Tant de préparatifs et c’est déjà fini. C’est ce que je répète à chaque année. Que voulez-vous, c’est comme ça! Je dois vous dire que dans notre cas, ça été assez occupé. Nous étions en spectacle samedi dernier à LeMoyne, pour une cinquième année. Une très belle soirée où tout le monde s’est bien amusé. La fête s’est terminée sur le coup de minuit, mais une fois le matériel remballé, le casse-croûte terminé et tout le tra-la-la, je me suis couché vers quatre heures du matin.
Dimanche, nous étions invités à Vaudreuil pour un souper traditionnel du temps des Fêtes. Gaston et Francine recevaient le "côté" des Geoffrion. Malheureusement, nous n’avons pu veiller très très tard parce que Louise devrait travailler à minuit. Il fallait bien qu’elle se repose un peu. On a quitté vers vingt heures.
Ça nous amène finalement à la veille de Noël. Fidèle à la tradition, c’est avec papa, maman, Pascal, Annie, Pierre-Olivier et Audrey-Anne qu’on a pris le souper à la maison. Ils avaient fière allure dans leurs beaux habits. Audrey-Anne, telle une princesse, portait une belle robe orangée. Ah! Ce qu’elle était mignonne. Avec son éternel sourire, elle fait déjà craquer les coeurs et elle aura un an demain. Imaginez dans 16-17 ans…
Pierre-Olivier, cet éternel charmeur, portait la cravate et la veste. Un vrai "playboy". Ils étaient beaux comme des coeurs. Pour ne pas trop déranger leur cycle de sommeil, ils se sont couchés tôt, avant l’arrivée du Père Noël. Pendant ce temps, on a disputé une partie de "Clue".
Un peu avant minuit, le vrai Père Noël descendu par la cheminée, s’assoit dans le salon et y va de quelques coups de cloche pour réveiller la marmaille un peu abasourdie. Sans une larme ou même une toute petite crainte, ils prennent place près du gros bonhomme, puis sur ses genoux, attendant de découvrir leurs cadeaux. Évidemment, moi je n’était pas là… Je vous explique ce que le Père Noël m’a raconté par la suite. Alors, la distribution s’est faite exclusivement aux enfants. Nous, on était bien capable d’attendre un peu. Puis, il est parti dans la nuit avec ses rennes.
Une bonne demi-heure plus tard, je suis revenu et vous auriez dû voir la tête de Pierre-Olivier, m’annonçant candidement que j’avais oublié le rendez-vous avec le Père Noël. Qu’il était venu livrer ses cadeaux et qu’il était parti sur son traîneau vers d’autres maisons. C’était charmant. Encore une fois, la magie s’était manifestée. Ah! Que le Père Noël était heureux. Pour le reste, on s’est distribué nos cadeaux puis lentement, la maison s’est vidée.
Après un dodo réparateur, on mettait le cap vers Chambly, chez ma soeur Diane, pour le souper de Noël. Le beau-frère Gaston, avait concocté et mijoté une succulente sauce à spaghetti. Un souper à la bonne franquette où Josée s’est appliquée à fredonner C’est Noël et il neige dans ma tête… Pas trop r’posant! Enfin! Ça lui aura permis de s’extérioriser. La Josée des beaux jours et, fidèle à son habitude, elle a oublié de rapporter un cadeau qu’elle avait reçu.
Alors Noël est passé en coup de vent mais on a eu le temps de l’apprécier. Le train train quotidien reprend pour quelques jours et on remet ça au Jour de l’An.
Dans quelques jours ce sera Noël. Les enfants sont assez agités en cette période. C’est normal, on était pareil jadis. La fébrilité s’installe peu à peu. À la télé, les gestes de partage se multiplient. Un restaurateur invite les sans-abris à profiter gratuitement d’un bon et copieux déjeuner. Les enfants de la DPJ seront aussi gâtés cette année, face à la générosité de donateurs, encouragés par la présentation d’un reportage à TVA.
Plus tôt en décembre, la guignolée des médias était encore couronnée d’un immense succès. Je m’y suis impliqué directement pour une deuxième année, comme bénévole avec mes confrères et consoeurs retraités de la Ville de Longueuil, à la station de métro Longueuil-Université de Sherbrooke. Les gens étaient généreux et donnaient spontanément.
Évidemment, ce genre d’événement est propice à cette période toute particulière. Personne n’a envie de célébrer cette fête dans la solitude. Malheureusement, c’est impossible à réaliser. Il y en aura c’est sûr! Je pense aux malades et aux personnes abandonnées. Il faut avoir une bonne pensée pour tous ces gens. Tiens, au moment où je vous écris ces quelques lignes, j’ai en tête la chanson La Charlotte prie Notre-Dame que j’ai sur un CD qu’on fait jouer chez-nous tout en garnissant l’arbre de Noël. Magnifiquement interprétée par Angèle Coutu, j’ai le moton dans la gorge et les yeux mouillés à chaque fois que je l’écoute. C’est triste et pathétique mais je dirais que la Fête de Noël est probablement la seule fête qui nous montre vraiment les deux côtés de la médaille. Il faut aussi avoir une pensée spéciale pour les personnes qui devront travailler en cette journée magique et ainsi assurer notre bien-être. N’oublions pas également nos soldats en Afghanistan, qui seront loin de leur famille.
D’un côté plus positif, plus joyeux, je veux vous remercier des commentaires que vous me transmettez en consultant ce blogue. J’en reçois même de la France. C’est toujours un plaisir de me raconter à vous. Revenez-y souvent. N’hésitez pas à signer le Livre d’or, en marge droite. Cette petite tape dans le dos est très inspirante.
En terminant, et c’est le titre de ce billet, je veux vous souhaiter le plus beau et le plus merveilleux des Noël, sous le signe de la paix. de l’amour et du partage. Que votre coeur transpire et soit contagieux comme l’est celui d’un enfant devant le nouveau jouet reçu du Père Noël. Soyez festifs! Prenez soin de votre santé et profitez-en pour R-E-L-A-X-E-R et vous remettre des courses effrénées des dernières semaines. C’est le temps de s’arrêter et de faire une pause. En plus cette année, une montagne de neige recouvre déjà le sol. Il approche à grands pas notre beau Noël blanc.
Ce sont deux voleurs qui décident de faire un cambriolage de nuit dans une banque. Ils ont tellement bien préparé leur coup, que la nuit venue, ils déjouent tous les systèmes d’alarmes et arrivent dans la salle des coffres.
Le premier des gangsters parvient à ouvrir un des coffres, mais quelle déception quand il s’aperçoit que le coffre ne contient pas d’argent mais seulement des pots de yogourt.
Le second gars ouvre lui aussi un coffre et trouve la même situation. Ils finissent par ouvrir tous les coffres mais ne trouvent que des pots de yogourts. Des yogourts et rien que des yogourts.
Le premier dit: "Je suis certain que c’est un sale coup des flics, tiens, pour les emmerder on va bouffer tous les yogourts, tu verras la tête qu’ils feront au journal télévisé.
Et aussitôt, les deux gars de mettent à manger tous les yogourts, un par un, et ils finissent à l’aube avec le ventre bien plein.
Le lendemain matin matin, à la une du journal local on pouvait lire:
"HOLD-UP INCROYABLE À LA BANQUE DU SPERME!"
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Un curé entre dans un club de danseuses pour utiliser les toilettes. Lorsqu’il entre, l’endroit est très animé. Les gens rient, sifflent les danseuses et boivent. À la vue du pasteur, les voix baissent, les gens cessent de parler. L’atmosphère devient plutôt calme. Le curé avance au bar et demande au barman s’il peut utiliser les toilettes.
Je ne crois pas que ce soit une bonne idée, lui répond le barman.
Et pourquoi ça ?
Eh bien…dans la toilette des hommes, il y a une statue d’une très belle femme nue vêtue d’une feuille d’érable. Nous ne voudrions pas vous choquer.
Ne vous en faites pas, j’ai fait le voeu de chasteté et je ne regarde plus les femmes… Je regarderai ailleurs.
Le curé monte l’escalier qui mène à la salle de bain. Lorsqu’il ressort, l’endroit est à nouveau animé avec les gens qui rient, sifflent et boivent. Certains l’applaudissent et une des danseuses lui crie même: Eh, m’sieur le curé… J’vous offre une danse gratuite et tout le monde rit.
Le curé un peu choqué s’approche du bar. Je ne comprends pas très bien, lorsque je suis entré, les gens ont arrêté de fêter en me voyant et l’ambiance est devenue très calme. J’ai senti qu’il me respectaient. Maintenant, ils ne semblent plus se soucier de moi…
Mais c’est que vous êtes un des nôtres maintenant.
Comment ça l’un des vôtres ???
Voyez-vous, lorsque l’on touche aux seins de la statue, les lumières du club clignotent et chaque fois que l’on soulève la feuille d’érable, les lumières du club s’éteignent.
DISONS QUE VOUS NOUS AVEZ DONNÉ TOUT UN SPECTACLE DE LUMIÈRE !!!!!!
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Ouf! Je rentre à peine d’une séance d’entraînement très intensive; Le pelletage. Étant prévu à l’origine pour janvier, mon "entraîneur naturel" a décidé de devancer ça cette année. Pourtant, je me considère en très bonne forme. Peut être qu’il ne voulait pas que je régresse, que je ramollisse.
Trève de sarcasmes, je veux bien sûr parler de cette maudite neige qui nous tombe dessus depuis le début du mois. Les deux derniers jours ont augmenté l’intensité. En moins de 24 heures, ça fait trois fois que je me tape l’entrée de garage et les trottoirs. Il y en a de la neige. Je n’ai jamais vu ça si tard en automne… Parce que voyez-vous, on est encore en automne. L’arrivée officielle de l’hiver, c’est le 21 décembre. Déjà, les bancs de neige autour de la maison font 6 pieds. Il faudra beaucoup de soleil pour les abaisser un peu sinon, je me demande bien où je vais la souffler dorénavant.
Chaque année, je demande que mon Noël soit tout blanc… Mais pas autant! Un peu de calme Dame Nature. Je sais bien que je ne suis pas monté sur un "frame" de chat, mais à m’entraîner aussi intensément, mes muscles grossissent à vue d’oeil. J’ai même un peu peur que mes voisins en viennent à penser que je me bourre de stéréoïdes; Une substance à la mode par les temps qui courent.
Tout ça pour vous dire que je suis déjà tanné de cette "marde" blanche. Vite le Sud! En tout cas, avec un peu d’humour, ça m’a fait du bien de vous en parler…
Magasinage
Déjà la mi-décembre. Ça passe assez vite merci. Partout, les centres commerciaux sont comme de vrais fourmilières. À toute heure de la journée, les stationnements sont pleins. Les commerçants font des affaires d’or. Pour nous, l’achat des cadeaux est complété depuis quelques jours. On évite la grosse cohue.
Nouvelle machine
Et oui! Je vous écris ce texte sur mon nouvel ordinateur. Il m’a fallu une grosse semaine pour tout réinstaller; Programmes, fichiers, paramétrage ici et là, enfin, vous comprenez! L’important c’est que ce soit terminé et que je passe à autre chose. J’aime bien mon nouvel écran de 22 pouces. Disons que je me suis gâté. Je ne me souvenais plus que l’ordinateur pouvait être si rapide. J’ai cependant fait une bonne action en me débarrassant de mon ancien système, par l’entremise de Bureau en gros. Des composantes étaient encore bonnes et ils se chargent de les remettre à des techniciens qui leurs redonnent une deuxième vie dans les écoles.
Céline
Dans un autre ordre d’idées, après avoir reçu mon exemplaire, j’ai visionné le spectacle de Céline Dion à Las Vegas. Les boîtes de sons était dans "l’tapis", pour prendre une expression populaire. Toute une performance de notre Céline nationale. Professionnelle jusqu’au bout des doigts et pas prétentieuse pour deux sous elle se donne littéralement à son public, sans oublier de souligner et de remercier toute l’équipe technique et le personnel qui oeuvre dans l’ombre, à présenter ce spectacle. On peut être fière de cette ambassadrice. Elle est généreuse, gracieuse et j’ai principalement apprécié son interprétation de la chanson If I could qu’elle a dédié aux enfants et principalement à René-Charles. Les paroles de cette pièce sont à vous faire monter les émotions. Prenez le temps de bien les lire, sur le livret qui accompagne le coffret. Pour ma part, j’étais heureux de voir que la dernière chanson du spectacle était ma préférée; My Heart Will Go On. Pas besoin de vous dire que, dans mon salon, on se serait cru au Colosseum du Ceasars Palace de Las Vegas. Le téléphone a sonné et on ne l’a même pas entendu. Ouais, un très bon spectacle. J’aimerais beaucoup lire vos commentaires là-dessus.
À vos souffleuses
Et oui! On va encore pelleter en fin de semaine. Ça va être aussi le bordel pour les travailleurs lundi matin. MétéoMédia prévoit qu’on y goûtera dimanche; 20 à 40 cm de nouvelle neige… et l’hiver n’est même pas officiellement arrivé. Espérons que l’accumulation de neige de décembre fera en sorte de nous en épargner en avril. Si on se rappelle bien, décembre 2006 avait été assez calme de ce côté et s’était bien repris en avril. Quoi qu’il en soit, pour nous, il ne reste qu’une cinquantaine de jours à passer avant de prendre le chemin du sud.
Cet après-midi j’attendais en ligne chez Wal-Mart pour payer une grosse poche de nourriture pour chien. La dame derrière moi me demande:
– Vous avez un chien?
Quelle conne! Alors je réponds:
– Non, je n’ai pas de chien, je débute aujourd’hui la diète Purina… Je sais que je ne devrais pas, parce que la dernière fois que je l’ai fait, je me suis ramassée à l’hôpital aux soins intensifs avec des tubes qui me sortaient de partout. Mais puisque j’ai perdu 50 livres la dernière fois, je me dis au diable, j’essaye de nouveau!
La dame est très intéressée ainsi que la caissière et le monsieur en ligne également. Je poursuis en disant que la diète est très simple: chaque fois qu’on a faim, on mange 2-3 croquettes et ça coupe l’appétit. C’est une formule nutritionnelle complète alors pas de problème.
Alors la dame me demande:
– Vous en avez trop mangée et ça vous a empoisonnée, c’est pour ça que vous vous êtes ramassée a l’hôpital?
Je réponds:
– Ben non, c’est parce que je me léchais le cul en plein milieu de la rue et je me suis fait frapper par une auto.
Le gars en ligne est parti a courir vers la sortie en se tordant de rire… Quand je suis partie la dame était toujours en ligne la bouche ouverte.
Au hasard de mes courriels reçus sur l’Internet, il y en a un qui m’a noyé les yeux, pour ne pas dire fait monté quelques larmes. Il raconte la triste histoire d’une famille décimée suite à un accident causé par une personne qui conduisait son véhicule avec les facultés affaiblies. La période des Fêtes qui bat son plein est propice à ce genre d’événement et nous porte à réfléchir aux conséquences de mélanger alcool et volant. La publicité ne le dira et ne nous le montrera jamais assez. On se sent invincible, en pleine possessions de ses moyens. On se dit que ça n’arrive qu’aux autres, qu’on est capable de conduire et pourtant…
Peut-être avez-vous déjà lu cette histoire, tout circule tellement vite sur la toile. Je vous préviens, placer quelques papiers-mouchoirs dans le creux de votre main. L’histoire, fictive ou pas, mais pour le moins crédible, se déroule dans un magasin, au moment où une dame fait ses courses…
Dans un magasin je me suis retrouvée dans l’allée des jouets. Du coin de l’œil, j’ai remarqué un petit bonhomme d’environ 5 ans, qui tenait une jolie poupée contre lui. Il n’arrêtait pas de lui caresser les cheveux et de la serrer doucement contre lui. Je me demandais à qui était destinée la poupée. Puis, le petit garçon se retourna vers la dame près de lui :
– Ma tante, es-tu certaine que je n’ai pas assez de sous?
La dame lui répondit avec un peu d’impatience :
– Tu sais que tu n’as pas assez de sous pour l’acheter.
Puis sa tante lui demanda de rester là et de l’attendre quelques minutes, puis elle partit rapidement. Le petit garçon tenait toujours la poupée dans ses mains. Finalement, je me suis dirigée vers lui et lui ai demandé à qui il voulait donner la poupée.
– C’est la poupée que ma petite sœur désirait plus que tout pour Noël. Elle était sûre que le Père Noël la lui apporterait.
Je lui dis alors qu’il allait peut-être lui apporter. Il me répondit tristement :
– Non! Le Père Noël ne peut pas aller là où ma petite sœur se trouve maintenant… Il faut que je donne la poupée à ma maman pour qu’elle la lui apporte.
Il avait les yeux tellement tristes en disant cela.
– Elle est partie rejoindre Jésus. Papa dit que maman va aller retrouver Jésus bientôt elle aussi. Alors j’ai pensé qu’elle pourrait prendre la poupée avec elle et la donner à ma petite sœur.
Mon cœur s’est presque arrêté de battre. Le petit garçon a levé les yeux vers moi et m’a dit :
-J’ai dit à papa de dire à maman de ne pas partir tout de suite. Je lui ai demandé d’attendre que je revienne du magasin.
Puis il m’a montré une photo de lui, prise dans le magasin, sur laquelle il tenait la poupée en me disant :
– Je veux que maman apporte aussi cette photo avec elle, comme ça, elle ne m’oubliera pas. J’aime ma maman et j’aimerais qu’elle ne me quitte pas, mais papa dit qu’il faut qu’elle aille avec ma petite soeur.
Puis il baissa la tête et resta silencieux. Je fouillais dans mon sac à mains, en sortis une liasse de billets et je demandais au petit garçon :
– Et si on recomptait tes sous une dernière fois pour être sûrs?
OK, dit-il, – Il faut que j’en ai assez.
Je glissais mon argent avec le sien et nous avons commencé à compter. Il y en avait amplement pour la poupée et même plus. Doucement, le petit garçon murmura :
– Merci Jésus pour m’avoir donné assez de sous.
Puis il me regarda et dit :
– J’avais demandé à Jésus de s’arranger pour que j’ai assez de sous pour acheter cette poupée afin que ma maman puisse l’apporter à ma sœur. Il a entendu ma prière. Je voulais aussi avoir assez de sous pour acheter une rose blanche à ma maman, mais je n’osais pas lui demander. Mais il m’a donné assez de sous pour acheter la poupée et la rose blanche. Vous savez, ma maman aime tellement les roses blanches…
Quelques minutes plus tard, sa tante revint et je m’éloignais en poussant mon panier. Je terminais mon magasinage dans un état d’esprit complètement différent de celui dans lequel je l’avais commencé. Je n’arrivais pas à oublier le petit garçon. Puis, je me suis rappelée un article paru dans le journal quelques jours auparavant, qui parlait d’un conducteur en état d’ivresse qui avait frappé une voiture dans laquelle se trouvaient une jeune femme et sa fille. La petite fille était morte sur le coup et la mère gravement blessée. La famille devait décider s’ils allaient la faire débrancher du respirateur. Est-ce que c’était la famille de ce petit garçon?
Deux jours plus tard, je lus dans le journal que la jeune femme était morte. Je ne pus m’empêcher d’aller acheter un bouquet de roses blanches et de me rendre au salon mortuaire où était exposée la jeune dame. Elle était là, tenant une jolie rose blanche dans sa main, avec la poupée et la photo du petit garçon dans le magasin.
J’ai quitté le salon en pleurant sentant que ma vie changerait pour toujours. L’amour que ce petit garçon éprouvait pour sa maman et sa sœur était tellement grand, tellement incroyable et en une fraction de seconde, un conducteur ivre lui a tout enlevé…
Ce qui suit est une lettre réelle qu’un gérant de banque a fait publier dans le New York Times, lettre d’une dame de 86 ans, cliente de sa banque.
Cher Monsieur,
Je vous écris pour vous remercier d’avoir fait rebondir mon chèque destiné à mon plombier pour mon compte du mois passé. Je calcule qu’il s’est écoulé trois nanosecondes entre le temps où le chèque a été déposé et l’arrivée de fonds requis pour le valider.
Je fais référence, naturellement, au dépôt mensuel de mes fonds de pension, autorisation qui, je dois admettre, a été faite il y a seulement huit ans.
On devrait vous féliciter d’avoir pris ce bref moment pour saisir mon compte et le débiter d’un montant de 30$ en pénalité, surtout que c’était à cause d’une défaillance de votre système bancaire.
Je sursaute et cet incident me fait repenser à la manière de gérer mes finances.
Je remarque que, personnellement, je réponds à vos appels téléphoniques et à vos lettres. Lorsque je tente de vous rejoindre, on me répond par une machine, surchargée, pré-enregistrée et sans visage personnel. Voilà ce que votre banque est devenue. À l’avenir, je, tout comme vous, choisis de faire affaire avec une personne en chair et en os.
Mes paiements hypothécaires et mes emprunts, à partir de maintenant, ne seront plus automatiques, mais arriveront à votre banque, par chèques adressés « personnel et confidentiel » à un ou une employé(e) de votre banque que vous aurez désigné. Je vous fais la remarque que, si d’autres personnes ouvrent cette lettre, ils commettent une offense selon les règles de la poste Nationale.
Vous trouverez, ci joint, le formulaire « Application Contact » que j’exige être complété par la personne que la banque désignera pour s’occuper de mon compte. Je regrette que ce formulaire soit de huit pages. Il est fait de manière à ce que je connaisse bien cette personne autant que vous, vous en savez sur moi. Il n’y a pas d’autres alternatives. Aussi, prenez note que toutes copies des rapports médicaux de cette personne auront à être contresignées par un notaire public, ainsi que sa situation financière (revenus, dettes, placements et rentabilité) qui devra être accompagnée de preuves documentées.
En un moment opportun, selon mon temps, je soumettrai un numéro de NIB que la personne désignée aura à utiliser dans ses rapports avec moi. Je regrette qu’il ne puisse y avoir moins que huit caractères et, encore, j’ai pris modèle sur le nombre de boutons requis pour avoir accès à ma balance de compte sur votre service téléphonique. Comme il est dit, être imité est une forme de flatterie.
Laissez-moi tenter davantage de vous imiter.
Lorsque vous m’appellerez, voici les numéros des boutons à presser :
1. Pour en français
2. Pour prendre rendez-vous pour un paiement manquant.
3. Pour transférer l’appel dans mon salon au cas où j’y serais
4. Pour transférer l’appel dans la chambre à coucher au cas où j’y sommeillerais.
5. Pour transférer l’appel à la toilette au cas je répondrais à la nature.
6. Pour transférer l’appel à mon cellulaire au cas où je ne serais pas à la maison.
7. Pour laisser un message sur mon ordinateur dont un mot de passe est requis. Le mot de passe vous sera donné plus tard lorsque j’aurai reçu le formulaire « Application Contact » mentionné plus haut.
8. Pour retourner au menu principal et réentendre les options 1 à 7.
9. Pour porter plainte ou demander des renseignements. Le contact sera mis en attente, dépendamment du trafic de mon service de répondeur.
Vu qu’occasionnellement cela peut prendre un certains temps, une musique se fera entendre tout le temps de l’appel.
Malheureusement, mais suivant votre exemple, j’aurai à vous faire une facture couvrant les frais de ces nouveaux arrangements. Puis-je vous souhaiter, si humblement, une année moins prospère ?
Votre humble cliente.
(Ne pas oublier que cette lettre fut écrite par une dame âgée de 86 ans. On se doit d’aimer nos aînés)
Hier soir, j’ai assisté à une conférence présentée par Diabète Rive-Sud à Longueuil. Le conférencier invité; Monsieur Serge Bélisle, devenu aveugle à l’âge de 43 ans, des conséquences du diabète. Son récit m’a bouleversé et en même temps encouragé à voir et surmonter cette pernicieuse maladie chronique, de façon plus positive. Avec sa permission, il me fait plaisir de vous présenter son parcours de vie, qu’il a lui-même écrit en 2005;
Je suis né le 7 octobre 1955 et je viens tout juste d’avoir 50 ans. J’ai été diagnostiqué diabétique le 26 février 1999 et le 28 août 1999, exactement à 14h50 la cécité était au rendez-vous. Je sais, vous vous dites c’est très rapide 6 mois après le diagnostic.
Voici ma petite histoire. J’avais commencé des cours en janvier 1999 car j’avais perdu mon emploi en Hôtellerie à cause d’une restructuration. Au début de février, en plein cours, il y a une dame qui est venue me dire : « Serge est-ce que quelqu’un t’a déjà parlé du diabète car je m’aperçois que souvent tu sommeilles devant ton écran d’ordinateur et je te vois toujours avec une bouteille d’eau et bien entendu tu te lèves souvent probablement pour aller à la toilette ». J’ai répondu « non », le mot diabète ne me dit rien. Cette dame a piqué ma curiosité.
Mon fils Matthieu jouait double lettre au hockey et il avait un tournoi à Rimouski. J’avais entendu dire qu’un des entraîneurs, Yves, était une personne diabétique. J’ai demandé à parler en privé avec cet entraîneur et je lui ai demandé comment il avait découvert qu’il était diabétique. Ne connaissant pas les symptômes, il a commencé par m’expliquer qu’on associe souvent l’obésité au diabète – ce qui n’était pas son cas – et il était environ de la même taille que moi. Il avait perdu beaucoup de poids très rapidement, comme moi, il buvait beaucoup d’eau, allait uriner souvent, tout comme moi. Alors il me dit : « Viens dans ma chambre, je vais te prendre un test avec mon glucomètre ». J’ai accepté car je voulais savoir. Et voilà il pique le bout de mon doigt – je dois vous dire que j’avais peur des aiguilles – il a pris une goutte de sang qu’il a placée sur la bandelette et tout à coup le chiffre « 30 » est apparu sur sa fameuse machine. Il m’a regardé et il m’a dit : « Serge, c’est dangereux tu sais. La moyenne du taux de sucre doit se tenir entre « 4 et 7 », dès le retour à Montréal va tout de suite voir un médecin ».
« J’ai aussi autre chose, Yves. Tu sais en dessous de mes pieds c’est toujours rouge et à la fin de la journée j’ai de la misère à me tenir sur mes pieds, c’est comme si j’étais engourdi. » Il me répond : « J’ai connu ça au début de ma maladie, c’est ce qu’on appelle la neuropathie diabétique ».
J’ai suivi son conseil, je suis allé voir un médecin dès mon retour à Montréal. Il m’a fait prendre des prises de sang et en même temps que j’étais avec le docteur, je lui ai parlé de mes problèmes de vision; j’avais l’impression de voir une toile d’araignée dans mon œil droit. Il m’a fait voir l’ophtalmologiste de l’Hôpital et surprise elle m’a dit : « Monsieur Bélisle, ce que je vois dans vos yeux c’est exactement l’image d’une rétinopathie diabétique. Votre œil droit est très atteint, votre vision est d’environ 5 pour cent ».
Le docteur a reçu les résultats de mes prises de sang, mon taux de sucre était à « 35 ». Lui aussi m’a dit que c’était très dangereux. Ils m’ont gardé 12 jours à l’hôpital et m’ont donné un traitement choc avec l’insuline pour faire descendre mon taux de sucre.
J’ai rencontré la docteure spécialiste du diabète que l’on appelle endocrinologue. Elle m’a expliqué la situation avec ma maladie :
Je n’ai jamais été malade. Elle me répond qu’au début de la quarantaine, beaucoup de personnes ne savent pas qu’elles souffrent de la maladie du diabète.
Je suis un gars positif. Dans un sens, après avoir écouté tous ces renseignements sur ma condition, j’étais content car je pouvais trouver un coupable pour ma condition et le pourquoi de ma fatigue intense. Ayant le taux de sucre très élevé, ma masse musculaire qui fondait à vue d’œil, mes pieds engourdis, mes problèmes de vision, j’avais l’impression d’avoir le double de mon âge soit 2 fois 43 égale 86 ans. Il était clair dans ma tête que je ferais tout en mon possible pour reprendre le contrôle de mon corps et de ma condition physique.
Je vais utiliser ma devise : « Vouloir, c’est pouvoir ».
Pour bien contrôler son diabète : l’alimentation, les exercices régulièrement, une discipline. On peut continuer dans la vie, avoir des activités, s’impliquer dans la communauté. Il y a une chose qui est très importante avec la maladie, il faut savoir que le diabète ne prend pas de vacances, il est toujours là, présent. Il faut garder une attitude positive et comme je dis souvent : « Juste pour voir, je garde ma maladie en santé »…
Voici le récit d’un gars bien ordinaire, mais combien attachant. Aujourd’hui, il donne des conférences afin de sensibiliser les gens à la maladie. Il a même rédigé le manuscrit d’un bouquin qu’il aimerait bien faire éditer. Il n’attend que l’éditeur compatissant. Si vous désirez en connaître un peu plus, je vous invite à cliquer ici, pour accéder à son histoire plus complète, publiée sur le site Web de Diabète-Québec.
Aujourd’hui, 2 décembre, mes parents célèbrent leur 57e anniversaire de mariage. Quand on y réfléchi bien, c’est tout un bail. Plus d’un demi siècle. C’est une épopée qui se fait de plus en plus rare de nos jours. Cette génération disparaît lentement pour laisser toute la place aux familles et aux couples reconstitués, issus de la Révolution tranquille. Tout ce qui vit obéit à des cycles. Peut être que les enfants de nos enfants revivront ça un jour.
Comme à l’habitude, nous avons souligné l’événement en famille autour de la table; Papa, maman, Louise et moi dans leur petit appartement. Comme ils n’aiment pas beaucoup se déplacer, je suis allé chercher des mets chinois à Saint-Lambert, notre restaurant habituel. Ma soeur Josée, Shelbie et Kassie sont venus faire un tour après le souper.
C’est sûr qu’après toutes ses années, la passion est disparue. Ils se connaissent beaucoup. Comme on dit souvent; Ça prend papa pour endurer maman et le contraire est aussi vrai. Un veille sur l’autre et la vie continue. C’est bizarre, chacun a sa télé et ils écoutent la même émission. Ils alternent les siestes comme des soldats qui tiennent leur tour de garde.
Ils approchent lentement mais sûrement le seuil des quatre-vingt ans et les signes physiques ne trompent pas; Ils sont plus frileux, sortent moins souvent, surtout l’hiver, les siestes sont plus fréquentes et les repas moins copieux. Quant on se rappelle l’époque, pas si lointaine, où ils dormaient presque devant le climatiseur, c’est toute un contraste.
Par contre, ils demeurent relativement autonomes. Maman a toujours ses problèmes de mobilité mais papa conduit encore son auto. Leur santé est un peu fragile et grâce aux médicaments, ils s’en tirent assez bien. Heureusement, papa peut encore bénéficier de l’assurance-médicaments qu’il détenait, du temps où il travaillait. Les pilules ne sont pas données et la recherche à un prix!
Comme je disais pendant le repas, plus que trois ans et ce sera leur noce de diamant. Sincèrement, je souhaite et j’aimerais qu’ils s’y rendent. Ce serait un autre bel événement à souligner. Encore une fois, Bon anniversaire et je vous aime!
Ça s’peux-tu? Ce matin, à mon réveil, c’est la routine habituelle. À peine sauté du lit, j’allume l’ordinateur et je me rends faire ma toilette. Quelques minutes plus tard j’observe, du coin de l’oeil que l’écran est toujours noir. Oh! Oh! C’est pas normal ça. Il est gelé en pleine procédure d’amorçage. Je ferme, puis rallume. Même résultat! C’est pas vrai, pas ce matin. Il me faut affronter l’évidence. Ma vieille machine se fait vieille. En catastrophe je rejoins mon technicien qui n’est pas disponible aujourd’hui. Il me faudra attendre à lundi. Quoi! Lundi seulement! Heureusement, il me reste le portable, seulement, je n’ai pas mes fichiers de travail en double. J’ai besoin des fichiers qui sont dans l’ordinateur de bureau. Je n’ai pas le choix. Il me faut attendre lundi.
Il faut dire que ma machine est âgée. Un bon vieux Celeron, cadencé à 366 Mhz, c’est de la préhistoire. Cependant, il exécutait toutes les tâches que je lui demandais, comme un bon serviteur. Il me manque déjà. Je souhaite seulement que le technicien réussira à le remettre en marche, à tout le moins, récupérer les données de ses deux disques rigides. C’est là que se trouve ma plus grande inquiétude. Ces données sont importantes et représentent beaucoup de travail. Enfin! Soyons tout de même optimiste, avant le verdict final. J’ai bien quelques copies de sauvegarde, mais je n’ai pas tout sauvegardé.
Un peu comme l’électricité, c’est fou comme on ne se rend pas compte de notre dépendance à cet outil. Dans mon cas, il est ouvert du lever au coucher. Je fais tout avec ce bidule; Finances personnelles, agenda, blogue, arrangements musicaux et j’en passe. C’est comme le beurre d’arachides Kraft, "J’peux pas m’en passer". C’est lorsqu’on en est privé qu’on en mesure toute l’ampleur. Toute la journée, j’ai repassé en revue dans ma tête, les fichiers importants qu’il contenait, pour lesquels les copies de sécurité ne sont pas faites. Du temps où les standards des disques rigides étaient de 40 Mo, c’était facile de faire des "backup", mais maintenant avec les grosses capacité des disques de plus de 700 Go, on ne parle plus de la même chose.
Me voilà donc sur le portable à vous livrer mes réflexions. C’est bien comme solution de rechange, mais c’est moins confortable qu’un ordinateur de bureau. L’ergonomie est différente, c’est évident. Ça va très bien pour l’autocaravane en voyage, pour le GPS dans nos déplacements, pour la musique lorsque je le branche aux claviers, mais pour un travail soutenu, je suis plus à l’aise sur mon ordinateur de bureau. Je n’aurai probablement pas le choix de m’en procurer un neuf, lundi. Il faut dire que je m’en attendais un peu et j’avais projeté en faire l’achat au retour de Floride. Je souhaite seulement que je pourrai récupérer mes données. Ça fera ça de pris, parce que voyez-vous, un nouvel ordinateur demande du temps pour tout remettre fonctionnel. Heureusement que j’en ai!
Ouf! Nous sommes pas mal occupé de ce temps-ci. Terminer la décoration du salon, faire les courses pour acheter les cadeaux de Noël, aller déménager la soeur. Enfin, le temps file et on n’y peut rien.
Cependant, un heureux événement s’est passé dans la nuit de lundi dernier; Nos amis Pierrette et Clément sont devenus officiellement grands-parents. Et oui! Catherine, la conjointe de leur fils Sylvain, à donné naissance, après trente-trois semaines de grossesse, à des jumelles. Juliette, qui pesait quatre livres et trois onces est arrivée la première à 4h52. Quant à Alice, elle a suivi à 5h08, forte de ses cinq livres et onze onces. Elles ont été placées en incubateur.
Les parents et grands-parents se portent bien et l’opération s’est très bien déroulée. Selon la grand-mère, les poupons ne se ressembleraient pas. J’aurais bien aimé vous les présenter en photos, mais j’attends toujours les premiers clichés. On se contentera des p’tits pieds. Ça viendra!
En attendant, nous offrons nos plus sincères félicitations à tout ce beau monde. Préparez-vous, le "fun" commence… On rit bien, mais la richesse vient de s’installer dans la maison. Des petits bébés à dorloter. Est-ce qu’il y a quelque chose de plus merveilleux. C’est ça la richesse! Comme je dis souvent; Aux parents de les élever alors que les grands-parents vont les gâter.