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Me Goldwater se mêle du dossier de l’euthanasie des cerfs dans le parc Michel-Chartrand de Longueuil, qui en menacent l’écosystème. Les spécialistes s’entendent pour dire que c’est la seule solution. Ils ne survivraient pas dans un nouveau milieu.
Finalement, l’avis d’experts ne fait pas le poids dans ce genre de dossier. On parle d’injonction probable pour arrêter cette décision.
Saviez vous que la chasse sportive abat entre 45 000 et 50 000 chevreuils par année ? Que la chasse sportive existe justement pour contrôler les cheptels ? En milieu urbain, ça semble être un crime odieux.
Les humains sont souvent plus sensibles au sort des animaux que leurs semblables. Hé, les réfractaires… pourquoi ne pas manifester devant les fermes d’élevage du Québec pour protéger le « massacre » des bœufs, veaux et cochons, tant qu’à y être ?
Ah, j’oubliais les poulets. Eux aussi sont des animaux qu’on met à mort. Pourtant les Rôtisseries St-Hubert sont pleins de clients affamés pour les dévorer. Bientôt, même les végétariens récalcitrants n’auront plus de quoi se nourrir. Pauvre flore !
Dans l’édition du Journal de Montréal du 21 novembre dernier, Mario Dumont donnait son opinion sur le dossier de Longueuil, et que j’ai trouvé très pertinente.
Lorsqu’il affirme « On chasse 50 000 chevreuils par année, mais ceux de Longueuil méritent une commission d’enquête », c’est assez réaliste de ce qui se passe présentement sur la Rive-Sud.
DERNIÈRE HEURE : On apprend que l’administration de la mairesse Parent de Longueuil fait volte-face. Les cerfs seront déplacés. Elle vient définitivement d’ouvrir un panier de crabes.
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QUINZE CHEVREUILS
Longueuil doit euthanasier quinze chevreuils. La surpopulation est scientifiquement démontrée et les conséquences sont évidentes.
La décision de la Ville a donc été simple. On procède, avec les méthodes exemplaires de 2020, puis on remet la viande à des banques alimentaires.
Un plus un égale deux.
Dans la société aux valeurs mêlées de 2020, voici ce qui s’est produit. Un débat de société a enflammé Longueuil avant de s’élargir à tout le Québec. Des manifestations ont eu lieu. Une pétition d’opposants a connu un vif succès.
Finalement, la mairesse a été menacée de mort.
DES HEURES DE DÉBAT !
Cette semaine, le conseil municipal a vécu l’une de ses plus longues réunions. Jusqu’à une heure du matin, ils ont débattu de l’avenir de quinze cerfs de Virginie. Jamais le conseil ne siègerait aussi tardivement pour les problèmes des humains.
Pourtant, tous les experts, biologistes et autres, du ministère avaient reviré la question sous toutes ses coutures. Vous ne voulez pas savoir ce qu’ont coûté ces chevreuils dont on connaît le problème de surpopulation depuis quelques années. Un montant déraisonnable dans une société qui manque de ressources à la DPJ.
Mais l’avis des experts et leurs démonstrations blindées ne suffisaient pas. Parce que le chevreuil est beau. Un animal magnifique, gracieux, émouvant. Personne n’aurait fait pareil cas pour les porcs-épics ou des dindons sauvages. Mais l’animal majestueux a des droits supérieurs !
Je ne sais pas ce qui est le pire. Le caractère totalement irrationnel de cette opposition liée à la beauté de l’animal. Ou encore le fait de savoir que jamais on ne ferait autant de boucan pour des enfants ou des vieillards. En 2020, ce sont les animaux qui ont la cote.
Vous ne me croyez pas ? Venez travailler dans un poste de télé. Un accident routier impliquant un cheval et un monsieur : les courriels rentrent pour prendre des nouvelles du cheval.
LES FAITS S.V.P.
Toujours est-il que je me retrouve avec l’ingrate tâche de parler de quinze chevreuils qui doivent être euthanasiés. Quelqu’un veut les faits ?
Le Québec est très évolué en matière de gestion de la faune. Nous avons un plan de gestion du cerf de Virginie, basé sur les inventaires scientifiques par région et sous-région.
L’actuel plan de gestion du cerf de Virginie (2020-2027) établit les données de base. On craint les problèmes de surpopulation de cette espèce. Le nombre de chasseurs est en baisse, et les chevreuils se reproduisent joyeusement. Il s’agit d’un problème écologique.
Si vous pensez qu’il était justifié de faire tout un plat avec les quinze chevreuils de Longueuil, j’ai le triste devoir de vous annoncer que, pendant la saison de la chasse, il s’abat annuellement entre 45 000 et 50 000 chevreuils.
Une chasse sportive bien encadrée, basée sur des permis émis par territoire en fonction de la réalité des cheptels.
Un débat sur quinze chevreuils… finalement nos problèmes ne sont peut-être pas si pires en 2020 !
Je suis d’accord avec elle. C’est difficile de croire que ces animaux ne supporteraient pas le déplacement. Si c’était vrais tous les animaux des zoo seraient morts. On est allé visité le site Oméga ou on peut circuler en auto pour voir et nourrir les cerf, chevreuil, orignaux. Ils sont tous en bonne santé. Quand un animal sauvage s’aventure dans un village/ville, les agents de la faune ne les tue pas, il les endorme et les relocalise POURQUOI il ne meurt pas?
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