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Chaque fois que Donald Trump apparait dans un bulletin de nouvelles, j’ai une éruption cutanée. Je ne peux plus supporter sa face de « beu » et son sourire de conquérant et d’arrogant devant n’importe qui.
Il est temps qu’il subisse un cuisant revers le 3 novembre pour qu’il disparaisse de la joute politique. Malheureusement, sa base électorale déborde de gens ordinaires, souvent illettrés et qui ne comprennent rien à la politique. C’est un despote, un profiteur, un hautain et un fieffé menteur.
À preuve, cet article de Joseph Facal, dans les pages du Journal de Montréal du 29 août dernier, où il faisait état de ses mensonges qu’on ne compte plus. Ce président « Trump » tout le monde.
Jugez par vous-même…
ET IL NE FAIT QUE SE RÉCHAUFFER…
On dit que Trump déteste les journalistes.
Non, il déteste ceux qui font leur travail, donc ceux qui vérifient et informent au lieu de le flatter.
Il a donc une détestation particulière pour le Washington Post, qui a compilé toutes les faussetés et les entourloupettes dans son discours d’investiture du 27 août.
MENSONGES
Les États-Unis, dit Trump, ont fait davantage de test pour la COVID-19 que tous les pays d’Europe ensemble.
Trompeur. Ce qui compte, c’est le nombre de tests en pourcentage de votre population, puisque c’est ainsi que vous pouvez avoir un portrait relativement juste de la situation dans votre pays.
Les États-Unis, dit-il, ont un des taux de décès les plus faible parmi les pays majeurs.
Faux. Avec 3,1 % de décès chez les infectés, ils sont au 11e rang parmi les 20 pays les plus touchés.
Trump dit avoir fait plus pour la communauté afro-américaine qu’aucun autre président depuis Abraham Lincoln.
Faut-il répondre à cela ?
Les démocrates, dit-il, m’ont espionné en 2016 et se sont fait prendre.
Faux. Obama s’inquiétait que le lieutenant-général retraité Michael Flynn, très engagé dans la campagne de Trump, puisse donner des informations sensibles à la Russie.
Nommé conseiller à la sécurité nationale par Trump, Flynn démissionne après 24 jours… pour n’avoir pas dit toute la vérité sur ses échanges avec la Russie.
Biden, dit Trump, est resté silencieux pendant que des émeutiers saccageaient tout après les décès de Floyd et Blake aux mains de la police.
Faux. Biden a dit qu’il pouvait comprendre la colère, mais qu’elle ne justifiait pas la violence.
Biden, dit Trump, veut définancer la police.
Faux. Il veut que le financement soit accompagné d’un réexamen de ses façons de faire.
« Personne, dit-il, ne sera en sécurité dans l’Amérique de Biden ». Personne ? Sérieusement…
Biden, dit Trump, veut démanteler le mur à la frontière du Mexique.
Faux. Il garderait les sections existantes, mais ne les prolongerait pas.
Biden, dit Trump, veut stopper la production pétrolière et gazière dans les États où ces industries sont cruciales.
Faux. Il vise une réduction des émissions de gaz à effet de serre étalée sur des décennies.
Biden, dit Trump, a voté pour la guerre en Irak.
Vrai, mais Trump l’appuyait aussi, sauf qu’il n’avait pas à voter puisqu’il n’était pas un élu.
Trump dit avoir introduit les plus importantes baisses d’impôt de l’histoire américaine.
Faux, elles équivalent à 0,9 % du PIB américain. À elle seule, la baisse d’impôt de Ronald Reagan en 1981 représentait 2,9 % du PIB.
Mensonges, mensonges, mensonges.
APPUIS
Et tout cela est dit dans les jardins de la Maison-Blanche, donc en utilisant une institution publique pour une activité partisane.
Et c’est sans parler du refus de dévoiler ses impôts, des 25 femmes (au dernier décompte) qui l’accusent d’inconduites sexuelles, de l’usage de la présidence pour promouvoir les affaires familiales, etc.
Et il s’en trouve encore des millions pour le soutenir.
Les mots finissent par nous manquer.