Policier ? Une carrière de moins en moins invitante

La une

Ouais, c’est décidé… je suis Noir et je ne veux me faire intercepter que par un policier Noir, parce que les autres sont racistes.

Vous êtes Libanais, Haïtien, Chinois, Salvadorien, issu des communautés culturelles, vous pouvez exiger de vous faire enquêter par un policier de votre communauté. De cette façon, le racisme ne pourra pas être invoqué devant un juge.

Le policier Blanc trouve suspect le comportement d’un Noir au volant. Il allume ses gyrophares pour que l’automobiliste se range sur le côté et demande à la répartition de lui envoyer un policier Noir pour faire la vérification. Dans un autre cas, c’est un Mexicain qui se fait enquêter. Encore là, un policier mexicain est demandé sur place.

Vous comprenez le principe ?

Pas trop compliqué et on vient de tuer dans l’œuf toute intention raciste.

Je fabule c’est évident, mais pas tant que ça ! On est rendu là.

Un individu, qu’il soit de la couleur que vous voulez, de la nationalité que vous voulez, pris dans une ruelle et cerné par des tueurs qui veulent lui faire la peau, comme on en voit à Montréal depuis plusieurs années, quand soudainement, les policiers s’amènent. Pensez-vous qu’il pensera au racisme ?

Même si les policiers sont des professionnels, les supposées impressions de racisme envers eux se feront de plus en plus intense, parce que le juge Michel Vergeau, de la Cour supérieure a donné raison à un jeune Haïtien dans la jeune vingtaine, victime de racisme policier, selon ses dires.

Ça me jette par terre. Ce juge devrait patrouiller avec des policiers sur un quart de nuit pour voir le vrai travail des patrouilleurs. Vivre les mêmes instants, se plonger dans leur quotidien pour avoir une meilleure idée de leur travail.

Ce jeune étudiant haïtien pourrait-il nous faire connaitre l’attitude des policiers dans son pays d’origine ? S’il accusait ses policiers haïtiens de racisme, vivrait-il le même dénouement ?

J’en doute !

On vante à tour de bras l’ouverture accueillante des Québécois envers les autres communautés culturelles. On a des policiers qui ont à cœur de servir leurs concitoyens, comme nulle part ailleurs. Et à la moindre vérification routinière, on les traine en Cour, pour contester leur travail.

Le motif d’un policier d’intercepter une personne pour une vérification d’identité, c’est le propre de son travail de prévention. Il est le surveillant de son secteur, il assure une protection. C’est son boulot.

Je me rappelle une époque où des policiers, dès la tombée de la nuit, interceptaient des personnes dans des secteurs névralgiques, où des vols par effractions étaient en hausse par exemple, pour remplir une fiche de vérification qui servaient aux enquêteurs pour y relier des suspects potentiels.

Aujourd’hui, oubliez ça ! C’est brimant ! C’est contre la charte ! C’est humiliant pour la personne ! Parce que ce n’est pas écrit dans ta face que tu es un malfaiteur, la police doit t’oublier et passer tout droit !

Foutaise !

Est-ce qu’on peut laisser travailler nos policiers ? Ils sont formés durant des mois pour bien effectuer leur travail et nous permettre de bien dormir sur nos deux oreilles.

À quatre heures du matin, dans un quartier commercial, stationné avec deux autres personnes Noires, semblant faire le guet, c’est assez suspect pour au moins vérifier qu’est-ce que tu fais là. Non ? Après vérification cette situation est peut-être normale. Alors où le policier a été raciste ?

Avec cette décision du juge, on entrave le travail de nos policiers pour longtemps. On les menotte !

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302^e jour de l’année

Samedi, 29 octobre 2022

On célèbre aujourd’hui…

LA JOURNÉE MONDIALE DE L’ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL

LA JOURNÉE MONDIALE DU PSORIASIS

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Une année de plus sur le chemin de la vie pour…

Luis Thomas

Bon anniversaire !

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Pensée et citation du jour

La sagesse n’est pas dans la raison, mais dans l’amour.

André Gide

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Ça s’est passé un 29 octobre…

(1929) Alors que la bourse de New York s’effondre, la Bourse de Montréal connaît, elle aussi, une journée difficile. Les produits canadiens qui souffrent le plus lors de cette journée sont le blé et le papier journal. Ils comptent parmi les titres les plus échangés, perdant parfois jusqu’à 40 points. En effet, le Canada fournit 40 % des réserves mondiales de blé et 65 % du papier journal. Les effets de la crise se font ressentir rapidement dans presque tous les secteurs de l’économie. Ceux qui avaient acheté des parts « sur marge », soit à crédit, sont ruinés du jour au lendemain.

(1967) Fermeture de l’exposition universelle « Expo’67 » de Montréal, après avoir accueilli plus de 50 millions de visiteurs.

(2012) La tempête Sandy frappe la côte est des États-Unis. La côte est américaine a été frappée de plein fouet par l’ouragan Sandy, rétrogradé depuis au rang de tempête tropicale. Sandy qui doit rencontrer, mercredi, une tempête hivernale précoce venant de l’ouest et des rafales de vent arctique pourrait donner naissance le jour de l’Halloween à une super tempête que les météorologues et les médias ont baptisée : « Frankenstorm ».

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Merci de votre fidélité. – Passez une excellente journée !