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Toujours un rappel à l’ordre pour ceux et celles qui n’ont pas encore compris. Et, de plus, c’est dans l’appareil gouvernemental fédéral.
DUR LE FRANÇAIS CHEZ PÊCHES ET OCÉANS CANADA
OTTAWA | Pêches et Océans Canada ne semble pas avoir mis en œuvre une recommandation du Commissariat aux langues officielles, deux ans après avoir reçu un blâme pour ne pas avoir fourni des documents en français.
C’est ce qu’on apprend dans la version préliminaire d’un rapport de suivi du bureau du commissaire aux langues officielles, Raymond Théberge, dont l’Agence QMI a obtenu copie.
« On est loin de l’égalité réelle du français et de l’anglais », a déploré Chantal Carey, de Tracadie, au Nouveau-Brunswick, qui s’est plainte.
Au terme d’une enquête du commissariat, le ministère a reçu en juillet 2018 la recommandation de mettre en place un mécanisme assurant la publication de documents sur ses appels d’offres et autres processus d’approvisionnement en français et en anglais.
Or, cet avis n’a pas été respecté si l’on se fie aux renseignements fournis au bureau de M. Théberge, qui a fait le suivi entre février et juin 2020. Pêches et Océans disposait de six mois pour s’y conformer, rappelle-t-on.
DES CHANCES ÉGALES
Mme Carey, qui a déjà travaillé avec l’ex-député Yvon Godin (NPD), s’est plainte au sujet de deux processus d’approvisionnement dans lesquels tous les documents n’avaient pas été systématiquement publiés en français.
Le ministère a argué que certains documents techniques n’ont à être traduits dans une langue officielle ou l’autre que si la demande en est faite.
« Ça signifie que dans bien des cas, les francophones ne pourront pas consulter immédiatement l’entièreté des appels d’offres du gouvernement en français », a réagi Mme Carey, hier.
Le bureau de la ministre des Langues officielles, Mélanie Joly, a rappelé que « tous les Canadiens, francophones et anglophones, doivent avoir des chances égales dans le processus de soumission ».
Source : Émilie Bergeron, Agence QMI