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On le voit tous les jours à travers les différents médias. Une population civile qui fait les frais d’une guerre qui dure, dure et perdure.
Victimes de bombardements sauvages, des familles sont décimées, des immeubles totalement détruits. L’horreur dans ce qu’elle a de pire.
Anne-Caroline Desplanques signait un article dans le Journal de Montréal de mardi dernier très évocateur de ce que vivent les familles en décrivant le portrait d’une d’entre elles; deux enfants en bas âge et les parents. Privés d’électricité et de choses indispensables, ils vivent une crainte de tous les instants.
Je vous propose cet article en vous demandant ce que vous feriez dans un tel contexte ? Depuis 15 mois, nous vivons une pandémie avec des consignes qui ne se comparent pas d’un iota à ce que ces gens vivent. On se plaint de ne pas assouvir son petit nombril et de ne pouvoir socialiser. On enfreint les consignes comme des petits lapins gâtés, pourris.
Pour un instant, mettons-nous dans leurs souliers. On ne tiendrait pas 10 minutes.
UNE FAMILLE DE GAZA TRAUMATISÉE
Le Journal s’est entretenu avec le groupe de quatre, qui a peu dormi depuis cette guerre israélo-palestinienne.
Les bombes ont cessé de tomber sur Gaza et Israël, à la faveur d’un cessez-le-feu entre l’État hébreu et le groupe armé palestinien Hamas. Mais cette quatrième guerre israélo-palestinienne a profondément traumatisé une famille palestinienne qui s’est confiée au Journal.
Pendant 12 nuits, Hana, 7 ans, et sa petite sœur, Lilya, 5 ans, n’ont pas dormi. Couchées sur le sol entre leurs parents, elles écoutaient tomber les bombes en priant pour qu’aucune ne les atteigne.
« Je n’étais pas préparé à voir la terreur dans leurs yeux. Voir mes filles dans cet état, c’est pire que tout, je ne souhaite à personne de voir ses enfants comme ça », souffle leur père Khaled Abu-Shabaan en entretien au Journal.
La famille de ce travailleur humanitaire réside normalement dans un immeuble de Gaza, mais, craignant que la tour soit visée par un F-35 israélien, elle s’est réfugiée chez des parents. Tous les quatre dormaient ensemble, par terre, serrés les uns contre les autres de peur d’être séparés par la mort.
L’ENFER SUR TERRE
« Les êtres humains ne sont pas constitués pour supporter une telle peur », souffle le père de famille la voix étranglée.
Certains jours, les bombardements étaient si proches et si intenses que le sol a tremblé sous les pieds de Lilya et Hana et que tous les murs ont vibré autour d’elles.
« Papa ! Pourquoi la terre tremble ? » hurlait alors Hana en sautant sur place. La petite pousse maintenant ce même cri de terreur dans son sommeil en tremblant.
« S’il y a un enfer sur terre, c’est la vie des enfants de Gaza », a dit le secrétaire général des Nat ions unies (ONU), Antonio Guterres, en appelant à un cessez-le-feu. Peu après, une trêve était annoncée. Mais chez Khaled Abu-Shabaan, on est loin de festoyer.
VILLE DÉTRUITE
« Des familles entières ont été éradiquées, la ville est entièrement détruite maintenant », dit-il en comptant les bouteilles d’eau qu’il lui reste.
L’esu n’étant pas potable à Gaza, M Abu-Shabaan doit en acheter régulièrement. Il a même dû sortir pendant les bombardements pour ravitailler sa famille. Mais, de jour en jour, il a vu les stocks diminuer dangereusement et s’inquiète maintenant de la suite.
Chez lui, à présent, l’électricité est coupée la majorité du temps, une eau saumâtre coule en filet du robinet et plusieurs fenêtres ont volé en éclats.
« Les hostilités ont gravement endommagé les infrastructures civiles vitales de Gaza, notamment les routes et les lignes électriques, explique M. Guterres. Les points de passage vers Gaza ont été fermés et les pénuries d’électricité affectent l’approvisionnement en eau. »
SOLUTION POLITIQUE
L’ONU a appelé dimanche à régler les « causes profondes » du conflit israélo-palestinien afin d’éviter de nouvelles « destructions » et de redonner « un sens au futur ». Elle réclame la levée du blocus imposé par Israël depuis 2007.
« Personne ne veut la paix davantage que nous, les Palestiniens. Mais nous voulons une paix digne. Deux États qui assurent les mêmes droits à leurs enfants », plaide M. Abu-Shabaan en serrant ses filles contre lui.
11 JOURS D’ENFER
Un bilan désastreux :
242 Palestiniens tués : 23 filles, 43 garçons, 38 femmes et 138 hommes;
1949 Palestiniens blessés;
12 Israéliens tués : 2 enfants, 5 femmes et 5 hommes;
710 Israéliens blessés.
ce que l’on ne vous dit pas, c’est que le Hamas entrepose armes, munitions lanc roquettes etc. dans les sous-sols des immeubles d’habitation, des écoles et des hôpitaux prenant en otage leur propre population. Ce que l’on ne vous dit pas non plus c’est que quand les forces israéliennes décident de bombarder un immeuble, c’est parce qu’elles savent que ledit immeuble regorge d’armes de destruction destinées à anéantir Israël. Enfin ce que vous ne semblez pas savoir (à moins que….) Lorsque Israël décide de bombarder un immeuble habité, il prévient la population de l’attaque avant permettant aux locataires de quitter les lieux mais se privant ainsi de l’effet de surprise. Méfiez vous quand vous parlez d’un pays que vous ne connaissez pas ou mal de ne pas colporter de fausses informations. Aimeriez-vous que l’on dise des choses fausses sur votre pays ?
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Sans vouloir critiquer ce conflit qui perdure toujours, le but de l’article visait surtout les Québécois, mes compatriotes, dont certains pleurent depuis 15 mois parce que la pandémie planétaire les a privé de leurs habitudes sociales.
En montrant ce que Israël et la Palestine vivent, c’était pour leur faire prendre connaissance que notre situation sociale et communautaire est à des années-lumière de la leur.
Le malheur dans tout ça, reste que des innocents, dont des enfants, paient de leur vie cette guerre insensée.
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dommage que vous n’ayez pas donné cette « précision » au départ car rien ne permet de deviner le but que vous recherchiez en publiant cet article.
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Il me semblait que mon préambule était explicite.
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