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Voulez-vous bien me dire pourquoi on se donne tout ce mal pour donner la parole à Gaétan Barrette. À la radio, c’est rendu un incontournable absolument inutile. Il y va de son arrogance pour donner son avis sur l’actuelle pandémie. Cessez de lui donner du temps d’antenne. Il ne le mérite pas.
Quand on sait, qu’avec l’aide de ses sbires Couillard et Bolduc, ils sont directement responsables du capharnaüm en santé alors qu’ils gouvernaient le Québec. Trois médecins qui ont tout donné à leurs confrères en mettant tout le système de santé, et principalement les CHSLD, dans la merde. Et aujourd’hui, on devrait prendre les interventions de Barrette pour des vérités. Très mal placé le monsieur.
Le texte qui suit est de Christian Bolduc, Historien, prof. et rédacteur. M.A. en histoire des relations internationales au XXe siècle. Patriote québécois, républicain, laïc et indépendantiste. Il résume assez bien comment Barrette, Couillard et Cie., ont contribué largement au bordel en santé qu’on connaît présentement. Un genre de procès public. Ils ont reçu leur sentence en leur montrant la porte de sortie sans équivoque en 2018. C’est trop peu. Mais on reste avec l’hécatombe, leurs ruines.
TA YEULE BARRETTE, TA YEULE…
Depuis quelques jours, il se pavane dans les médias pour donner son avis d’expert à propos de la pandémie à la COVID-19 qui touche le Québec et le monde entier.
Ce radiologiste de formation qui a, durant son mandat de quatre ans à la tête du ministère de la Santé (2014-2018), gavé financièrement ses amis médecins au détriment des travailleurs de la santé et des patients, est pourtant le principal vecteur de l’effondrement actuel de la structure de soins qui prévaut dans le réseau de la santé au Québec.
Une structure de soins au sous-financement chronique qui croule littéralement sous la pression du coronavirus et du manque d’effectifs. Pourtant, on savait depuis 2006 que les CHSLD, notamment, étaient à risque d’implosion…
Retour sur un massacre à la tronçonneuse….
ABOLITION DU COMMISSARIAT À LA SANTÉ ET AU BIEN-ÊTRE
Mais revenons un peu dans le passé, si vous le voulez bien. En mars 2016 pour être plus précis. C’est l’heure du budget pour le gouvernement Couillard.
Dans un coin caché du volumineux document, on décide d’abolir le poste de Commissaire à la santé et au bien-être créé dix ans plus tôt par… le ministre de la santé d’alors, un certain Philippe Couillard. Ce chien de garde du ministère de la santé, composé d’une dizaine de chercheurs, avait pour seul mandat d’évaluer l’efficacité et la pertinence des programmes mis en œuvre par le ministre.
Dorénavant, le ministre Barrette pourra agir sans filet et sans surveillance. Ce qu’il fera sans vergogne.
C’est que le ministre est autoritaire, autocrate, narcissique, colérique, « loner » et buté. Il accumule les décisions à l’emporte-pièce, souvent contre l’avis d’experts.
Sa réforme en santé, la suppression de 2000 postes et d’organismes voués à la santé, le surfinancement des médecins, lequel a été fait sur le dos des infirmières, préposées aux bénéficiaires et des patients, etc. sont autant d’exemples flagrants d’un corporatisme de classe aussi méprisant que méprisable.
S’il y a, évidemment, l’histoire des patates en poudre servies aux bénéficiaires et l’horrible traitement des patients qui n’ont droit qu’à un bain par semaine dans les CHSLD – une réalité qui ne semble pas affecter le ministre outre mesure – c’est la détérioration générale du réseau de la santé sous l’autorité du bon docteur Barrette qui retient l’attention.
L’imposition, entre 2014 et 2016, d’un programme sauvage d’austérité dans les services qui a permis de générer, à l’approche d’élections générales, des surplus budgétaires de l’ordre de 2,2$ milliards. Lesquels ont ensuite permis au gouvernement Couillard de distribuer ses cadeaux aux seuls médecins, car les usagers et autres citoyens ont eu droit, eux, à des reculs nets en salaires et en qualité de soin.
Essayez maintenant d’imaginer ce qu’on aurait pu faire avec tout cet argent aujourd’hui…
Pourtant, le Québec possède déjà un des systèmes de santé les plus performants au Canada. Mais ça, c’était avant le saccage de la réforme Barrette qui a modifié en profondeur les structures…
UNE CATASTROPHE PRÉVUE, RÉELLE ET DÉNONCÉE
Pourtant, ce ne sont pas les lanceurs d’alertes qui ont manqué durant cette triste période pendant laquelle Barrette a été ministre. L’avocat Jean-Pierre Ménard, qui lutte depuis trois décennies pour protéger les droits des patients québécois, disait en 2016 que la réforme Barrette faisait reculer les soins à un niveau inégalé
« On est à la limite de la maltraitance dans certains CHSLD à l’égard des besoins de base », pourfend Me Jean-Pierre Ménard, qui qualifie la réforme Barrette « d’échec total ».
Un manque à gagner de un milliard de dollars par année qui amène son lot de problèmes d’hygiène, de nourriture, d’activité, de soins adéquats, etc. Un recul net que cet avocat explique par le manque de financement et de soutien aux soins. Un nivellement par le bas qui entraîne, en CHSLD, un allongement des listes d’attentes et une dégradation des soins par un manque de personnel qualifié, suffisant en nombre et bien rémunéré.
Sans oublier l’ancien ministre libéral Claude Castonguay, le père de l’assurance-maladie, qui est allé d’une charge à fond de train contre la réforme Barrette. Que ce soit pour la rémunération excessive des médecins ou les nominations de médecins aux postes de direction des centres hospitaliers, Castonguay ne mâche pas ses mots pour décrire l’incompétence et le mépris du ministre :
« Nous avons eu l’occasion d’apprécier cette courte vue du docteur Barrette dans le cas de la procréation assistée, alors que des milliers de couples québécois seront abandonnés à eux-mêmes avec plus ou moins de moyens pour concrétiser leurs rêves de fonder une famille. Il en a rajouté sur la récente décision du Conseil du statut de la femme quant à son ouverture au recours à une mère porteuse dans la mesure où elle ne reçoit pas une rémunération. Il répétait, tels les autres perroquets de la volière, que le corps de la femme ne doit pas être considéré comme une marchandise. La remarque est incongrue lorsqu’elle vient d’un interlocuteur qui n’a jamais lésiné pour s’en mettre plein les poches dans ses fonctions précédentes et qui compte naïvement sur l’altruisme des mères porteuses. Si on paye la gardienne d’enfants, il ne devrait pas y avoir problème à payer celles qui les gardent en leur sein. »
Il y a, enfin, le site SantéInc. qui pose un regard sans complaisance sur la centralisation administrative de la réforme Barrette à l’heure du bilan santé du gouvernement Couillard. La centralisation du réseau entre les mains du ministre de la santé fait, entre autres, l’objet d’une critique acerbe quant à la méthode « one man show » du ministre Barrette :
« Centralisation » est un mot qui revient souvent lors des discussions avec les différents acteurs du réseau. Pour diriger les nouveaux établissements, Gaétan Barrette a choisi et nommé 34 présidents-directeurs généraux, avec des revenus et des responsabilités qui ont augmenté. Les cadres affirment qu’on les considère maintenant comme des exécutants des PDG, qui prennent leurs directives auprès du ministre, » disait la présidente-directrice générale de l’AGESSS Montréal (l’Association des gestionnaires des établissements de santé et de services sociaux), Chantal Marchand, lors du déclenchement des élections provinciales de 2018.
Mais qu’importent les faits, Barrette détient la vérité et l’annonce à qui veut bien l’entendre. Il est le grand responsable du bordel ambiant, de l’attitude méprisante des médecins (spécialistes) qui ont demandé, pas plus tard qu’aujourd’hui, jusqu’à 2 500$ par jour pour aller donner un coup de mains dans les CHSLD, du personnel insuffisant, épuisé, méprisé et surchargé ainsi que du manque flagrant de ressources dans un réseau qui fait pourtant notre fierté collective.
Et ça, Barrette, c’est de ta faute. J’aurais préféré que tu fasses acte de contrition, que tu témoignes d’un peu d’empathie pour les travailleurs sacrifiés et les patients, et que tu adoptes un profil bas pour tout ce bordel que ton absence d’humanité a largement contribué à alimenter.
Mais c’est mal te connaître, je sais… « faque » ta yeule Barrette. Ta yeule.
Oui, ta crisse de yeule Barrette! par ses dernières apparitions à la télé, il ne fait que tenter de se disculper du fléau qu’il nous impose aujourd’hui. La seule chose à mon oeil à laquelle je ne lui attribue pas le mérite, c’est le Covid-19. Va chier Barrette
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Gilles Guay n’y va pas de main morte mais je suis entièrement d’accord avec lui sur toute la ligne! Lui donner du temps d’antenne c’est comme garder un brasier allumé et vouloir à tout prix susciter la controverse! Être à sa place, j’irais me cacher tellement j’ai fait du mal au Québec, mal à à ces travailleurs qui sont à la base du système de santé et là, je ne parle pas des médecins spécialistes, mal à toutes ces personnes âgées et malades, démunies et sans défense! Je lui souhaite un jour de se retrouver dans cette situation, à la merci des soins d’autrui pour subvenir à ses besoins!!!
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Je ne comprends pas TVA à lui consacrer du temps d’antenne pour émettre ses commentaires sur la pandémie .
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“Ta yeule Barrette, “ je trouve que ça s’applique tout à fait. Un “Disparais Barrette “ serait un bon complément.
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ferme la Barrette si ont mangue de tous en santé ces ta faute avec ta cris de réforme Barrette toi et la Marois qui mettais les infirmière dehors a votre place je me cagérait dans le bois
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