme tous les enseignants québécois. Alors que notre premier ministre nous a informés que la priorité des priorités est l’éducation, j’ajouterais ceci : « Pourquoi pas le cours Plan B comme priorité ! »
295e jour de l’année
Samedi, 22 octobre 2022
On célèbre aujourd’hui…
LA JOURNÉE MONDIALE DU BAGAIEMENT
On jase là…
Ou s’en va l’ami Justin avec son dépôt d’un nouveau projet de loi visant à renforcer davantage le contrôle des armes de poing au Canada et à protéger les Canadiens contre la violence par arme à feu. Encore un coup d’épée dans l’eau quand on sait que ce sont des bandits incontrôlables qui s’en servent. Une surveillance plus répréhensible et impitoyable sur la réserve Mohawks d’Akwesasne où se fait le traffic d’armes, impuni aux vus et aux sus des autorités, aurait eu plus de mordant.
Pensée et citation du jour
Si tu veux vivre heureux, promène-toi avec deux sacs, l’un pour donner, l’autre pour recevoir.
Proverbe chinois
Ça s’est passé un 22 octobre…
(1998) L’ouragan Mitch fut le deuxième plus meurtrier et l’un des plus puissants ouragans enregistrés dans le bassin Atlantique, avec des vents atteignant 290 km/h. Mitch était le 13e cyclone tropical, le 9e ouragan, et le 3e ouragan majeur de la saison cyclonique 1998. À ce jour, Mitch était l’ouragan du bassin Atlantique le plus fort jamais observé au mois d’octobre, depuis dépassé par l’ouragan Wilma durant la saison cyclonique 2005. Il fut aussi classé comme le 4e ouragan atlantique le plus intense depuis que sont enregistrées des données météorologiques, bien qu’il soit passé à la septième place depuis.
(2004) L’épidémie de C. difficile qui sévit au Québec en 2004 atteint des niveaux jamais vus en Amérique du Nord, selon le responsable du dossier au sein de la plus haute autorité en santé publique aux États-Unis, le CDC (Centers for Disease Control), à Atlanta en Géorgie; au Centre hospitalier de l’Université de Sherbrooke, où 100 patients ont succombé à la bactérie C. difficile en l’espace de 18 mois, la direction n’a pas lésiné : un budget de 1,3 million a été consenti pour la prévention.
(2014) Le caporal Nathan Cirillo, tombe sous les balles de Michael Zehaf-Bibeau, un extrémiste converti à l’Islam, alors qu’il montait la garde devant le Monument commémoratif de guerre du Canada à Ottawa. Se réfugiant dans l’enceinte du parlement, le suspect a été abattu par le sergent d’armes Kevin Vickers, mettant fin à la menace.
Merci de votre assiduité. – Passez une excellente journée !