Des paroles creuses

Montréal durant les années 50

Ainsi donc, la mairesse sourire de Montréal veut valoriser la langue française dans sa ville.

Curieusement, c’est une année électorale et elle est omniprésente sur toutes les tribunes pour promouvoir ses actions. Elle sent venir une opposition de Denis Coderre, qui vient de dévoiler ses intentions.

Et comment va-t-elle si prendre pour prioriser la langue française ? Elle va nommer un comité directeur pour en assurer le suivi, avec évidemment des dépenses supplémentaires pour ces nouveaux acteurs.

Pourquoi, soudainement le français devient son cheval de bataille, elle qui a déjà prononcé un discours entièrement en anglais ?

Dans son mandat qui achève, elle a fait enrager les marchands du centre-ville, l’été dernier, et les automobilistes pour laisser toute la place aux vélos. Vous vous souvenez ?

Vous voulez faire mieux pour Montréal ? Au lieu d’y aller de paroles creuses, madame la mairesse Plante, attaquez-vous donc à l’affichage unilingue anglophone de votre ville. L’image qu’elle projette ressemble étrangement aux années avant la Révolution Tranquille avec ses airs de Toronto. Et ce, même si la loi 101 charcutée, autorise les raisons sociales anglaises.

Ce serait un départ significatif pour donner à votre ville, qui est aussi la métropole du Québec, le visage français qu’elle devrait avoir. Çà c’est de l’action ! Pas vos paroles vides pour séduire les électeurs francophones devenus minoritaires chez vous.

Paroles creuses et ambitions toutes aussi éphémères à la veille de séduire l’électorat.

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