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En parcourant mon Journal de Montréal d’hier, je suis tombé sur un texte, la lettre ouverte de Martine Delsemme, Ph. D. Conseillère pédagogique retraitée et ex-enseignante de français langue seconde au secondaire. Également rédactrice pour le programme de francisation de la SOFAD.
Curieusement et agréablement surpris, j’ai fait le parallèle avec mes petites capsules; ET SI ON DISAIT, que je publie régulièrement sur Facebook depuis un bon moment.
Celles qui proposent le bon mot français pour remplacer les détestables et désagréables anglicismes. C’est ma modeste contribution à ma langue, et j’entends récidiver souvent.
Dans son article elle traite de ce mouvement qui devrait faire boule de neige. Évidemment ça demande un effort mental, mais ça en vaut la peine pour conserver et promouvoir notre merveilleuse langue française. Je vous propose donc cet article aujourd’hui.
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ET SI ON DONNAIT UN COUP DE POUCE À SIMON JOLIN-BARRETTE ?
Plusieurs chroniqueurs et éditorialistes soulignent régulièrement le relâchement de la langue française, l’avancée d’un bilinguisme bancal, voire le désintéressement des Québécois envers la protection du français. Et ce, au profit de l’anglais.
Dans sa démarche de réformer la loi 101, notre jeune ministre Simon Jolin-Barrette n’a encore rien présenté officiellement, mais on se doute bien de sa vulnérabilité face à ce combat de titans.
N’est-il pas injuste de faire porter à un seul homme le poids de cette responsabilité incommensurable ? On sait aussi que la coercition rebute les esprits et qu’on obtient de meilleurs résultats avec la persuasion, voire la « séduction ».
UNE LANGUE VALORISÉE DANS LE MONDE
On parle beaucoup de l’attractivité de l’anglais, mais est-il utile de rappeler que la langue française est la plus belle et, avouons-le, la plus « sexy » de toutes ?
Sa richesse n’a certainement rien à envier à l’anglais. Elle aussi sait s’imposer dans des domaines aussi diversifiés que l’économie, la fiscalité, l’électronique, les sciences, et j’en passe. Tout, absolument tout ce qui se dit en anglais peut être dit en français.
Alors, je me suis dit… Et si on pouvait un peu aider notre jeune et valeureux ministre collectivement ? Je m’explique. Pourquoi ne pas se servir des médias les plus populaires – télé, radio, journal – pour publier des capsules pédagogiques ludiques au quotidien ?
Notre colonie artistique regorge de talents pour donner du piquant à ces capsules. Évidemment, il faudrait partir du contre-exemple (la faute) et proposer la forme correcte. Une petite capsule ludique qu’on entend à répétition – tout comme n’importe quelle publicité, d’ailleurs –, ce n’est pas trop exigeant et ça ne bourre pas le crâne indûment comme pourrait le faire un chapitre de grammaire, par exemple.
UNE PRISE DE CONSCIENCE S’IMPOSE
Si je dis à mon garagiste : « J’ai dû faire booster mon char », je sais que je pourrais formuler cette affirmation avec un peu plus d’élégance. La prise de conscience est multiple.
1) Est-ce que je change de niveau de langue parce que je parle à un garagiste qui n’a rien à cirer de la langue ? Faire l’équation entre un français relâché et le type de travail qu’exerce un individu relève peut-être du préjugé…
2) Est-ce que j’utilise un anglicisme parce que je ne connais pas le mot juste en français ? Si je me force un peu, je dois reconnaître que je peux troquer le mot « booster » pour « recharger la batterie ».
3) Est-ce que c’est plus facile de dire le premier mot qui me passe par la tête ? Oui, c’est plus facile et souvent moins long d’utiliser un anglicisme, et ça prend un effort pour trouver le mot juste.
4) Est-ce que c’est important de parler mieux ? Oui, oui et oui, car notre façon de parler dit qui nous sommes. Et dans tous les cas, quand on hésite pour le mot juste ou la bonne tournure, Google peut venir à notre rescousse par le biais de l’OQLF.
Alors, je crois que ces capsules pédagogiques et ludiques auraient le mérite de favoriser l’apprentissage ou le réapprentissage d’un français correct et plus élégant.
Sans s’engager dans une voie de saturation, pourquoi ne pas sélectionner les fautes de syntaxe ou encore les anglicismes les plus courants et sensibiliser la population à leur correction ?
Comprenons qu’il ne tient qu’à nous de progresser dans notre façon de nous exprimer sans nécessairement avoir à retourner à l’école pour y arriver.
Réaffirmer la fierté de notre langue, c’est l’affaire de tout le monde.
Moi je parlerais plutôt d’un survoltage de la batterie
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