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J’ai pas bien compris…
Assis devant le téléviseur, je pose souvent cette question à ma douce. En fait, réciproquement, on se la pose. Tu regardes la télé, une scène, les oreilles en chou-fleur et tu ne comprends rien de ce qu’ils se racontent.
C’est très frustrant !
Ça fait un bout de temps qu’on observe ce phénomène en se disant « on devient sourd ou quoi ? », incapable, même en tentant de lire sur les lèvres, de comprendre le marmonnage. Les réalisateurs, les producteurs, ils ne voient pas ça ?
Récemment, je lisais la chronique de Sophie Durocher dans le Journal de Montréal, quand j’ai appris que je n’étais pas le seul à avoir des difficultés à entendre les dialogues de certains comédiens dans les films et séries télévisées.
Elle en a fait le sujet de son article très intéressant. J’ai compris qu’on était parfaitement normal. Ce n’était pas nous… mais eux, les coupables.
On a beau monter le son, rien n’y fait ! Les comédiens, surtout la jeune génération, n’a-r-t-i-c-u-l-e-n-t pas ou très peu et c’est assez désagréable de ne pas comprendre. Voilà la clé de l’énigme.
Je veux bien croire que dans certaines scènes intimes il y a des petits mots doux et sensuels qu’ils peuvent se susurrer, se chuchoter mais là… c’est toujours comme ça, peu importe le contexte. C’est aberrant.
Comme elle le décrivait dans son article, c’est un phénomène très répandu et elle a reçu une livraison de courriels de personnes qui arrivent au même constat.
MADAME AUDET
Les comédiens auraient bien besoin des cours de diction de Madame Audet, malheureusement décédée en 1970. La diction et la prononciation, elle connaissait ça.
Elle a eu de grands artistes comme élèves : cette femme, grande amoureuse de la langue française, a vu défiler chez elle beaucoup de jeunes comédiens et comédiennes de l’époque dont Monique Miller, Jean-Louis Roux, Gilles Pelletier, Béatrice Picard, presque tout le bottin de l’Union des artistes est sans doute passé chez elle. Pierre Lalonde aussi. C’était primordial de bien prononcer ce qu’on chantait.
D’ailleurs, Madame Audet a été immortalisée dans la chanson Miss Pepsi interprétée par Robert Charlebois et dont le texte de Mouffe dit ceci : « Elle a étudié le chant, le piano, la claquette, la diction, le ballet, chez Madame Audet, elle en faisait tellement, un vrai p’tit chien savant ».
Sur le site du magazine web Les radieuses, on peut lire l’histoire de cette amoureuse de la langue française. Vous devriez y faire un tour.
SYNCHRONISATION
Autre phénomène désagréable de la radio et de la télévision, c’est la mauvaise synchronisation. En écoutant les bulletins de nouvelles entre autres, très souvent les paroles suivent les lèvres d’une seconde.
Comme on dit, avec quelques transformations, « les sons ne suivent pas les babines. »
À la radio, c’est encore pire. Alors que j’écoutais Paul Arcand au 98,5 dans une autre pièce sur mon téléphone mobile, je reviens au salon, où la télé est au même poste, pour découvrir qu’elle est en retard d’au moins 10 secondes. La radio racontait ce que je savais déjà.
Pourquoi c’est comme ça ? Le câble ? Les réseaux internet ? Quelqu’un peut me l’expliquer ?
Il me semble qu’en 2021, avec toute cette technologie, et le robot qui se promène sur Mars, ça ne devrait pas se produire.
Mystère et boule de gomme…
Mme. Jean-Louis Audet, c’était le nom de son mari dentiste .
Son nom de jeune fille Yvonne Duckett. J’ai suivi des cours de diction et de chant avec cette charmante dame . Elle habitait rue Saint-Hubert près de Duluth.
Malheureusement pour elle j’ai fini fonctionnaire lol!
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Je suis tout à fait d ‘accord. Et c’est encore pire pour les série française. Nous aimons regarder quelques séries produite en France et je passe mon temps à revisionner certaines cènes parce que je ne comprend rien. Eux qui refusent des séries québécoise sous prétexte que le français y est mauvais, ils n’ont pas de leçons à nous donner. Leur jargon est incompréhensible.
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