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Dans notre société, les journaux sont remplis de mauvaises nouvelles, de drames, de contestations de plus en plus présentes et je connais des personnes qui ne lisent plus les journaux, y voyant beaucoup de négativisme, donc désolant.
Mais, il y a aussi de bonnes nouvelles, en marge d’une page. Des expériences heureuses qui nous permettent d’avancer, de prendre de l’assurance devant des atrocités, des abus sous toutes leurs formes.
Justement, à ce propos, Érika Aubin signait récemment, dans le journal de Montréal, un article sur l’apport de chiens d’assistance dans des moments où des victimes sont traumatisées, suite à une agression sexuelle entre autres, qui les obligent à témoigner devant la cour.
Voici ce que je considère comme une excellente nouvelle.
LES CHIENS AIDANTS ENFIN RECONNUS
En octroyant une subvention à la Fondation Leski, le ministère de la Justice reconnait pour une première fois le travail d’intervention des chiens d’assistance auprès des victimes d’actes criminels, se réjouit cet organisme de la Montérégie.
« Il y a encore de l’éducation à faire, mais c’est un premier pas vers la reconnaissance de l’assistance canine. Ça doit maintenant être fait à plus grande échelle, par exemple en santé », lance Marie-Hélène Paquin, présidente de la Fondation Leski.
L’organisme a reçu une subvention de 150 000 $ permettant l’embauche de trois intervenants sociaux, qui travaillaient auparavant bénévolement.
UN MODÈLE UNIQUE
La Fondation est la seule à offrir aux personnes dans le besoin de l’assistance canine jumelée à un intervenant.
« Un intervenant et le chien peuvent accompagner une victime au procès contre son agresseur ou lors de rendez-vous médicaux, cite en exemple Mme Paquin. On peut aussi aider un enfant ayant un trouble du spectre de l’autisme à aller chez le dentiste. »
« Je n’étais pas une mauvaise intervenante avant, rigole Isabelle Turcotte, mais je vois vraiment que ça les aide à s’ouvrir et à exprimer leurs émotions. »
Les six chiens de la Fondation ont suivi un entraînement pour reconnaître et apaiser les signes d’anxiété. Par exemple, ils appuient leur tête sur les cuisses de la personne anxieuse afin de se faire flatter.
Pour la survivante Isabelle, [victime d’un acte criminel], la chienne Maki pouvait être présente au palais de justice, mais pas dans la salle de cour.
« On s’est préparé longtemps pour mon témoignage [à la cour]. C’est sûr que je n’y allais pas sans Maki et mon intervenante. Ils ont été dans mon équipe jusqu’à la fin », rapporte la survivante Isabelle.