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La protection de la langue française au Québec devient une urgence, une priorité absolue, suite aux récentes statistiques négatives.
Les chiffres ne mentent pas; le français est en déclin à Montréal. Les chiffres fournis par Léger sont sans équivoques. 63% des répondants se disent très ou assez préoccupés par la situation du français. Alors on attend quoi ?
Du côté du Mouvement national des Québécois, cette inquiétude grimpe de 17 % par rapport à 2018, soit 71 %. Que faut-il de plus ?
Hier, au bulletin de nouvelles, le journaliste voulait connaître le degré de connaissance du français en interrogeant quelques personnes qui attendaient en ligne, devant un magasin affichant une raison sociale en anglais. Eh bien, les trois premières personnes à qui il s’est adressé ont carrément répondu : I don’t speak french !
C’est beau, n’est-ce pas. On se serait cru dans un quartier de New York. Ils déambulent sans se préoccuper de se faire servir convenablement dans LEUR langue.
Voilà la réalité de Montréal et principalement dans l’ouest où la gangrène linguistique règne en roi et maître.
Pendant ce temps, à Québec, on attend toujours ce que le ministre Simon Jolin-Barrette nous prépare pour renforcer la loi 101. Promis pour le début de l’automne, il se fait attendre.
La rumeur veut que cette réforme ait du mordant. Attendons voir !
D’abord, comment voulez-vous faire refléter que Montréal est la deuxième ville française en importance au monde après Paris, quand on déambule dans l’ouest de la ville et que tout ce qui se lit est de prédominance anglophone ?
J’espère et je souhaite ardemment que la réforme fera en sorte d’obliger l’affichage FRANCOPHONE partout, sans passe-droit. Que Montréal respire la francophonie par son affichage. La diversité culturelle fait en sorte que Montréal est un vrai bordel linguistique et qu’il faut y mettre un terme.
L’éducation aussi. Arrêter de subventionner les institutions anglophones avec l’argent de la majorité des CONtribuables francophones.
Il faut revenir à la loi 101 originale. Elle protégeait tellement le fait français que les tribunaux, surtout fédéraux, ne se sont acharnés à la combattre et à la charcuter.
Monsieur Jolin-Barrette, vous n’avez pas le droit de nous décevoir.