Le don d’organes démystifié

Le 17 octobre de chaque année, on célèbre LA JOURÉE MONDIALE DU DON D’ORGANES ET DE LA GREFFE, une occasion spéciale de nous conscientiser à cet acte Incommensurable de donner la chance à plusieurs personnes de retrouver une importante qualité de vie pour survivre. C’est donner un espoir sans commune mesure.

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Le don d’organes sauve des vies. Pourquoi alors autant de personnes hésitent à signifier leur intention de les donner à leur décès ? De nombreux mythes et préjugés concertant ce geste de générosité par excellence, pourtant soumis à une procédure infaillible.

Matthew-John Weiss, directeur médical chez Transplant Québec, rétablit les faits pour nous convaincre de devenir donneur.

QUI ET DANS QUELLES CIRCONSTANCES ?

« De nouveau-né jusqu’à 90 ans, tout le monde est donneur potentiel, nous dit le docteur Weiss. Le facteur le plus déterminant, ce sont les circonstances du décès, parce qu’un organe qui manque d’oxygène devient rapidement non transplantable. »

La vaste majorité des donneurs provient donc des soins intensifs, où leur condition a nécessité qu’ils soient branchés sur des machines pour soutenir leurs signes vitaux. De plus, seulement 1 à 2 % des décès à l’hôpital par année se font dans des circonstances où le don d’organes est possible.

« Chaque occasion de don d’organes devient donc extrêmement rare, il ne faut pas la manquer ! » Surtout quand on sait que jusqu’à huit organes peuvent être prélevés par donneur (en plus des tissus) et que les greffes augmentent instantanément la qualité de vie des receveurs.

RÉVEIL IMPOSSIBLE !

Il faut que la mort neurologique soit officiellement déclarée pour entamer le processus de don d’organes. « Nous avons une sommité internationale dans le constat de décès neurologique ici à Montréal, le docteur Sam Shemie. Les examens pour confirmer un décès neurologique sont définis très précisément; il n’y a d’ailleurs JAMAIS eu quelqu’un qui s’est « réveillé » après ce processus, affirme M. Weiss.

Quand on entend parler de gens qui se « réveillent », il s’agit de coma, et non de décès neurologique, la distinction est vraiment importante à faire ». insiste-t-il. Il précise : « Quand un décès neurologique est confirmé, légalement, la personne est morte. Le prélèvement d’un organe ne peut se faire qu’à ce moment-là.

L’IMPORTANCE D’EN PARLER

Pour officialiser notre désir de devenir donneur, on peut signer l’autocollant au dos de notre carte d’assurance maladie, on peut faire inscrire notre nom sur le registre de la Régie de l’assurance maladie du Québec ou sur celui de la Chambre des notaires du Québec. Mais, nous prévient M. Weiss, « le plus important, c’est d’expliquer notre décision à nos proches ». Si les membres de notre famille ne sont pas au courant, avec le chagrin et le stress vécus au moment du décès, ils ne voudront même pas se faire poser des questions à ce sujet-là, selon lui.

Par contre, s’ils savent que c’est important pour nous, qu’ils sont certains que nous voulons aider le plus de personnes possibles en donnant nos organes, ils accepteront de collaborer, explique M. Weiss. Il rajoute « Que ce soit oui ou non, nous nous assurons que la famille soit d’accord avec la décision à long terme. »

POURQUOI LE FAIRE

« Faites-le pour les gens en attente, mais aussi, faites-le pour vous et votre famille en sachant que votre dernier acte va en être un de générosité et que vos proches vont se rappeler de vous comme quelqu’un de généreux qui a sauvé des vies dans ses derniers moments. C’est un bel héritage à laisser », conclut M. Weiss.

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