Une bien mauvaise planification

La Une

La Société de l’assurance auto du Québec (SAAQ) en prend pour son rhume par les temps qui courent.

On dit que quand un gouvernement veut implanter un nouveau système ou une nouvelle façon de faire c’est toujours laborieux, et principalement en informatique. On vit présentement l’exemple immensément compliqué de la nouvelle plateforme « SAAQclic ».

C’est comme déplacer une montagne avec une pelle. Ça fait broche à foin !

C’est aussi sans compter les coûts de cette implantation.

Je n’arrive pas à comprendre pourquoi n’ont-ils pas mis en place la nouvelle plateforme, tout en conservant en parallèle, l’ancienne ? C’est simple !

Non ! Trop simple ! Ils ont implanté la nouvelle plateforme durant trois semaines, puis, au moment de sa mise en marche, tout a « fouèré ». Comme des amateurs payés des millions $.

La conséquence qui, à première vue n’avait sûrement pas été prévue, est que toute la population qui paie des taxes à profusion, fait le pied de grue durant des heures et des heures devant les succursales, et en plein hiver. Bravo la planification !

Bien chanceux ceux qui fréquentent des succursales situées dans des centres commerciaux. Ils sont à l’abri.

C’est tout simplement inconcevable !

Et la grosse machine gouvernementale se choque noir et tente de faire bouger quelque peu le « mammouth », sans trop de conviction et d’efficacité.

Par exemple, la semaine dernière je me suis inscrit avec succès en répondant aux nombreuses données personnelles. C’est tout juste s’ils ne m’obligent pas à leur donner la taille de mes bobettes. Et hier, j’ai essayé d’inscrire mon épouse. Si l’exercice s’est bien déroulé au début, le système a bloqué au niveau de compléter l’identification personnelle.

À la question de fournir le numéro de l’avis de cotisation 2021, j’inscris le bon numéro, vérifié 17 fois, puis le numéro de référence de son permis de conduire, lui aussi exact et revérifié 17 autres fois. À trois reprises, ils m’ont informé qu’il y avait erreur sur ces données. C’est faux ! J’ai très bien entré les données exactes figurant sur les documents officiels.

Que pensez-vous qu’il s’est produit après la troisième tentative ? Le compte a été BLOQUÉ ! Je dois recommencer le même manège dans 48 heures. Encore de l’attente complètement inutile.

Et après tout ça, on nous dit que toutes ces données qu’on entre, sont pour des raisons de sécurité.

Foutaises !

On aura beau se connecter avec les systèmes à deux facteurs, inoffensifs, des « bollés-fraudeurs » s’amusent derrière leur clavier à foutre le bordel dans les sites transactionnels supposément invincibles. Une grosse farce internationale !

On perd déjà assez de temps, qu’on n’a pas le temps de payer pour des incompétents.

Monsieur Legault…


66e jour de l’année

Mardi, 7 mars 2023

À la douce mémoire de…

EDWARD RÉMY 1926-2021 – Journaliste et chroniqueur artistique québécois.


On jase là…

Quand on vous dit qu’il y a du monde croche dans notre société, voici un bel exemple de profiteurs de systèmes. Des employés de Revenu Canada ont touché des prestations de la PCU. Une mesure prévue pour ceux qui ont perdu leur emploi à cause de la pandémie. L’ARC a réglé les dossiers à l’interne, pour étouffer l’affaire. Aucune plainte à la police. Certains employés ont été renvoyés, et tous ont dû rembourser… Permettez-moi d’en douter. Quand tu procèdes en catimini, il y a anguille sous roche.


Pensée et citation du jour

Une personne qui n’a jamais commis d’erreur n’a jamais innové.

Albert Einstein


Ça s’est passé un 7 mars…

(1969) Pierre-Paul Geoffroy, membre du FLQ, plaide coupable à 129 chefs d’accusations de fabrication et de pose de bombes, de conspiration, de vol et de possession de dynamite reliés à 31 explosions de bombes dans la région de Montréal.

(1991) La barge pétrolière Vista Bella, immatriculée à Trinidad et Tobago, sans assurance en matière de pollution, coule par 600 m de fond à 15 milles au sud-est de l’île de Nevis, une des deux îles majeures du petit Etat Caraïbe de Saint-Kitts et Nevis. Elle est chargée de 2 000 tonnes de carburant lourd.

(2003) Une Canadienne de 78 ans, arrivant de Hong-Kong, a atterri à Toronto le 23 février. Sans le savoir, elle introduit le coronavirus au Canada. Le 5 mars, elle meurt chez elle. Le 7 mars, son fils se présente à l’urgence d’un hôpital avec les symptômes d’une pneumonie.

Pour Toronto, c’est le début du cauchemar. Allison Mc Geer, spécialiste des infections, s’en souvient bien. « On ignorait ce que c’était. On ne connaissait ni la cause, ni la période d’incubation, ni le mode d’infection, ni la façon de rendre malade. Au début, on n’arrivait même pas à distinguer qui avait le SRAS de qui ne l’avait pas. Je ne sais pas comment j’ai été infectée. J’ai dû être en contact avec une personne contagieuse qu’on n’avait pas encore identifiée.


Merci de votre fidélité. – Passez une excellente journée !

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