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Chaque nuit, quand la neige tombait à gros flocons sur la devanture du magasin de jouets, cela rendait heureux les vieux jouets de la vitrine illuminée.
Dans cette vitrine, le vendeur y exposait ses vieux jouets de son enfance pour les vendre à d’autres. Pinpin était un casse-noisette qui rêvait d’être libre et de pouvoir sortir de cet endroit pour observer la magnifique neige qui tombait à tous les hivers.
Les soirs, aux fermetures, il essayait toujours de briser la vitre ou le cadenas. Tous les mercredis, le magasin Boréale Express fermait à 20h. La vieille poupée de bois essaya de s’évader ce soir-là en mettant toute sa détermination dans ses idées.
Pinpin n’avait qu’une seule idée en tête, sortir de cette prison de verre. Celui-ci était tellement impatient de voir les flocons, qu’il commença à pousser la vitre. Malheureusement, c’est plus difficile qu’il le pensait. Le nounours d’à côté, lui, avait déjà abandonné tout espoir de sortir de là.
Le casse-noisette vit une ampoule s’allumer dans sa tête de bois. Il pourrait tenter d’ouvrir le cadenas avec une canne de noël. Il prit la longue canne sucrée dans ses bras rouillés et la rentra dans la serrure. Il la bougea dans tous les sens. Mince! La canne rouge restait coincée dans la serrure.
Le jouet réfléchit encore et trouva une idée très intelligente. Il demanda à son ami le train Tchou de l’aider à briser la vitre pour sortir. Tchou était très gentil, il accepta de l’aider à condition qui le laisse dormir après. Pinpin était heureux.
Alors il monta sur le dessus du jouet et Tchou démarra. « Tchou tchou », faisait le train. Arrivé devant la vitre Tchou s’arrêta d’un coup sec. Le casse-noisette s’envola jusque dans la vitre. Malheureusement, la vitre était intacte, alors Pinpin ne pourra plus demander à Tchou de l’aider.
Pinpin prit le dernier moyen de sortir de cette prison. La guirlande de lumières qui était dans la vitrine. Ce dernier la décrocha et l’accrocha au cadenas, puis tira de toutes ses forces. Soudain, le fil céda d’un coup et Pinpin revola dans le coin de la boîte.
Aucune autre idée pour sortir, il décida d’attendre qu’une idée arrive.
Le temps passa et c’était déjà le matin. Le Boréale Express ouvrit et les gens commencèrent à rentrer, en ignorant la vitrine. Pinpin était découragé, il se dit qu’il ne pourra plus jamais revoir la neige tomber près d’une fenêtre, d’une maison, comme il le faisait avant d’être enfermé.
Alors qu’il commença à abandonner, une jeune fille s’arrêta enfin devant la vitrine. La jeune fillette s’approcha et observa le casse-noisette. Elle se dirigea vers le vendeur et lui demanda si elle pouvait acheter le vieux casse-noisette.
Le vendeur lui expliqua que c’était un vieux jouet qu’il mettait toujours devant sa fenêtre de sa chambre et qu’il lui parlait de temps en temps avant de dormir. Il lui avait même donné un nom « Pinpin ».
La jeune fille lui dit qu’elle adorait les casse-noisettes et qu’elle en collectionnait plein. Le vendeur lui demanda son nom. La fille lui répondit comme un ange, « Je m’appelle Amanda ». Le vendeur sourit et prit les clés qui ouvraient le cadenas de la vitrine. Amanda prit le vieux jouet dans ses bras et le serra doucement. Pinpin était heureux, il pourra enfin revoir les beaux flocons.
Une fois la fillette rentrée chez elle. Elle courut jusque dans sa chambre, à l’étage, et le mit sur la table de chevet, à côté de la fenêtre. Pinpin sourit, il vit tout pleins de flocons tomber tout doucement sur le bord de la fenêtre.
Lorsqu’on est sur le point d’abandonner, il faut quand même garder un peu d’espoir, pour réaliser nos rêves. Pinpin nous fait comprendre que ce n’est pas mauvais de recevoir de l’aide de quelqu’un.
Un joli conte de Jasmine Mailloux, ma petite-fille de 12 ans. Merci ma belle Jasmine pour ton immense talent.
Bravo …un beau conte de Noël…tu as un très beau talent continue tu pourras publier tes contes ou des romans un jour avec l’aide de quelqu’un
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